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ROMAN
(french cyber punk novel)
Cyber Fighters
Act.1 GENESIS
-oOo-

Episode 8
"Videotron"
(le grand tournoi)
(4/6)

Stéphane : « Vite, aidez les blessés et essayez de retrouver les nôtres. »
     Les ambulances arrivèrent très vite pour les premier secours. Les pompiers étaient aussi présent pour éteindre l’incendie qui commençait à gagner les maisons avoisinantes.
Lionel : « Vite, venez m’aider, je ne retrouve pas Cyril et Cyrille. »
Xavier : « Eh, ils sont là, sous cet amas de ruines. »
     Ils eurent grande peine à les dégager, mais il y eut plus de peur que de mal : ils étaient inconscient, mais en VIE.

     La Surf Mobile évoluait à travers les décombres, en cherchant nos amis. Stéphane leur fit signe. Ils s’arrêtèrent à l’angle de la rue, et chargèrent dans le camion toutes leurs affaires, pour les mettre en lieu sûr. C’est à ce moment que les journalistes arrivèrent, comme des mouches attirées par de la m. . .
    Thierry (journaliste à Positron TV) : « Quelles ont étés vos impressions lors de ce drame ? Cela vous rappelle t’il l’accident de votre ami ? Savez vous si il y a des blessés ou des morts ? »
Lionel : « Vous nous gênez, si vous êtes là aidez nous sinon foutez le camp. »
Brice (photographe à Positron TV) : « On utilise notre droit à l’information. Les gens doivent savoir et c’est pas un petit merdeux comme toi qui nous en empêchera. »
Xavier : « Sois poli, reporter de mes deux. Vous êtes une gêne pour la société et une honte pour votre métier. Dégagez avant qu’on ne se fâche. »
     Mais leur cameraman le frappa à la tête avec sa caméra. Il s’écroula au sol sous la violence du coup.
Seb : « Espèce de . . . »
     Tous se jetèrent sur les journalistes de la chaîne de télé. Un policier s’interposa entre les deux camps pour calmer le jeu.
Le policier : « Eh, vous arrêtez et vous dégagez. On vous a déjà prévenu. »
Alain (cameraman à Positron TV) : « On n’y est pour rien. C’est eux qui ont commencé. »
Le policier : « Ne racomtez pas de conneries, je vous ai vus. Alors déguerpissez ou je vous coffre pour troubles sur la voie publique. »
Thierry : « Vous n’avez pas le droit. »
Le policier : « Je vais me gêner. Vous êtes pas des journalistes mais des vautours. Allez, dégagez. »
Brice : « Vous entendrez parler de nous. »
Le policier : « Pour ça, on vous fait confiance. »
     Ils partirent, la rage au ventre. Les journalistes de Canal 6 se trouvaient non loin de là et avaient filmé toute la scène. Le policier leur fit signe de venir.
TJ Backer (envoyé spécial de Canal 6) : « Vous acceptez de nous parler ?! »
Le policier : « Bien sur. Vous vous n’êtes pas comme ces rats. »
TJ Backer : « Quel est le bilan de cet incident ? Qui en est responsable ? »
Le policier : « Nous ne connaissons pas le responsable, mais je peux vous dire qu’il n’y a pas de victimes, seulement des blessés plus ou mois graves. »
Stéphane : « Je peux m’adresser aux téléspectateurs ? »
TJ Backer : « Bien sûr, allez y. »
Stéphane : « Je m’adresse à tous les joueurs virtuels de la planète. Ce genre d’événement risque de ne pas être le dernier. Ceci est l’oeuvre de Dovak, qui travaille pour Ostiak l’industriel. Nous avons les capacités pour affronter ces nouveaux criminels, mais il se peut que certaines fois nous ayons besoin d’aide. Si, un jour, sur votre montre du jeu Coalition vous recevez un message d’alerte rouge, c’est que nous avons besoin de tous les combattants virtuels. Et si une alerte noire est déclenchée, nous aurons besoin des habitants du monde entier pour sauver la planète. Nous espérons ne jamais avoir à nous servir de ces alertes, mais leur existence peut être utile. Nous entendrons encore longtemps parler d’Ostiak et de ses troupes virtuelles. Tous unis, nous en viendrons à bout. »
TJ Backer : « Je sais qu’ils vous ont entendus. A vous, les studios. »

     Pour passer le reste de la nuit, les organisateurs du championnat placèrent les joueurs dans les chambres vides des différents hôtels de la ville. Dés le lendemain, le président de la Fédération Française des Sports Virtuels s’adressa aux joueurs, sur Spliter FM.
Le président : « Tout d’abord, je tiens à témoigner toute ma sympathie aux blessés de l’explosion de l’hôtel. Ceci est bien un acte terroriste, les restes d’une bombe d’un type inconnu ont étés retrouvés dans les ruines. En ce qui concerne le championnat, il n’est pas annulé, tout juste repoussé de quelques jours pour permettre aux blessés de se rétablir. S’étant qualifiés, il serait injuste qu’ils ne participent pas à cause de fous. La finale nationale aura donc lieu dans trois jours, dans les mêmes conditions que prévu. Je vous remercie. »

     Nos amis étaient tous réunis dans la Surf Mobile. Le camion était assez grand pour loger tout le monde. Cela permis de libérer des chambres pour d’autres joueurs.
Mathieux : « La finale n’est pas annulée, c’est déjà ça. »
Christophe : « Ecoutez, ils vont passer le reportage sur l’incident d’hier. »

Une voix Off : « Il est 18h30 : les informations sur Canal 6 par Stéphanie. »
Stéphanie : « Bonsoir. Hier, tard dans la nuit, une bombe a explosé dans l’hôtel qui abritait les joueurs devant participer au championnat. Le reportage de nos envoyés spéciaux : TJ Backer et Grégory. . . . On me prévient que des problèmes techniques nous empêchent de diffuser notre reportage. Ce matin, le Président de la FFSV a donné une conférence de presse. Voici quelles ont été ses paroles. »
Xavier : « Vite, mets Positron TV, ils parlent de nous. »

Une voix Off : « Et tout de suite, les informations sur Positron TV. »
Pierre Constanty : « Bonsoir. Hier, l’hôtel réservé aux joueurs du tournoi national de jeux-vidéo a explosé. On dénombre de nombreuses victimes. Nos reporters : Thierry et Alain. »
Thierry : « Il semblerait que la bombe soit le résultat de joueurs ayant perdu toute lucidité aprés l’utilisation du jeu Coalition. L’un d’entre eux nous a même attaqués, alors que nous tentions de sauver une personne bloquée sous les décombres. Un policier nous a roués de coups pour avoir filmé la scène et nous a priés de partir. Je pense que ces jeux devraient être interdits. »

Lionel : « Ces mecs n’ont vraiment pas honte du ridicule. »
Cassi : « Ce qui est dangereux, c’est que des imbéciles pourraient croire ces débilités. »
Antony : « Jean-Nöel, que fais-tu ? »
Jean-Nöel : « Je téléphone à Canal 6, pour demander une interview et tenter de rectifier le tir en découvrant ce qu’est devenu le reportage et en nous faisant mieux connaître des gens. »
Cyrille : « Bonne idée, nous devons tous aller aux studios TV en costume, pour ne pas se faire reconnaître. Avec un peu de chance, on peut devenir des héros aux yeux des gens. »
 

     Le lendemain, aux studios télé de canal 6, TJ Backer attendait nos amis avec impatience. Cette interview allait être un scoop et permettrait de discréditer définitivement Positron TV.

TJ Backer : « Ah, vous voilà. Je suis heureux de faire votre connaissance. »
Lionel : « Nous devons nous faire connaître de tous les joueurs et surtout prouver à la population que nous ne sommes pas comme ces rats nous ont décrits. »
Stéphane : « A propos, qu’est devenue l’interview que vous avez faite aprés l’explosion de l’hôtel ? »
Grégory : « En fait, c’est ma faute. Alain, le cameraman de Positron TV, me l’a volé pendant que nous aidions les secours. »
TJ Backer : « Ils ont fait un montage, grâce à ce film et avec l’aide de quelques effets spéciaux, ça a donné ce que nous savons. »
Grégory : « Dépêchons nous, nous avons seulement une heure avant le journal. »
TJ Backer : « Nous tournons dans les conditions du direct, cela fera plus vrai. »

     Lorsque tout le monde fut installé et que les caméras furent mises en place, on commença l’entrevue.
TJ Backer : « Bonsoir à tous. Ce soir, un journal un peu spécial car en partie consacré aux combattants virtuels ; ces nouveaux héros. Ils sont venus trouver notre chaîne pour répondre d’un reportage truqué, diffusé sur une chaîne concurrente, et pour que nous puissions mieux les connaître. Tous d’abords, présentez-vous à nos téléspectateurs. »
Cyril : « Nous sommes les Cyber Fighters. Nous avons découvert que nous avions des pouvoirs et depuis plusieurs années, nous nous en servons pour combattre les sprites négatifs (monstres des dimensions virtuelles). Jusqu’à présent, nos ennemis ne s’en prenaient qu’à nous pour s’approprier nos pouvoirs. Mais depuis un certain temps, ils attaquent la population. C’est pour cela que vous devez connaître la situation. »
Stéphane : « Notre groupe est formé de plusieurs équipes. Lionel, Mathieux, Seb, Cassi et Cyril sont les Pixmen. Stéphane et Antony sont les Wapons. Laurent est pour l’instant le seul Magican Lords. Et Xavier, Cyrille, Jean-Noël et Christophe sont les Sex Surfeurs. »

     Ils expliquèrent la rencontre de la source, la découverte des pouvoirs. Les combats contre les monstres, Ostiak, la rencontre avec les Sex Surfeurs, leurs dossiers et l’observation des autres joueurs.

Mathieux : « Nous avons pour mission de sauver la terre des monstres virtuels et de la folie d’Ostiak. Nous avons la force de les combattre. Mais un jour, il se peut que nous ayons besoin d’aide. »
Laurent : « Nous avions étés interrogés par le journaliste TJ Backer lors de l’explosion de l’hôtel, mais les journalistes de Positron TV leur ont volé la cassette. »
Xavier : « Nous serons toujours là pour défendre la population, mais il se peut que nous ayons besoin d’aide. Les montres du jeu coalition serviront à prévenir les différents joueurs de la planète. Si nous lançons une alerte rouge, c’est que nous demandons l’aide de tous les joueurs virtuels disponibles. Et si nous lançons une alerte noire, c’est que la terre elle même est en danger et que toute la population doit se battre pour protéger la planète. »
Antony : « Nous espérons ne jamais avoir à nous servir de ces différentes alertes, mais leur présence peut sauver la terre. »
TJ Backer : « Merci à tous. Ils donneront d’autres interviews pour mieux se faire connaître et nous vous informerons de tous leurs combats. Bonsoir. »
Grégory : « Coupez. Super, c’est les journalistes de Positron TV qui auront une surprise. »

     A ce moment arriva Stéphanie, la présentatrice du journal de la chaîne.
Stéphanie : « Génial, j’ai tout suivi en régie. Je suis allé en douce à Positron TV et j’ai retrouvé la bobine. Ce soir, on les massacre. »
Cyril : « Encore merci, mais nous devons partir. Demain débute le championnat et nous devons être en forme. »
Grégory : « Nous serons là tout au long de vos matchs. Vous êtes nos favoris. »
Stéphane : « Merci. »

     Et tous repartirent pour la Surf Mobile, se reposer et s’entraîner encore un peu. Les matchs commencent dès le matin, vers 9h et la finale aura lieu vers 22h. La journée risque d’être longue.


     Le soleil était déjà haut dans le ciel, les oiseaux chantaient, une magnifique journée s’annonçait. Nos amis étaient déjà tous levés et se préparaient. Pendant que tout le monde faisait des échauffements, et revoyait certaines attaques, Christophe et Jean-Noël apportaient quelques modifications aux costumes.
Christophe : « Venez, j’ai des nouveautés à vous montrer. Tout d’abords, j’ai amélioré le renifleur. Il détecte les ennemis et les alliés. Le mot Sprite s’affiche pour Sprite négatif, Virtuel pour troupes virtuelles, Player pour joueurs ordinaire, Ludo pour un joueur qui possède le Ludo pouvoir. Avec ce mot il y a la puissance chiffrée de l’individu, son armement, le groupe auquel il appartient et son nom, s’il est dans nos dossiers. »
Xavier : « Encore mieux que les renseignements généraux !! »
Jean-Noël : « Nous avons finalement réussi à intégrer le renifleur sur nos casques. Les informations s’affichent sur la visière, à l’oeil gauche. Nous gardons le droit pour la cible de visée et la localisation visuelle des ennemis. »
Christophe : « Pour tout le monde, le médaillon est bien caché sur la montre. Seul Stéphane et Laurent doivent se séparer de leurs pouvoirs spéciaux : la bague magique et le glaive. S'ils en avaient tout de même besoin, nous les avons miniaturisés en pendentifs. »
Mathieux : « C’est l’heure, il faut y aller, avant que la foule et les journalistes n’envahissent la place. »

     Ils discutaient tout en marchant dans les rues de la ville.
Sébastien : « Comment ça se passe aujourd’hui ? »
Lionel : « Il y a une première manche où l’on va jouer normalement devant un écran. La seconde manche se déroulera dans le jeu Coalition, mais avec des pistolet infrarouge. Ce sera la partie la plus physique. La troisième et dernière manche se déroulera comme une partie de paintball. »

     Il arrivèrent sur la place de la tour Eiffel. Il y avait déjà beaucoup de monde. Les meilleurs joueurs du pays étaient là. Les plus redoutables étaient les Anglais.
Sylvain : « Je demande l’attention de tous les joueurs. Vous devez vous présenter à l’accueil avec la cartouche qui vous a été remise lors des éliminatoires. Surtout ne la perdez pas, tous vos scores, équipiers, statistiques et renseignements divers y seront inscrits et vous serviront jusqu’en finale mondiale. Et même plus tard, elle vous servira de carte d’identité lors de contrôles ou bien de carnet dans lequel vous pourrez mémoriser toutes les informations concernant vos loisirs et performances vidéo ludiques. »
Cassi : « Cool, un vrai journal de bord. »

     Toute notre joyeuse équipe alla s’inscrire, puis ils attendirent le début des combats.
Sylvain : « Tous les matchs et les instants forts seront diffusés sur écran géant, un autre écran affichera les scores et le tout sera diffusé en simultané sur Canal 6. Ce soir, aprés la finale, Spliter FM organise une gigantesque soirée dans toutes les rues de la ville. Des hauts parleurs ont étés placés dans tous les coins de rue et tous les dernier tubes nous feront danser jusqu’à l’aube. Nous vous attendons nombreux. »

     Il rêgnait sur cette place une agitation et une tension extrême. Stéphane souhaitait déjà être à ce soir pour pouvoir danser toute la nuit.
Sylvain : « Il est maintenant dix heures. La première manche du tournoi peut commencer. Il y a 87 villes qui ont participé aux éliminatoires et il y a 30 joueurs par ville. Il y aura donc 87 matchs. Que le premier participant de chaque ville veuille bien se présenter sur l’estrade. »
 

     Stéphane était le premier de la liste. Il rejoignit 86 autres joueurs sur l’estrade.
Sylvain : « Cette première manche se disputera sur le jeu Coalition Turbo. C’est une version spéciale de Coalition qui réunit tous les jeux de combat créés à ce jour. Chaque participant pourra choisir un personnage et trois pouvoirs magiques, qui appartiennent ou non au personnage choisi. Puis chaque participant disputera un combat en beat-them’all contre tous les ennemis des jeux. Messieurs, à vos machines. »

     Stéphane choisit le personnage d’un catcheur avec comme pouvoir les boules de feu, la téléportation et le coup de pied en marteau pilon. Lorsque tous les participant eurent fini leurs choix, la partie commença. Les ennemis arrivaient par vagues de cinq ou six et à la fin d’un niveau, une vague de dix adversaires vous tombait dessus. Le but de cette manche était de faire le plus grand nombre de points.
Sylvain : « Le représentant de Paris est en tête. Suivi par Marseille et Toulouse. Mais Albi fait une superbe remontée. »
     Les dix minutes furent très intenses en massacre d’ennemis et en retournements de situation. Puis l’arbitre siffla la fin de la partie.
Une voie Off : « Voici les scores de cette première manche : 1er : Paris avec 1.000.230 pts, 4ème : Albi avec 999.650 pts . . . »

La voie Off : « Que tous les joueurs de la première manche insèrent leur cartouche dans la fente de la borne de jeu pour mémoriser leur score. »
Sylvain : « Que le second groupe vienne prendre place. »
Laurent : « C’est bien. J’aurais pas fait mieux. »
Stéphane : « Faites attention dans le choix du personnage, il doit être rapide et puissant. Vos réflexes feront le reste. »
 

     Tous nos amis passèrent leur tour, les uns après les autres. Les scores étaient très impressionnants, les joueurs eux-mêmes n’en revenaient pas. Ce qui prouve que lorsqu’on est motivé, cela nous met dans un état second et tout devient possible.
 

     A la fin de la première manche, on fit le classement des joueurs, puis le total des points par équipe. Nos amis étaient en bonne position, mais l’équipe d’Antoine les talonnait de près :
 

Classement des joueurs
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1er : Fréderic (Paris), 1.000.230 pts
2nd : Seb (Albi), 1.000.200 pts
. . .
5ème : Grégoire (Paris), 1.000.050 pts
. . .
9ème : Bruno (Grenoble), 1.000.000 pts
. . .
10ème : Cyril (Albi), 999.850 pts
11ème : Stéphane (Albi), 999.650 pts
12ème : Laurent (Albi), 999.600 pts
13ème : Antoine (Grenoble), 999.580 pts
. . .
17ème : Romain (Grenoble), 999.050 pts
. . .
20ème : Antony (Albi), 998.950 pts
21ème : Xavier (Albi), 950.960 pts
22ème : Mathieux (Albi), 940.000 pts
. . .
25ème : Lionel (Albi), 930.730 pts
26ème : Cyrille (Albi), 920.990 pts
56ème : Cassi (Albi), 200.965 pts
. . .
200ème : Julien (Lyon), 200.155 pts
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3000ème : Richard (Syonville), 5.260 pts
Classement des équipes
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1er : Les Pixmen (Albi), 4.071.745 pts
2nd : Les Stone Bears (Grenoble), 2.998.630 pts
3ème : Les Magican Lords (Albi), 2.998.200 pts
4ème : Paris VIII (Paris), 2.000.280 pts
5ème : Les Sex Surfeurs (Albi), 1.871.950 pts
. . .
400ème : Les Mega Clones (Dijon), 26.580 pts
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 

Sylvain : « Ces premiers résultats sont surprenants. La seconde manche aura lieu à 14h. N’oubliez pas que le recruteur pour l’équipe nationale de France a les yeux rivés sur vous et que seuls les meilleurs seront choisis pour entrer dans l’équipe. »

Xavier : « Qu’est ce que c’est ce truc ? »
Cyril : « Ils se servent du tournoi pour recruter des joueurs et créer des équipes dans les différent pays du monde pour organiser des matchs de sports virtuels. Ils pensent avoir plus de succès que les sports traditionnels. »
Mathieux : « Pour faire partie des sélectionnables il faut s’inscrire à l’accueil. »
Xavier : « Je reviens dans une minute », dit-il en se dirigeant à toute vitesse vers les juges pour s’inscrire.
     Sur la liste, peu de joueurs s’étaient inscrit. La liste devait contenir seulement une trentaine de noms. Xavier remarqua qu’Antony s’était inscrit.

     Nos amis commençaient à s’éloigner lorsque Antoine et son équipe les abordèrent.
Antoine : « Alors Cyril, on dit plus bonjour à ses copains ? »
Cyril : « Salaud, c’est toi qui a éliminé Jean-Noël !! »
Antoine : « Il fallait bien un perdant. »
Xavier : « Mais qui êtes vous ? »
Bruno : « Cyril, tu ne nous reconnais vraiment pas ? Nous avons changé à ce point !! »
     Cyril les regarda perplexe, puis la stupéfaction s’empara de lui.
Cyril : « Vous ?!? »
Stéphane : « Tu connais ces mecs ? »
Cyril : « Oui, mais ils ont bien changé. Les amis que je connaissais étaient sympa et loyaux. Pas eux, ils ont éliminé Jean-Noël. »
Antoine : « Je me présente, Antoine. Mes coéquipiers sont Bruno et Romain. Avec Cyril nous étions les meilleurs amis en 6ème. Puis il a déménagé et ne nous a plus donné de nouvelles. »
Romain : « Nous avons appris à la télévision, et en piratant vos ordinateurs, l’existence de la source. Et par chance, nous en avons trouvé une à Briançon. »
Bruno : « Nous avons longtemps envié vos pouvoirs, et maintenant que nous avons les nôtres, nous allons nous venger. »
Laurent : « C’est stupide, Cyril ne vous a jamais rien fait !! »
Antoine : « Si, il nous a oubliés. »
Romain : « N’oubliez jamais que les Stone Bears existent. Et nous serons les vainqueurs de ce tournoi. »

     Tous nos amis étaient stupéfaits. Cyril avait souvent écrit à ses anciens amis après avoir déménagé à Gallens, mais il n’avait jamais reçu de réponse.
Laurent : « Etranges ces types. Ils semblent avoir de la haine envers Cyril, mais je ne comprend pas pourquoi. »
Cyril : « Moi je crois savoir. »
Xavier : « Explique-toi. »
Cyril : « Ils ont dit avoir piraté nos ordinateurs, toute notre histoire y est fichée. De plus, à Briançon, il n’y a aucune activité. Mis à part le ski l’hiver. Quand ils ont vu qu’avec la source nous nous amusions beaucoup, malgré le danger, ils nous ont enviés puis ils sont devenus jaloux, et cela s’est transformé en haine. »
Sébastien : « Ok, mais dans les yeux de Bruno, j’ai vu des envies de meurtre. »
Cyril : « Je sais, je l’ai vu aussi et c’est cela que je ne m’explique pas. Bruno était mon meilleur ami. Il a du se passer quelque chose. »

     14 heure arriva très vite, l’arbitre Sylvain s’adressa à tous les joueurs :
Sylvain : « Tous les joueurs sont priés de venir se présenter aux tribunes pour le début de la seconde manche. »

     En plus des joueurs, il y avait de nombreux spectateurs qui étaient venus voir le spectacle. Mais surtout, c’était samedi et il n’y avait pas école. Tous les joueurs n’ayant pu participer ou éliminés aux éliminatoires étaient venus voir leurs amis.
Sylvain : « Bonjour à tous, chers spectateurs, pour ceux qui n’ont pu assister aux épreuves de ce matin, elles seront diffusées, comme le reste du championnat sur Canal 6, dès demain. Pendant que les derniers participants arrivent, nos hôtesses donnent aux joueurs une ceinture a laquelle est fixé un pistolet infrarouge. La seconde épreuve est d’éliminer le plus d’adversaires en 90 minutes. Mais attention, il est possible de toucher ses équipiers, alors prenez garde. »
Mathieux : « Génial, on peut s’éliminer soi-même. », dit-il sur un ton dégouté.
Sylvain : « La zone de combat s’étend sur près de 10 km carrés. Avec la ceinture, nous vous donnons un plan de la zone de combat sur laquelle est situé le point exact de début de jeu pour chaque équipe. Le point de départ d’une équipe reste secret pour les autres équipes. Vous avez jusqu’à quinze heures pour vous rendre à votre point de départ. On attribue un point lorsqu’un joueur a éliminé un adversaire. Comme pour les éliminatoires, des caméras vous filmeront à chaque coin et des hauts-parleurs diffuseront mes commentaires. »
Un participant : « Justement, on n’est pas là pour t’écouter toute la journée, alors on le commence ce jeu ? »
Le public : « Ah, ah, ah. »
Sylvain : « Oui, oui, bien sûr. Que tous les participants prennent place sur l’aire de jeu. »
 

     Tous les joueurs partirent au pas de course dans la joie commune. Mais un danger guettait nos amis.
Dovak : « Rappelez vous que vous n’êtes pas ici pour vous amuser. Vous avez une mission, alors ne me décevez pas. »
Antoine : « Oui, maître. »
 

     Nos amis s’étaient inscrits en se répartissant en trois équipes : Cyril, Lionel, Mathieux, Seb et Cassi (les Pixmen) ; Stéphane, Antony et Laurent (les Magican Lords) ; Xavier et Cyrille (les Sex Surfeurs). Jean-Noël et Christophe avaient été éliminés lors des éliminatoires.
     Tous les participants étaient en place et attendaient le signal de début du jeu. Xavier n’avait en tête que le sélectionneur pour l’équipe de France, Laurent avait un mauvais pressentiment car ses pouvoirs magiques lui permettaient maintenant d’avoir des visions du futur par flash.

Sylvain : « Attention, le départ va être donné. Je rappelle que l’usage d’armes réelles est interdit. Au top, vous aurez 3h pour faire le maximum de points, seuls les trois meilleures équipes seront sélectionnées pour la finale. Prêt, ToooooooOP !! »

     Le terrain de ce jeu était très varié, ville, forêt, désert. Comme pour un jeu vidéo, des options sont dispersées sur toute la zone. Gilet pare-balles, armes magiques . . .
     Les Pixmen avaient décidé de ne pas se séparer. Ils marchaient dans la forêt, toujours sur leur garde. Les Magican Lords s’étaient perdus dans le désert et Xavier et Cyrille s’étaient séparés, malgré eux, dans une ville en ruine.

Lionel : « Quel est ce bruit ? »
Sébastien : « Des tirs laser. Une autre équipe ne doit pas être loin. »
Mathieux : « Chut, j’ai entendu quelque chose. »
Cassi : « Depuis plusieurs minutes, quelqu’un nous observe. Préparez vous à vous mettre à couvert. »
Cyril : « Attention !! »
     Cyril poussa Cassi qui tomba au sol et tira sur une personne qui s’était jetée de la branche d’un arbre. La cible fut atteinte et le joueur touché s’écrasa au sol, puis disparut dans une intense lumière.
Cyril : « Ça va ? »
Cassi : « Tu pourrais prévenir. »
Sébastien : « Tous à couvert !!! »
     C’était une embuscade tendue par une équipe adverse, peut être plusieurs, qui s’étaient liguées. Les tirs infrarouge fusaient de toute part. La riposte ne se fit pas attendre. Les adversaires ne faisaient pas le poids, mais malgré cela, un joueur contourna nos amis et en passant par derrière, frappa Lionel dans l’épaule avec un couteau laser.
Lionel : « AhhhhH !! »
Cyril : « Salaud. »
     Puis il tira au laser sur Cassi et le toucha en plein estomac, avant que Sébastien ne l’élimine. Mais tous les adversaires furent supprimés.
Cassi : « Merde, je l’avais locké, mais mon arme n’a pas marché. »
Cyril : « Bizarre, tu t’es fait blesser et tu n’as pas disparu ?! »
Mathieux : « Regardez, la batterie de l’arme de Cassi est déchargée, vide. Et son énergie vitale est à moitié. »
Sébastien : « Ok, comme dans un jeu nos munitions ne sont pas inépuisables et on peut régler la puissance de notre arme. Plus le tir est puissant, plus les munitions s’utilisent vite. Les organisateurs auraient pu nous prévenir. »
Cyril : « Mais non, on doit tous découvrir par soi-même comme dans un jeu. »
Mathieux : « Il faut vite trouver des trousses d’énergie et des munitions. »
 

     Pendant ce temps, dans le désert, Stéphane, Antony et Laurent souffrent de la soif. Cela fait une heure qu’ils marchent et ils n’ont toujours trouvé personne.
Antony : « J’ai soif, de l’eau. »
Laurent : « Je pourrais utiliser ma magie pour faire apparaître de la glace, mais c’est contraire au règlement. »
Stéphane : « Regardez, une ville. Il y aura sûrement de quoi nous rafraîchir !! »
Laurent : « Et des joueurs ! Soyons prudents. »
     Nos amis se dirigèrent vers la ville, qui ressemblait à une oasis que l’on peut trouver dans les déserts d’Afrique du nord. Les habitants, les maisons, tout était semblable. Tous trois se dirigèrent vers ce qui ressemblait à un bar. Stéphane et Laurent s’assirent à une table pendant qu’Antony commandait les boissons.
     Soudain, un groupe de joueurs fit éruption dans le bar et enleva Antony sous les yeux des deux autres. Le temps de sortir du bar pour poursuivre les kidnappeurs, ils avaient disparu. Un seul était resté pour retenir nos amis. Il tenait une épée laser, qu’il faisait tourner dans les airs.
Stéphane : « J’ai déjà vu cette scène quelque part ?? »
Laurent : « C’est pas le moment de rêver. »
     Ils dégainèrent ensemble leur pistolet et tirèrent simultanément dessus à pleine puissance. L’impact fut si violent que l’adversaire fit un bond en arrière de plusieurs mètres avant de s’écraser dans des paniers d’osier.
Laurent : « Vite, il faut les rattraper. »
     Les adversaires avaient enfermé Antony dans un des paniers, et s’enfuyaient en le portant sur leurs épaules.
Stéphane : « Vive les scénarios originaux. »
     Mais au détour d’une rue, les kidnappeurs se mêlèrent à une foule transportant aussi des paniers du même style. Comment trouver Laurent dans cette foule ?
Laurent : « Oh non. J’y crois pas !! On dirait le film !!! »
Stéphane : « Ah, tu vois, toi aussi tu l’as remarqué. »
 

Xavier : « Cyrille ! Où es-tu ? Je me suis paumé. »
Cyrille : « Moi aussi, cette ville est un vrai labyrinthe. Continuons nos chemins séparément, sinon, on risque de s’égarer encore plus. Rendez-vous à la sortie de la ville. »
     A peine eut-il fini sa phrase, que des joueurs l’attaquèrent. Il eut juste le temps de se protéger au coin d’un immeuble. Les tirs semblaient venir de partout et de nulle part. Lorsque les tirs cessèrent, il essaya de regarder qui était son assaillant. Il aperçut au coin de la rue Romain, un des anciens amis de Cyril.
Romain : « Montre toi. De toute façon tu ne nous échappera pas. Nous vous éliminerons les uns aprés les autres. »
Cyrille : « Ah oui. Alors bats toi à la loyale, sans tes pouvoirs. »
Romain : « Crève !! »
     Et il projeta une boule d’énergie d’une telle violence que même en se protégeant, Cyrille fut projeté et s’écrasa contre un mur avant de retomber au sol.
Romain : « Nous vous tuerons les uns aprés les autres. »
Cyrille : « Pourquoi, pourquoi ? Qu’est-ce que nous vous avons fait ? », dit il en essayant de se relever avec peine.
Romain : « Depuis que Cyril est parti de Briançon, il a obtenu tous ce que nous n’avons jamais eu. Des pouvoirs magiques, mais surtout l’accès à tous les loisirs. », répondit-il tout en se rapprochant de lui.
Cyrille : « Mais ce n’est pas sa faute si cette ville est enclavée dans les montagnes. »
Romain : « Ne lui trouve pas d’excuses. », dit-il en écrasant le bas de son dos avec le pied.
Cyrille : « AaaaaaahH !! », hurla-t-il de douleur. On entendit même des os craquer.

Xavier : « Cyrille. »
     En suivant les cris de douleur, Xavier trouva enfin la rue où se trouvait Cyrille. Xavier s’élança sur Romain et lui décocha un coup de poing derrière la nuque, les deux mains réunies. Romain s’effondra au sol, évanoui.
Xavier : « Ça va ? »
Cyrille : « Si on veut. Mais je ne me ferai plus faire de massages Thaïlandais. »
     Romain en avait profité pour se relever et préparer une nouvelle attaque.
Romain : « Vous avez tort de ne pas nous prendre au sérieux. Cyril ne nous a jamais pris au sérieux. »
Cyrille : « Mais que vous a-t-il fait ? »
Xavier : « Regarde ses yeux, il semble sous l’emprise d’une force extérieure. »
Romain : « Périssez. Transformation !! »

     Sous les yeux stupéfait de Cyrille et Xavier, Romain revêtit une armure comparable à celle des Power Men affrontés lors des éliminatoires.
Xavier : « N’insistons pas. Il possède l’armure de l’armée de Dovak. Il doit être sous son emprise. Nous devons contre-attaquer. »
     Tous deux lancèrent une gigaball, mais une simple magicball de Romain suffit pour bloquer l’attaque. Aucun des deux camps ne semblait pouvoir prendre le dessus sur l’autre.
 
 

To Be Continued ...


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