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Stéphane : « Utilisons nos visions infrarouge pour
voir ce que contiennent tous ces paniers. »
Laurent : « Là bas, les trois hommes en blanc, un
homme est enfermé dans leur panier : ce doit être Antony.
»
Ils se faufilèrent à travers
la foule et arrivèrent au niveau des kidnappeurs. Ces derniers formaient
un triangle autour du panier pour le porter et Laurent plaqua au sol celui
de derrière pendant que Stéphane frappait la tête des
deux autres l’une contre l’autre. Le panier et son chargement s’écroulèrent
et on entendit Antony pousser un cri de douleur.
Antony : « Non mais ça va pas !! Faites attention,
j’aurais pu me faire mal. »
Mais notre ami ne s’était pas aperçu
que des amis des kidnappeurs étaient arrivés sur place et
les encerclaient.
Laurent : « Ce n’est pas le moment. Nous ne sommes pas
seul. »
Stéphane : « Ils n’ont pas l’air de plaisanter !
»
Ils prirent leurs jambes à leur
cou alors que les assaillants leur couraient après, dans un immense
nuage de fumée. Au détour d’une rue, ils se cachèrent
au coin d’une bâtisse, pour souffler un peu.
Antony : « Je crois que nous les avons semés ?!
»
Stéphane : « En tous cas, ils n’avaient pas l’air
de plaisanter ! »
Laurent : « Eh, les gars ! Vous devriez jeter un coup d’oeil
par ici. »
Les hommes avaient retrouvé leur
trace et se tenaient à quelques mètres d’eux. Il y eut un
temps de silence, puis ils se ruèrent sur nos trois amis, qui furent
assommés sous la violence des coups.
Puis, du milieu de la foule des assaillants,
apparut Antoine :
Antoine : « Emmenez-les au repaire, je leur réserve
une petite surprise. »
Lionel : « Où sommes nous ? Que c’est il passé
? »
Cyril : « Reste calme. Tu as été blessé
lors d’une embuscade. On t’a poignardé avec un couteau laser. Tu
es resté dans les vapes prês d’une heure. Tu te sens capable
de marcher ? »
Lionel : « Bien sûr », dit-il en prenant
appui sur l’arbre et en tenant son front d’une main.
Sébastien : « Je me demande comment s’en sortent
les autres ? »
Mathieux : « Nous devons repartir, nous avons déjà
perdu beaucoup de temps. »
Cassi : « Au fait, pourquoi l’arbitre ne nous donne t’il
jamais d’infos sur le cours du jeu. Aucune info n’a été donnée.
On ne sait rien sur les autres équipes, ni sur nos scores !! »
Romain : « Je vais vous écraser comme des cafards.
»
Xavier et Cyrille étaient pris sous
le feu de l’ennemi sans pouvoir contre attaquer.
Xavier : « Il faut faire quelque chose. Sinon, on va se
faire tirer comme des lapins. »
Cyrille : « J’adore tes comparaisons. Mais ce n’est pas
le moment de faire de l’humour. Transformons-nous, et contre-attaquons
!! »
Ils se ruèrent sur l’adversaire,
mais celui-ci se téléporta. »
Xavier : « C’était pas prévu au programme
ça !! »
Cyrille : « Où est-il passé ? »
Romain : « Je suis là », dit il se trouvant
derrière eux, avant de les assommer.
Xavier et Cyrille s’écroulèrent
au sol et des cyborgs les emmenèrent.
Romain : « Cette fois-ci, Cyril, tu ne t’en sortiras pas.
»
Sébastien : « Voilà près de deux heures
que nous sommes dans cette jungle. Pour la couleur verte, je commence à
saturer. »
Cyril : « J’ai un mauvais pressentiment. Mathieux, appelle
la Surf-Mobile pour avoir des nouvelles des autres. »
Mathieux : « Christophe, ici Mathieux. Est-ce que vous
me recevez ? »
Christophe : « Oui, qu’est ce qu’il y a ? »
Mathieux : « On voudrait des nouvelles des autres et savoir
pourquoi les hauts parleurs ne donnent pas d’infos sur le jeu ? »
Christophe : « Nous n’avons aucune nouvelle des autres,
pour ce qui est des infos, d’étranges perturbations brouillent les
communications, sauf notre fréquence. Jean-Noël recherche la
cause. Nous vous tenons au courant. »
Mathieux : « Merci. Vous avez entendu ? »
Cassi : « Oui, et je n’aime pas ça ! »
Pendant ce temps, dans la salle de contrôle du championnat
:
Sylvain : « Faites quelque chose. Les participants doivent
savoir ; être tenus au courant. »
Un technicien : « Voilà, nous pouvons diffuser des
informations sur la fréquence d’urgence par l’intermédiaire
de leurs montres. »
Sylvain : « Ils doivent être avertis que des sprites
négatifs de Dovak rôdent dans les environs. »
Les Pixmen marchaient toujours dans la jungle,
lorsque soudain :
Cassi : « Hourra, nous sommes à la fin de la jungle.
Je vois le château de fin de l’épreuve. »
Au même moment, toutes les montres
se mirent à biper.
Cyril : « Oh mon Dieu !!! »
Le message affiché était le suivant :
« ATTENTION : à tous les joueurs. Il vous
reste 1h de jeu, dix équipes sont encore en compétition :
les Pixmen, les Magicans Lords, les Sex-Surfeurs, ........, les Stone Bears.
Des perturbations électromagnétiques nous empêchent
de communiquer par les hauts parleurs. De plus, des sprites négatifs
sont présents sur l’aire de jeu. Faites extrêmement attention.
Sylvain. »
Cyril : « Vite, tous au château. Je sens que les
autres y sont déjà. »
Jean-Noël : « Christophe, j’ai réussi à
me brancher sur les caméras de l’aire de jeu. »
Christophe : « Super, montre vite où sont les autres.
»
Jean-Noël : « Les Pixmen sortent de la jungle et se
dirigent vers l’aire finale de la seconde manche : le château. Mais
je ne trouve pas les autres. »
Pourtant, quelque part dans le château
:
Xavier : « Enfin, il se réveille. »
Antony : « Où on est ? »
Cyrille : « Dans le château, le niveau final de la
seconde manche. »
Tous nos amis étaient attachés
et maintenus par un treuil au dessus d’un chaudron dans lequel se trouvait
un liquide verdâtre en ébullition.
Laurent : « Regardez, des cyborgs de combat. »
Un cyborg : « Silence. »
Stéphane : « Mais il parlent maintenant. On a dû
leur rajouter le cerveau d’une grenouille. »
Un cyborg : « Assez. », dit-il en le frappant
à l’estomac.
Romain : « Allons, soyez patients. Bientôt vous ne
serez plus de ce monde. Vous ne servez que d’appâts pour attirer
Cyril.
»
Laurent : « Mais je croyais que vous étiez amis.
»
Xavier : « C’est inutile, ils sont sous l’emprise de Dovak.
Ils ne savent plus ce qu’ils font. »
Antony : « Mais où sont nos montres ? »
Antoine : « C’est moi qui les ai. Vous pouviez vous en
servir contre nous et c’est une perspective qui ne me plaisait pas. »
Laurent : « Il faut que je prévienne Cyril par télépathie.
»
Romain : « Ne te fatigue pas. Les murs de ce château
sont infranchissables. Votre ami n’en a plus pour très longtemps.
Ah, ah, aH !! »
Cyril : « Ne vous en faites pas les amis, on arrive. »
Les Pixmen étaient arrivés
à l’entrée du château, et c’est à ce moment
là que Bruno activa ce qui devait entraîner la fin des Cyber
Fighters.
Cassi : « Qu’est-ce qui se passe ? »
Sébastien : « On dirait un tremblement de terre
! »
Mathieux : « Regardez, là haut. »
Une colonne de lumière verte se
dressait vers le ciel et un dôme d’énergie était en
train de se former et de recouvrir intégralement la surface de jeu.
Lionel : « Merde, c’est quoi ce machin ? »
Les effets de cette barrière de
protection ne se firent pas attendre : le dôme bloqua les pouvoirs
de la source et les armures de nos amis s’évaporèrent. Aussi
bien l’armure du championnat que l’armure de la source n’étaient
plus utilisables.
Bruno : « Alors, surpris ? Je vous réservais ce petit
cadeau depuis un moment. »
Mathieux : « Lâche, affronte nous à la loyale.
»
Cyril : « Nous avons toujours été amis. Pourquoi
agis-tu ainsi ? »
Bruno : « Ce qui compte pour moi, c’est la victoire. A
moi, cyborgs de combats. »
Des dizaines de cyborgs sortirent de terre,
comme des champignons. Ils étaient armés jusqu’aux dents
et nos amis n’en possédaient plus une seule. C’est a ce moment que
l’imprévisible se produisit.
Frédéric : « Que se passe t’il ici ? Comment
se fait t’il que nos costumes de combat se soient volatilisés ?
»
Sébastien : « Restez en dehors de tout ça
! Ce genre d’histoire vous dépassera. »
Cyril : « Ne restez pas là, c’est trop dangereux
!! »
Grégoire : « Nous sommes déjà impliqués.
Nous pouvons nous défendre. »
Cassi : « Mais là c’est différent. Ce serait
trop long de vous expliquer. »
Vinçent : « Pas besoin d’explication, on fonce dans
le tas avec vous. Nous sommes des combattants virtuels, nous devons nous
entraider. Nous sommes l’équipe Paris VIII. »
Sébastien : « Nous sommes les Pixmen, ces monstres
retiennent prisonniers nos amis les Magicans Lords et les Sex Surfeurs.
»
Fréderic : « Compris cyber Fighters. Nous sommes
avec vous. », dit-il en faisant un clin d’oeil à Cyril,
pour lui faire comprendre qu’il savait.
Bruno : « Cyborgs, éliminez les Cyber Fighters et
ces gêneurs. Nous n’avons pas de temps à perdre. »
Vinçent : « A l’assaut !!! »
C’était un vrai champ de bataille
: les joueurs de Paris VIII semblaient doués d’un étrange
pouvoir. Les cyborgs de combat, bien que de plus en plus sophistiqués,
ne faisaient vraiment pas le poids. Les trois nouveaux arrivants de Paris
VIII étaient d’une aide précieuse pour nos amis dans ce moment
critique. Ils semblaient connaître l’art du combat et connaissaient
même la magie virtuelle.
Lionel était débordé,
il n’était pas complètement remis de ses blessures et trois
cyborgs l’avaient pris en tenaille. Quand Grégoire vint à
son secours et enfonça la tête d’un des cyborgs entre ses
épaules.
Grégoire : « Salut frérot, je m’appelle Grégoire.
J’espère que l’on va devenir amis. »
Lionel était aussi étonné
de la force de l’étranger que de sa sympathie.
Tous les cyborgs, grâce à
cette nouvelle union, furent éliminés en moins de dix minutes.
Il ne restait plus que Bruno face à eux.
Bruno : « Vous allez regretter d’être venus jusqu’ici.
»
Cyril : « Vous autres, allez vite délivrer nos amis.
Je me charge de lui. »
Sébastien : « Tu es sûr. »
Cyril : « Oui, nous avons un compte à régler.
»
Bruno : « Tu parles soudain bien sagement ! »
Frédéric : « Nous venons avec vous. Nous
ne serons pas de trop contre les ennemis du jeu et ces monstres, pour arriver
jusqu’à vos amis. »
Lionel : « Merci, sans vous, nous ne serions peut être
plus là. »
Et tous entrèrent dans le château,
pour secourir les Sex Surfeurs et les Magican Lords.
Celui-ci ressemblait à la fois à
un château du moyen âge et à un immeuble moderne. Devant
le dédale de pièces et l’aspect labyrinthique des lieux,
nos amis décidèrent de se séparer en plusieurs petits
groupes pour faciliter les recherches.
Bruno : « Tes nouveaux amis n’ont aucune chance face aux
cyborgs de combat de Dovak, et à mon équipe. »
Cyril : « Les autres avaient raison, tu es sous l’emprise
de ce démon. »
Bruno : « Prépare toi à mourir !! »
Et avant que Cyril n’eût le temps
de faire le moindre geste, Bruno se jeta la tête la première
sur lui. Cyril reçut sa tête en plein estomac et s’effondra
au sol.
Sébastien : « Nous devons traverser toutes les salles
du château avant d’arriver dans la salle du trône. Ils les
ont conduits sûrement là-bas ! »
Grégoire : « Je connais le jeu dont cette épreuve
est tirée. Pour détruire le château, nous devons trouver
trois cristaux. Pour aller plus vite, nous devrions nous séparer
en équipes ? »
Mathieux : « Grégoire, viens avec Lionel et moi.
Vinçent ira avec Cassi et Fréderic tu feras équipe
avec Sébastien. »
Cassi : « Rendez-vous dans la salle du trône.
»
Bruno : « Alors, on fait moins le fier ! »
Cyril : « Que s’est-il passé ? Nous étions
les meilleurs amis du monde. »
Bruno : « Mais plus maintenant, tu es juste un rival vers
l’acquisition au pouvoir, un gêneur. »
Cyril : « Ne dis pas n’importe quoi », dit-il
en se relevant avec difficulté.
Bruno : « Sans tes stupides pouvoirs tu n’es plus rien.
Et je vais me faire un plaisir de t’éliminer. »
Christophe : « Merde, c’est quoi ce dôme vert qui
recouvre la surface de jeu ; c’est pas normal. »
Jean-Noël : « Je viens d’en analyser la composition
: son but est de paralyser nos pouvoirs. Cela ne peut qu’être un
coup de Dovak. »
Christophe : « Décidément, il ne nous lâchera
jamais. Nous devons trouver le moyen de supprimer ce machin. »
Jean-Noël : « Je fais ce que je peux ! »
Christophe : « Alors fais le plus vite, j’ai peur qu’il
ne leur arrive quelque chose, le temps qu’on court-circuite ce bidule.
»
Lionel, Mathieux et Grégoire couraient
le long d’un des couloirs du château. Les monstres du jeu étaient
très nombreux et ralentissaient la course de nos amis.
Grégoire : « Vite, nous ne sommes plus très
loin du cristal bleu. »
Mathieux : « Nous arrivons au bout du couloir. »
Grégoire aidait Lionel à
courir et fermait la marche derrière Mathieux quand soudain, on
l’entendit crier.
Mathieux : « Au secours !! »
Lionel et Grégoire accoururent pour
constater avec stupeur que le couloir donnait sur un gigantesque trou rempli
de lave en fusion et le cristal se trouvait sur une colonne de pierre au
beau milieu de ce sauna. Mathieux qui courait à vive allure n’avait
pu s’arrêter à temps et avait chuté. Il avait juste
eu le temps de s’accrocher au rebord et pendait là, tel un mort
au bout d’une corde.
Mathieux : « Alors, vous allez rester là comme des
abrutis combien de temps avant de me sortir de là ? »
Tous deux attrapèrent Mathieux par
ses habits et le hissèrent hors de danger.
Grégoire : « Dis donc, t’es lourd ; tu devrais faire
un régime tu sais ! »
Mathieux : « C’est toi qui es trop léger. »
Lionel : « Arrêtez de vous chamailler, et dites moi
plutôt comment on va atteindre le cristal sans nos pouvoirs ?
»
Cyril : « Rappelle toi, tout ce qu’on a fait ensemble. Tu
ne te souviens pas. »
Bruno : « Arrête ça tout de suite. »,
et il lui décocha un coup de poing direct dans la mâchoire.
Cyril : « Pourquoi cette violence ? Que s’est-il passé
après mon départ ; après mon déménagement
avec mes parents ? »
Bruno : « C’est toi qui as gagné le concours pacman
de notre quartier. »
Cyril : « Ce que tu dis n’a aucun sens !! »
Bruno : « C’est moi qui aurais dû gagner la console
et le voyage à Paris. »
Et sur ces mots, il projeta un boule d’énergie
d’une telle intensité, que Cyril fut projeté contre un mur
puis s’effondra au sol, inconscient.
Cassi : « Vinçent, je crois qu’on nous observe !
»
Vinçent : « Je l’ai remarqué depuis un moment.
Sois sur tes gardes, sans nos armures de protection, nous somment très
vulnérables. »
A cet instant, une dizaine de cyborgs de
combat apparurent et menacèrent nos deux amis avec pistolets et
épées laser.
Vincent : « Méridon. »
La magie que venait d’invoquer Vincent
avait pour but de protéger un peu nos amis contre les attaques des
cyborgs.
Cassi : « Tu connais la magie réelle !? »
Vinçent : « Nous ne sommes pas de simples combattants
virtuels, tout comme vous. Mais nous en discuterons plus tard, du travail
nous attend. »
Cassi et Vinçent s’élancèrent
sur leurs adversaires. Cassi était surpris de voir que le nouvel
arrivant était très bon dans l’art du combat et dans l’utilisation
de la magie. Mais il semblait connaître aussi très bien les
cyborgs car il frappait toujours sur leur point faible.
En quelques minutes, les gêneurs
étaient hors service.
Cassi : « Tu sembles bien connaître ces boîtes
de conserve ! »
Vincent : « Malheureusement oui. Nous les combattons, eux
et les sprites négatifs, depuis plusieurs mois. »
Cassi : « Nous, nous les combattons depuis près
de trois ans déjà. Je vois avec horreur qu’ils attaquent
sur tout le pays. »
Vinçent : « A mon avis, leurs offensives doivent
être plutôt à l’échelle mondiale. Mais ne traînons
pas, nous avons peu de temps pour trouver le cristal. »
Pendant ce temps, Sébastien et Frédéric
sont sur le point de prendre le cristal jaune.
Celui-ci se trouve sur une colonne de pierre,
au beau milieu d’un marais où foisonnent piranhas et crocodiles.
Frédéric : « Si on m’avait dit qu’un jour,
je me retrouverais dans cette situation ; je l’aurais pris pour un fou.
»
Sébastien : « Tais toi, et fais plutôt gaffe
à ce que tu fais. Un faux pas, et on sert de repas pour ces petites
bêtes. »
Ces derniers regardaient nos amis et on
pouvait lire dans leurs yeux, une envie folle de goûter à
leur chair.
Nos deux amis marchaient sur une poutre
en bois, qui ne semblait pas très solide, et qui glissait comme
le dos d’une sonnette humide. Tous deux avançaient prudemment, presque
centimètre par centimètre de peur de tomber. Fréderic
se tenait derrière Sébastien, et se cramponnait à
lui comme on prend appui à une rampe.
Sébastien : « Fréderic, on a traversé
le marais, tu peux me lâcher maintenant. Tu étais obligé
de te tenir à moi comme une sangsue ?!! Regarde !! Le cristal jaune,
on l’a trouvé. Il faut vite aller à la salle du trône
du château. »
Frédéric : « Pas tout de suite, alors !!
»
Sébastien : « Pourquoi ça ? »
Frédéric : « On a de la compagnie. »
En effet, quatre cyborgs se tenaient là,
et observaient nos deux amis.
Bruno : « Ces cadeaux m’auraient permis de fuir cette ville
morte. Il n’y avait aucune activité dans cet endroit, c’était
ma seule chance de voyager. »
Cyril : « C’est idiot, qui a pu te rendre si plein de haine
envers moi ? »
Bruno : « Alors qu’un soir où avec Romain et Antoine
nous revenions du cinéma, nous sommes tombés sur Dovack.
Il nous a parlé du championnat et nous a aidé à trouver
notre grotte, mais surtout, il nous a donné les moyens de nous venger
de toi. »
Cyril : « C’est complètement absurde. »
Bruno : « Tu as détruit ma vie !! »
Et sur ces mots, il lui envoya un coup
de pied dans l’estomac, alors que Cyril était encore à terre
à cause de l’attaque précédente.
Cyril : « Bruno, arrête. Tu es mon ami. Qu’est-ce
qui t’arrive ? »
Cyril releva la tête et regarda les
yeux de celui qui, quelques années auparavant, avait été
comme un frère pour lui. Ce qu’il y vit n’était pas de la
colère, mais la présence du mal. Une étrange lueur
brillait dans ses yeux ; une lueur sombre, terrifiante et démoniaque.
Cyril : « Bruno, ce n’est pas toi, tu n’es plus toi même.
Reprends tes esprits, on se sert de toi. »
Bruno : « Arrête de parler, et bats toi. »
Cyril : « Je refuse. Tu n’est plus sous ton propre contrôle.
»
Bruno : « Tant pis pour toi. Atomic bomb !! »
A ces mots, une formidable explosion d’énergie
pure se produisit près de Cyril. Lorsque la fumée due à
l’explosion se dissipa, Bruno vit son ami étalé sur le sol,
le corps brûlé par l’explosion et recouvert d’écchymoses,
ses habits étaient carbonisés et le corps était fumant.
Christophe : « Tu es trop long. Je vais détruire
ce truc moi même. »
L’instant d’après, il courait en
direction de ce qui semblait être le générateur de
cette chose. Il arriva près du générateur, qui se
trouvait hors de l’aire de jeu, et vit plusieurs gardes cyborgs.
Christophe : « Salauds, le générateur est
hors de l’air de jeu pour qu’il soit hors d’atteinte des joueurs. »
Quelques boules d’énergie suffirent
pour éliminer les gêneurs, puis il mit hors tension le générateur,
ce qui éteignit immédiatement le dôme vert.
Christophe : « Maintenant nous sommes à armes égales.
Bonne chance les mecs. »
Au même moment, sur les différents
lieux de combat du château :
Lionel : « Nos armures, elles réapparaissent.
»
Grégoire : « Génial, on va enfin pouvoir
passer à l’acte. »
Et d’un bond, il sauta par dessus le lac
de lave et atterrit sur le pilier où se trouvait le cristal bleu.
Lionel et Mathieux l’imitèrent et se retrouvèrent rapidement
à la sortie de la salle.
Grégoire : « Au bout de ce couloir, se trouve la
salle du trône. Dépêchons nous, il ne reste plus que
vingt minutes avant la fin du temps. »
Alors que Cassi et Vinçent couraient,
leurs armures réapparurent.
Cassi : « Ne cherche pas à comprendre. Nous n’avons
toujours pas le cristal rouge, et nous sommes tout près de la salle
du trône. »
Frédéric : « Qu’est-ce qu’on fait ? Ils n’ont
pas l’air commode !! »
Sébastien : « Sans nos armures, nous sommes trop
vulnérables. »
A ces mots, elles réapparurent,
sous les yeux stupéfaits de nos deux amis. Après un bref
regard mutuel, ils s’élancèrent sur les pauvres cyborgs qui
n’eurent même pas le temps de réagir que déjà
ils étaient en pièces.
Fréderic : « Nous avons le cristal et nous sommes
en vie. Moi je ne traîne pas une minute de plus ici. »
Et ils s’éloignèrent en direction
de la salle du trône, comme tous les autres.
Bruno : « Défends toi. Ce n’est pas drôle de
se battre contre quelqu’un qui ne riposte pas. »
Cyril : « Je n’ai pas à me battre contre toi. Je
n’ai aucune raison de te faire du mal. Nous sommes amis. »
Bruno : « Il n’y a qu’une chose qui puisse te mettre en
colère pour qu’enfin nous nous affrontions. Je suis responsable
de l’accident de Jean-Noël et de Christophe et de l’accident de voiture
qu’a évité de justesse ta soeur. »
A ces mots, Cyril resta sans voix. Il avait
du mal à croire ce qu’il venait d’entendre. Son meilleur ami avait
failli tuer Jean-Noël dans l’incendie de sa chambre, Christophe avait
failli rester paralysé et sa soeur avait manqué de peu de
se faire écraser par une voiture.
Mais soudain, son regard changea subitement.
La surprise et la stupeur avaient laissé place à la colère.
Cyril tenait ses poings fermés, son costume venait de se rematérialiser
autour de lui et son aura d’énergie ne cessait de croître
sous la force de la colère.
Bruno : « Enfin, tu redeviens raisonnable. Tu te décides
enfin à m’affronter. »