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La Surf Mobile évoluait à
travers les décombres, en cherchant nos amis. Stéphane leur
fit signe. Ils s’arrêtèrent à l’angle de la rue, et
chargèrent dans le camion toutes leurs affaires, pour les mettre
en lieu sûr. C’est à ce moment que les journalistes arrivèrent,
comme des mouches attirées par de la m. . .
Thierry (journaliste à Positron TV) :
« Quelles ont étés vos impressions lors de ce drame
? Cela vous rappelle t’il l’accident de votre ami ? Savez vous si il y
a des blessés ou des morts ? »
Lionel : « Vous nous gênez, si vous êtes là
aidez nous sinon foutez le camp. »
Brice (photographe à Positron TV) : « On utilise
notre droit à l’information. Les gens doivent savoir et c’est pas
un petit merdeux comme toi qui nous en empêchera. »
Xavier : « Sois poli, reporter de mes deux. Vous êtes
une gêne pour la société et une honte pour votre métier.
Dégagez avant qu’on ne se fâche. »
Mais leur cameraman le frappa à
la tête avec sa caméra. Il s’écroula au sol sous la
violence du coup.
Seb : « Espèce de . . . »
Tous se jetèrent sur les journalistes
de la chaîne de télé. Un policier s’interposa entre
les deux camps pour calmer le jeu.
Le policier : « Eh, vous arrêtez et vous dégagez.
On vous a déjà prévenu. »
Alain (cameraman à Positron TV) : « On n’y est pour
rien. C’est eux qui ont commencé. »
Le policier : « Ne racomtez pas de conneries, je vous ai
vus. Alors déguerpissez ou je vous coffre pour troubles sur la voie
publique. »
Thierry : « Vous n’avez pas le droit. »
Le policier : « Je vais me gêner. Vous êtes
pas des journalistes mais des vautours. Allez, dégagez. »
Brice : « Vous entendrez parler de nous. »
Le policier : « Pour ça, on vous fait confiance.
»
Ils partirent, la rage au ventre. Les journalistes
de Canal 6 se trouvaient non loin de là et avaient filmé
toute la scène. Le policier leur fit signe de venir.
TJ Backer (envoyé spécial de Canal 6) : « Vous
acceptez de nous parler ?! »
Le policier : « Bien sur. Vous vous n’êtes pas comme
ces rats. »
TJ Backer : « Quel est le bilan de cet incident ? Qui en
est responsable ? »
Le policier : « Nous ne connaissons pas le responsable,
mais je peux vous dire qu’il n’y a pas de victimes, seulement des blessés
plus ou mois graves. »
Stéphane : « Je peux m’adresser aux téléspectateurs
? »
TJ Backer : « Bien sûr, allez y. »
Stéphane : « Je m’adresse à tous les joueurs
virtuels de la planète. Ce genre d’événement risque
de ne pas être le dernier. Ceci est l’oeuvre de Dovak, qui travaille
pour Ostiak l’industriel. Nous avons les capacités pour affronter
ces nouveaux criminels, mais il se peut que certaines fois nous ayons besoin
d’aide. Si, un jour, sur votre montre du jeu Coalition vous recevez un
message d’alerte rouge, c’est que nous avons besoin de tous les combattants
virtuels. Et si une alerte noire est déclenchée, nous aurons
besoin des habitants du monde entier pour sauver la planète. Nous
espérons ne jamais avoir à nous servir de ces alertes, mais
leur existence peut être utile. Nous entendrons encore longtemps
parler d’Ostiak et de ses troupes virtuelles. Tous unis, nous en viendrons
à bout. »
TJ Backer : « Je sais qu’ils vous ont entendus. A vous,
les studios. »
Pour passer le reste de la nuit, les organisateurs
du championnat placèrent les joueurs dans les chambres vides des
différents hôtels de la ville. Dés le lendemain, le
président de la Fédération Française des Sports
Virtuels s’adressa aux joueurs, sur Spliter FM.
Le président : « Tout d’abord, je tiens à
témoigner toute ma sympathie aux blessés de l’explosion de
l’hôtel. Ceci est bien un acte terroriste, les restes d’une bombe
d’un type inconnu ont étés retrouvés dans les ruines.
En ce qui concerne le championnat, il n’est pas annulé, tout juste
repoussé de quelques jours pour permettre aux blessés de
se rétablir. S’étant qualifiés, il serait injuste
qu’ils ne participent pas à cause de fous. La finale nationale aura
donc lieu dans trois jours, dans les mêmes conditions que prévu.
Je vous remercie. »
Nos amis étaient tous réunis
dans la Surf Mobile. Le camion était assez grand pour loger tout
le monde. Cela permis de libérer des chambres pour d’autres joueurs.
Mathieux : « La finale n’est pas annulée, c’est
déjà ça. »
Christophe : « Ecoutez, ils vont passer le reportage sur
l’incident d’hier. »
Une voix Off : « Il est 18h30 : les informations sur Canal
6 par Stéphanie. »
Stéphanie : « Bonsoir. Hier, tard dans la nuit,
une bombe a explosé dans l’hôtel qui abritait les joueurs
devant participer au championnat. Le reportage de nos envoyés spéciaux
: TJ Backer et Grégory. . . . On me prévient que des problèmes
techniques nous empêchent de diffuser notre reportage. Ce matin,
le Président de la FFSV a donné une conférence de
presse. Voici quelles ont été ses paroles. »
Xavier : « Vite, mets Positron TV, ils parlent de nous.
»
Une voix Off : « Et tout de suite, les informations sur
Positron TV. »
Pierre Constanty : « Bonsoir. Hier, l’hôtel réservé
aux joueurs du tournoi national de jeux-vidéo a explosé.
On dénombre de nombreuses victimes. Nos reporters : Thierry et Alain.
»
Thierry : « Il semblerait que la bombe soit le résultat
de joueurs ayant perdu toute lucidité aprés l’utilisation
du jeu Coalition. L’un d’entre eux nous a même attaqués, alors
que nous tentions de sauver une personne bloquée sous les décombres.
Un policier nous a roués de coups pour avoir filmé la scène
et nous a priés de partir. Je pense que ces jeux devraient être
interdits. »
Lionel : « Ces mecs n’ont vraiment pas honte du ridicule.
»
Cassi : « Ce qui est dangereux, c’est que des imbéciles
pourraient croire ces débilités. »
Antony : « Jean-Nöel, que fais-tu ? »
Jean-Nöel : « Je téléphone à
Canal 6, pour demander une interview et tenter de rectifier le tir en découvrant
ce qu’est devenu le reportage et en nous faisant mieux connaître
des gens. »
Cyrille : « Bonne idée, nous devons tous aller aux
studios TV en costume, pour ne pas se faire reconnaître. Avec un
peu de chance, on peut devenir des héros aux yeux des gens.
»
Le lendemain, aux studios télé de canal 6, TJ Backer attendait nos amis avec impatience. Cette interview allait être un scoop et permettrait de discréditer définitivement Positron TV.
TJ Backer : « Ah, vous voilà. Je suis heureux de
faire votre connaissance. »
Lionel : « Nous devons nous faire connaître de tous
les joueurs et surtout prouver à la population que nous ne sommes
pas comme ces rats nous ont décrits. »
Stéphane : « A propos, qu’est devenue l’interview
que vous avez faite aprés l’explosion de l’hôtel ? »
Grégory : « En fait, c’est ma faute. Alain, le cameraman
de Positron TV, me l’a volé pendant que nous aidions les secours.
»
TJ Backer : « Ils ont fait un montage, grâce à
ce film et avec l’aide de quelques effets spéciaux, ça a
donné ce que nous savons. »
Grégory : « Dépêchons nous, nous avons
seulement une heure avant le journal. »
TJ Backer : « Nous tournons dans les conditions du direct,
cela fera plus vrai. »
Lorsque tout le monde fut installé
et que les caméras furent mises en place, on commença l’entrevue.
TJ Backer : « Bonsoir à tous. Ce soir, un journal
un peu spécial car en partie consacré aux combattants virtuels
; ces nouveaux héros. Ils sont venus trouver notre chaîne
pour répondre d’un reportage truqué, diffusé sur une
chaîne concurrente, et pour que nous puissions mieux les connaître.
Tous d’abords, présentez-vous à nos téléspectateurs.
»
Cyril : « Nous sommes les Cyber Fighters. Nous avons découvert
que nous avions des pouvoirs et depuis plusieurs années, nous nous
en servons pour combattre les sprites négatifs (monstres des dimensions
virtuelles). Jusqu’à présent, nos ennemis ne s’en prenaient
qu’à nous pour s’approprier nos pouvoirs. Mais depuis un certain
temps, ils attaquent la population. C’est pour cela que vous devez connaître
la situation. »
Stéphane : « Notre groupe est formé de plusieurs
équipes. Lionel, Mathieux, Seb, Cassi et Cyril sont les Pixmen.
Stéphane et Antony sont les Wapons. Laurent est pour l’instant le
seul Magican Lords. Et Xavier, Cyrille, Jean-Noël et Christophe sont
les Sex Surfeurs. »
Ils expliquèrent la rencontre de la source, la découverte des pouvoirs. Les combats contre les monstres, Ostiak, la rencontre avec les Sex Surfeurs, leurs dossiers et l’observation des autres joueurs.
Mathieux : « Nous avons pour mission de sauver la terre
des monstres virtuels et de la folie d’Ostiak. Nous avons la force de les
combattre. Mais un jour, il se peut que nous ayons besoin d’aide. »
Laurent : « Nous avions étés interrogés
par le journaliste TJ Backer lors de l’explosion de l’hôtel, mais
les journalistes de Positron TV leur ont volé la cassette. »
Xavier : « Nous serons toujours là pour défendre
la population, mais il se peut que nous ayons besoin d’aide. Les montres
du jeu coalition serviront à prévenir les différents
joueurs de la planète. Si nous lançons une alerte rouge,
c’est que nous demandons l’aide de tous les joueurs virtuels disponibles.
Et si nous lançons une alerte noire, c’est que la terre elle même
est en danger et que toute la population doit se battre pour protéger
la planète. »
Antony : « Nous espérons ne jamais avoir à
nous servir de ces différentes alertes, mais leur présence
peut sauver la terre. »
TJ Backer : « Merci à tous. Ils donneront d’autres
interviews pour mieux se faire connaître et nous vous informerons
de tous leurs combats. Bonsoir. »
Grégory : « Coupez. Super, c’est les journalistes
de Positron TV qui auront une surprise. »
A ce moment arriva Stéphanie, la
présentatrice du journal de la chaîne.
Stéphanie : « Génial, j’ai tout suivi en
régie. Je suis allé en douce à Positron TV et j’ai
retrouvé la bobine. Ce soir, on les massacre. »
Cyril : « Encore merci, mais nous devons partir. Demain
débute le championnat et nous devons être en forme. »
Grégory : « Nous serons là tout au long de
vos matchs. Vous êtes nos favoris. »
Stéphane : « Merci. »
Et tous repartirent pour la Surf Mobile, se reposer et s’entraîner encore un peu. Les matchs commencent dès le matin, vers 9h et la finale aura lieu vers 22h. La journée risque d’être longue.
Le soleil était déjà
haut dans le ciel, les oiseaux chantaient, une magnifique journée
s’annonçait. Nos amis étaient déjà tous levés
et se préparaient. Pendant que tout le monde faisait des échauffements,
et revoyait certaines attaques, Christophe et Jean-Noël apportaient
quelques modifications aux costumes.
Christophe : « Venez, j’ai des nouveautés à
vous montrer. Tout d’abords, j’ai amélioré le renifleur.
Il détecte les ennemis et les alliés. Le mot Sprite s’affiche
pour Sprite négatif, Virtuel pour troupes virtuelles, Player pour
joueurs ordinaire, Ludo pour un joueur qui possède le Ludo pouvoir.
Avec ce mot il y a la puissance chiffrée de l’individu, son armement,
le groupe auquel il appartient et son nom, s’il est dans nos dossiers.
»
Xavier : « Encore mieux que les renseignements généraux
!! »
Jean-Noël : « Nous avons finalement réussi
à intégrer le renifleur sur nos casques. Les informations
s’affichent sur la visière, à l’oeil gauche. Nous gardons
le droit pour la cible de visée et la localisation visuelle des
ennemis. »
Christophe : « Pour tout le monde, le médaillon
est bien caché sur la montre. Seul Stéphane et Laurent doivent
se séparer de leurs pouvoirs spéciaux : la bague magique
et le glaive. S'ils en avaient tout de même besoin, nous les avons
miniaturisés en pendentifs. »
Mathieux : « C’est l’heure, il faut y aller, avant que
la foule et les journalistes n’envahissent la place. »
Ils discutaient tout en marchant dans les
rues de la ville.
Sébastien : « Comment ça se passe aujourd’hui
? »
Lionel : « Il y a une première manche où
l’on va jouer normalement devant un écran. La seconde manche se
déroulera dans le jeu Coalition, mais avec des pistolet infrarouge.
Ce sera la partie la plus physique. La troisième et dernière
manche se déroulera comme une partie de paintball. »
Il arrivèrent sur la place de la
tour Eiffel. Il y avait déjà beaucoup de monde. Les meilleurs
joueurs du pays étaient là. Les plus redoutables étaient
les Anglais.
Sylvain : « Je demande l’attention de tous les joueurs.
Vous devez vous présenter à l’accueil avec la cartouche qui
vous a été remise lors des éliminatoires. Surtout
ne la perdez pas, tous vos scores, équipiers, statistiques et renseignements
divers y seront inscrits et vous serviront jusqu’en finale mondiale. Et
même plus tard, elle vous servira de carte d’identité lors
de contrôles ou bien de carnet dans lequel vous pourrez mémoriser
toutes les informations concernant vos loisirs et performances vidéo
ludiques. »
Cassi : « Cool, un vrai journal de bord. »
Toute notre joyeuse équipe alla s’inscrire,
puis ils attendirent le début des combats.
Sylvain : « Tous les matchs et les instants forts seront
diffusés sur écran géant, un autre écran affichera
les scores et le tout sera diffusé en simultané sur Canal
6. Ce soir, aprés la finale, Spliter FM organise une gigantesque
soirée dans toutes les rues de la ville. Des hauts parleurs ont
étés placés dans tous les coins de rue et tous les
dernier tubes nous feront danser jusqu’à l’aube. Nous vous attendons
nombreux. »
Il rêgnait sur cette place une agitation
et une tension extrême. Stéphane souhaitait déjà
être à ce soir pour pouvoir danser toute la nuit.
Sylvain : « Il est maintenant dix heures. La première
manche du tournoi peut commencer. Il y a 87 villes qui ont participé
aux éliminatoires et il y a 30 joueurs par ville. Il y aura donc
87 matchs. Que le premier participant de chaque ville veuille bien se présenter
sur l’estrade. »
Stéphane était le premier
de la liste. Il rejoignit 86 autres joueurs sur l’estrade.
Sylvain : « Cette première manche se disputera sur
le jeu Coalition Turbo. C’est une version spéciale de Coalition
qui réunit tous les jeux de combat créés à
ce jour. Chaque participant pourra choisir un personnage et trois pouvoirs
magiques, qui appartiennent ou non au personnage choisi. Puis chaque participant
disputera un combat en beat-them’all contre tous les ennemis des jeux.
Messieurs, à vos machines. »
Stéphane choisit le personnage d’un
catcheur avec comme pouvoir les boules de feu, la téléportation
et le coup de pied en marteau pilon. Lorsque tous les participant eurent
fini leurs choix, la partie commença. Les ennemis arrivaient par
vagues de cinq ou six et à la fin d’un niveau, une vague de dix
adversaires vous tombait dessus. Le but de cette manche était de
faire le plus grand nombre de points.
Sylvain : « Le représentant de Paris est en tête.
Suivi par Marseille et Toulouse. Mais Albi fait une superbe remontée.
»
Les dix minutes furent très intenses
en massacre d’ennemis et en retournements de situation. Puis l’arbitre
siffla la fin de la partie.
Une voie Off : « Voici les scores de cette première
manche : 1er : Paris avec 1.000.230 pts, 4ème : Albi avec 999.650
pts . . . »
La voie Off : « Que tous les joueurs de la première
manche insèrent leur cartouche dans la fente de la borne de jeu
pour mémoriser leur score. »
Sylvain : « Que le second groupe vienne prendre place.
»
Laurent : « C’est bien. J’aurais pas fait mieux. »
Stéphane : « Faites attention dans le choix du personnage,
il doit être rapide et puissant. Vos réflexes feront le reste.
»
Tous nos amis passèrent leur tour,
les uns après les autres. Les scores étaient très
impressionnants, les joueurs eux-mêmes n’en revenaient pas. Ce qui
prouve que lorsqu’on est motivé, cela nous met dans un état
second et tout devient possible.
A la fin de la première manche, on
fit le classement des joueurs, puis le total des points par équipe.
Nos amis étaient en bonne position, mais l’équipe d’Antoine
les talonnait de près :
---------- 2nd : Seb (Albi), 1.000.200 pts . . . 5ème : Grégoire (Paris), 1.000.050 pts . . . 9ème : Bruno (Grenoble), 1.000.000 pts . . . 10ème : Cyril (Albi), 999.850 pts 11ème : Stéphane (Albi), 999.650 pts 12ème : Laurent (Albi), 999.600 pts 13ème : Antoine (Grenoble), 999.580 pts . . . 17ème : Romain (Grenoble), 999.050 pts . . . 20ème : Antony (Albi), 998.950 pts 21ème : Xavier (Albi), 950.960 pts 22ème : Mathieux (Albi), 940.000 pts . . . 25ème : Lionel (Albi), 930.730 pts 26ème : Cyrille (Albi), 920.990 pts 56ème : Cassi (Albi), 200.965 pts . . . 200ème : Julien (Lyon), 200.155 pts . . . 3000ème : Richard (Syonville), 5.260 pts |
---------- 2nd : Les Stone Bears (Grenoble), 2.998.630 pts 3ème : Les Magican Lords (Albi), 2.998.200 pts 4ème : Paris VIII (Paris), 2.000.280 pts 5ème : Les Sex Surfeurs (Albi), 1.871.950 pts . . . 400ème : Les Mega Clones (Dijon), 26.580 pts
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Sylvain : « Ces premiers résultats sont surprenants. La seconde manche aura lieu à 14h. N’oubliez pas que le recruteur pour l’équipe nationale de France a les yeux rivés sur vous et que seuls les meilleurs seront choisis pour entrer dans l’équipe. »
Xavier : « Qu’est ce que c’est ce truc ? »
Cyril : « Ils se servent du tournoi pour recruter des joueurs
et créer des équipes dans les différent pays du monde
pour organiser des matchs de sports virtuels. Ils pensent avoir plus de
succès que les sports traditionnels. »
Mathieux : « Pour faire partie des sélectionnables
il faut s’inscrire à l’accueil. »
Xavier : « Je reviens dans une minute », dit-il
en se dirigeant à toute vitesse vers les juges pour s’inscrire.
Sur la liste, peu de joueurs s’étaient
inscrit. La liste devait contenir seulement une trentaine de noms. Xavier
remarqua qu’Antony s’était inscrit.
Nos amis commençaient à s’éloigner
lorsque Antoine et son équipe les abordèrent.
Antoine : « Alors Cyril, on dit plus bonjour à ses
copains ? »
Cyril : « Salaud, c’est toi qui a éliminé
Jean-Noël !! »
Antoine : « Il fallait bien un perdant. »
Xavier : « Mais qui êtes vous ? »
Bruno : « Cyril, tu ne nous reconnais vraiment pas ? Nous
avons changé à ce point !! »
Cyril les regarda perplexe, puis la stupéfaction
s’empara de lui.
Cyril : « Vous ?!? »
Stéphane : « Tu connais ces mecs ? »
Cyril : « Oui, mais ils ont bien changé. Les amis
que je connaissais étaient sympa et loyaux. Pas eux, ils ont éliminé
Jean-Noël. »
Antoine : « Je me présente, Antoine. Mes coéquipiers
sont Bruno et Romain. Avec Cyril nous étions les meilleurs amis
en 6ème. Puis il a déménagé et ne nous a plus
donné de nouvelles. »
Romain : « Nous avons appris à la télévision,
et en piratant vos ordinateurs, l’existence de la source. Et par chance,
nous en avons trouvé une à Briançon. »
Bruno : « Nous avons longtemps envié vos pouvoirs,
et maintenant que nous avons les nôtres, nous allons nous venger.
»
Laurent : « C’est stupide, Cyril ne vous a jamais rien
fait !! »
Antoine : « Si, il nous a oubliés. »
Romain : « N’oubliez jamais que les Stone Bears existent.
Et nous serons les vainqueurs de ce tournoi. »
Tous nos amis étaient stupéfaits.
Cyril avait souvent écrit à ses anciens amis après
avoir déménagé à Gallens, mais il n’avait jamais
reçu de réponse.
Laurent : « Etranges ces types. Ils semblent avoir de la
haine envers Cyril, mais je ne comprend pas pourquoi. »
Cyril : « Moi je crois savoir. »
Xavier : « Explique-toi. »
Cyril : « Ils ont dit avoir piraté nos ordinateurs,
toute notre histoire y est fichée. De plus, à Briançon,
il n’y a aucune activité. Mis à part le ski l’hiver. Quand
ils ont vu qu’avec la source nous nous amusions beaucoup, malgré
le danger, ils nous ont enviés puis ils sont devenus jaloux, et
cela s’est transformé en haine. »
Sébastien : « Ok, mais dans les yeux de Bruno, j’ai
vu des envies de meurtre. »
Cyril : « Je sais, je l’ai vu aussi et c’est cela que je
ne m’explique pas. Bruno était mon meilleur ami. Il a du se passer
quelque chose. »
14 heure arriva très vite, l’arbitre
Sylvain s’adressa à tous les joueurs :
Sylvain : « Tous les joueurs sont priés de venir
se présenter aux tribunes pour le début de la seconde manche.
»
En plus des joueurs, il y avait de nombreux
spectateurs qui étaient venus voir le spectacle. Mais surtout, c’était
samedi et il n’y avait pas école. Tous les joueurs n’ayant pu participer
ou éliminés aux éliminatoires étaient venus
voir leurs amis.
Sylvain : « Bonjour à tous, chers spectateurs, pour
ceux qui n’ont pu assister aux épreuves de ce matin, elles seront
diffusées, comme le reste du championnat sur Canal 6, dès
demain. Pendant que les derniers participants arrivent, nos hôtesses
donnent aux joueurs une ceinture a laquelle est fixé un pistolet
infrarouge. La seconde épreuve est d’éliminer le plus d’adversaires
en 90 minutes. Mais attention, il est possible de toucher ses équipiers,
alors prenez garde. »
Mathieux : « Génial, on peut s’éliminer soi-même.
», dit-il sur un ton dégouté.
Sylvain : « La zone de combat s’étend sur près
de 10 km carrés. Avec la ceinture, nous vous donnons un plan de
la zone de combat sur laquelle est situé le point exact de début
de jeu pour chaque équipe. Le point de départ d’une équipe
reste secret pour les autres équipes. Vous avez jusqu’à quinze
heures pour vous rendre à votre point de départ. On attribue
un point lorsqu’un joueur a éliminé un adversaire. Comme
pour les éliminatoires, des caméras vous filmeront à
chaque coin et des hauts-parleurs diffuseront mes commentaires. »
Un participant : « Justement, on n’est pas là pour
t’écouter toute la journée, alors on le commence ce jeu ?
»
Le public : « Ah, ah, ah. »
Sylvain : « Oui, oui, bien sûr. Que tous les participants
prennent place sur l’aire de jeu. »
Tous les joueurs partirent au pas de course
dans la joie commune. Mais un danger guettait nos amis.
Dovak : « Rappelez vous que vous n’êtes pas ici pour
vous amuser. Vous avez une mission, alors ne me décevez pas.
»
Antoine : « Oui, maître. »
Nos amis s’étaient inscrits en se
répartissant en trois équipes : Cyril, Lionel, Mathieux,
Seb et Cassi (les Pixmen) ; Stéphane, Antony et Laurent (les Magican
Lords) ; Xavier et Cyrille (les Sex Surfeurs). Jean-Noël et Christophe
avaient été éliminés lors des éliminatoires.
Tous les participants étaient en
place et attendaient le signal de début du jeu. Xavier n’avait en
tête que le sélectionneur pour l’équipe de France,
Laurent avait un mauvais pressentiment car ses pouvoirs magiques lui permettaient
maintenant d’avoir des visions du futur par flash.
Sylvain : « Attention, le départ va être donné. Je rappelle que l’usage d’armes réelles est interdit. Au top, vous aurez 3h pour faire le maximum de points, seuls les trois meilleures équipes seront sélectionnées pour la finale. Prêt, ToooooooOP !! »
Le terrain de ce jeu était très
varié, ville, forêt, désert. Comme pour un jeu vidéo,
des options sont dispersées sur toute la zone. Gilet pare-balles,
armes magiques . . .
Les Pixmen avaient décidé
de ne pas se séparer. Ils marchaient dans la forêt, toujours
sur leur garde. Les Magican Lords s’étaient perdus dans le désert
et Xavier et Cyrille s’étaient séparés, malgré
eux, dans une ville en ruine.
Lionel : « Quel est ce bruit ? »
Sébastien : « Des tirs laser. Une autre équipe
ne doit pas être loin. »
Mathieux : « Chut, j’ai entendu quelque chose. »
Cassi : « Depuis plusieurs minutes, quelqu’un nous observe.
Préparez vous à vous mettre à couvert. »
Cyril : « Attention !! »
Cyril poussa Cassi qui tomba au sol et
tira sur une personne qui s’était jetée de la branche d’un
arbre. La cible fut atteinte et le joueur touché s’écrasa
au sol, puis disparut dans une intense lumière.
Cyril : « Ça va ? »
Cassi : « Tu pourrais prévenir. »
Sébastien : « Tous à couvert !!! »
C’était une embuscade tendue par
une équipe adverse, peut être plusieurs, qui s’étaient
liguées. Les tirs infrarouge fusaient de toute part. La riposte
ne se fit pas attendre. Les adversaires ne faisaient pas le poids, mais
malgré cela, un joueur contourna nos amis et en passant par derrière,
frappa Lionel dans l’épaule avec un couteau laser.
Lionel : « AhhhhH !! »
Cyril : « Salaud. »
Puis il tira au laser sur Cassi et le toucha
en plein estomac, avant que Sébastien ne l’élimine. Mais
tous les adversaires furent supprimés.
Cassi : « Merde, je l’avais locké, mais mon arme
n’a pas marché. »
Cyril : « Bizarre, tu t’es fait blesser et tu n’as pas
disparu ?! »
Mathieux : « Regardez, la batterie de l’arme de Cassi est
déchargée, vide. Et son énergie vitale est à
moitié. »
Sébastien : « Ok, comme dans un jeu nos munitions
ne sont pas inépuisables et on peut régler la puissance de
notre arme. Plus le tir est puissant, plus les munitions s’utilisent vite.
Les organisateurs auraient pu nous prévenir. »
Cyril : « Mais non, on doit tous découvrir par soi-même
comme dans un jeu. »
Mathieux : « Il faut vite trouver des trousses d’énergie
et des munitions. »
Pendant ce temps, dans le désert,
Stéphane, Antony et Laurent souffrent de la soif. Cela fait une
heure qu’ils marchent et ils n’ont toujours trouvé personne.
Antony : « J’ai soif, de l’eau. »
Laurent : « Je pourrais utiliser ma magie pour faire apparaître
de la glace, mais c’est contraire au règlement. »
Stéphane : « Regardez, une ville. Il y aura sûrement
de quoi nous rafraîchir !! »
Laurent : « Et des joueurs ! Soyons prudents. »
Nos amis se dirigèrent vers la ville,
qui ressemblait à une oasis que l’on peut trouver dans les déserts
d’Afrique du nord. Les habitants, les maisons, tout était semblable.
Tous trois se dirigèrent vers ce qui ressemblait à un bar.
Stéphane et Laurent s’assirent à une table pendant qu’Antony
commandait les boissons.
Soudain, un groupe de joueurs fit éruption
dans le bar et enleva Antony sous les yeux des deux autres. Le temps de
sortir du bar pour poursuivre les kidnappeurs, ils avaient disparu. Un
seul était resté pour retenir nos amis. Il tenait une épée
laser, qu’il faisait tourner dans les airs.
Stéphane : « J’ai déjà vu cette scène
quelque part ?? »
Laurent : « C’est pas le moment de rêver. »
Ils dégainèrent ensemble
leur pistolet et tirèrent simultanément dessus à pleine
puissance. L’impact fut si violent que l’adversaire fit un bond en arrière
de plusieurs mètres avant de s’écraser dans des paniers d’osier.
Laurent : « Vite, il faut les rattraper. »
Les adversaires avaient enfermé
Antony dans un des paniers, et s’enfuyaient en le portant sur leurs épaules.
Stéphane : « Vive les scénarios originaux.
»
Mais au détour d’une rue, les kidnappeurs
se mêlèrent à une foule transportant aussi des paniers
du même style. Comment trouver Laurent dans cette foule ?
Laurent : « Oh non. J’y crois pas !! On dirait le film
!!! »
Stéphane : « Ah, tu vois, toi aussi tu l’as remarqué.
»
Xavier : « Cyrille ! Où es-tu ? Je me suis paumé.
»
Cyrille : « Moi aussi, cette ville est un vrai labyrinthe.
Continuons nos chemins séparément, sinon, on risque de s’égarer
encore plus. Rendez-vous à la sortie de la ville. »
A peine eut-il fini sa phrase, que des
joueurs l’attaquèrent. Il eut juste le temps de se protéger
au coin d’un immeuble. Les tirs semblaient venir de partout et de nulle
part. Lorsque les tirs cessèrent, il essaya de regarder qui était
son assaillant. Il aperçut au coin de la rue Romain, un des anciens
amis de Cyril.
Romain : « Montre toi. De toute façon tu ne nous
échappera pas. Nous vous éliminerons les uns aprés
les autres. »
Cyrille : « Ah oui. Alors bats toi à la loyale,
sans tes pouvoirs. »
Romain : « Crève !! »
Et il projeta une boule d’énergie
d’une telle violence que même en se protégeant, Cyrille fut
projeté et s’écrasa contre un mur avant de retomber au sol.
Romain : « Nous vous tuerons les uns aprés les autres.
»
Cyrille : « Pourquoi, pourquoi ? Qu’est-ce que nous vous
avons fait ? », dit il en essayant de se relever avec peine.
Romain : « Depuis que Cyril est parti de Briançon,
il a obtenu tous ce que nous n’avons jamais eu. Des pouvoirs magiques,
mais surtout l’accès à tous les loisirs. », répondit-il
tout en se rapprochant de lui.
Cyrille : « Mais ce n’est pas sa faute si cette ville est
enclavée dans les montagnes. »
Romain : « Ne lui trouve pas d’excuses. », dit-il
en écrasant le bas de son dos avec le pied.
Cyrille : « AaaaaaahH !! », hurla-t-il de douleur.
On entendit même des os craquer.
Xavier : « Cyrille. »
En suivant les cris de douleur, Xavier
trouva enfin la rue où se trouvait Cyrille. Xavier s’élança
sur Romain et lui décocha un coup de poing derrière la nuque,
les deux mains réunies. Romain s’effondra au sol, évanoui.
Xavier : « Ça va ? »
Cyrille : « Si on veut. Mais je ne me ferai plus faire
de massages Thaïlandais. »
Romain en avait profité pour se
relever et préparer une nouvelle attaque.
Romain : « Vous avez tort de ne pas nous prendre au sérieux.
Cyril ne nous a jamais pris au sérieux. »
Cyrille : « Mais que vous a-t-il fait ? »
Xavier : « Regarde ses yeux, il semble sous l’emprise d’une
force extérieure. »
Romain : « Périssez. Transformation !! »
Sous les yeux stupéfait de Cyrille
et Xavier, Romain revêtit une armure comparable à celle des
Power Men affrontés lors des éliminatoires.
Xavier : « N’insistons pas. Il possède l’armure
de l’armée de Dovak. Il doit être sous son emprise. Nous devons
contre-attaquer. »
Tous deux lancèrent une gigaball,
mais une simple magicball de Romain suffit pour bloquer l’attaque. Aucun
des deux camps ne semblait pouvoir prendre le dessus sur l’autre.