.
.
.
^
.
0
00000
00000
_______________
ROMAN
(french cyber punk novel)
Cyber Fighters
Act.1 GENESIS
-oOo-

Episode 7
"Videotron"
(le grand tournoi)
(3/6)

       Le moment du départ arriva assez vite.
 Les Pixmen étaient maintenant cinq, avec l’arrivée de Cassi, mais il en manquait encore deux. Stéphane avait durement entraîné Antony. Peut être ce regain de violence était-il causé par le fait qu’il ne devait avoir que deux équipiers. Laurent, s’entraînait intensivement à la pratique de nouvelles formules magiques. Tout ce petit monde avait fait de gros progrès en bien peu de temps.

     Les Cyber Fighters étaient déjà à la gare d’Albi. Cyril et Lionel feuilletaient les magazines de jeux-vidéo, Mathieux regardait les derniers mangas sortis à la librairie. Antony s’était endormi sur un banc, car la veille Stéphane l’avait entraîné jusqu’à une heure tardive. Quand aux autres, ils attendaient patiemment l’arrivée du train.
     C’est seulement quinze minutes avant le départ de ce dernier qu’arrivèrent les Sex-Surfeurs.
Xavier : « Alors, prêts pour aller à Paris ? »
     Il portait une chemise Hawaiienne, un bermuda et des chaussures de sport. Toute la gare éclata de rire.
Sébastien : « Xavier, on ne va pas en vacance à la plage. »
Cyril : « A part quelques habits pour sortir le soir, on n’a pris que des vêtements sans importance. Avec les combats, on va se salir et je crains que ta chemise n’y résiste pas. »
Cyrille : « Allez lui faire comprendre. On essai de l’en convaincre depuis sept heure ce matin. »
Christophe : « Pour lui on va à la chasse aux filles. »
Laurent : « Mais tu marches !! », lui dit-il en le voyant avec une canne.
Christophe : « La dernière opération s’est très bien passée. Avec un peu de rééducation, je retrouverai pratiquement la même agilité. »
Jean-Noël : « On a une surprise pour vous. Christophe et moi avons travaillé sur un nouveaux gadget : le renifleur. »
Seb : « Le quoi ? »
Jean-Noël : « Le renifleur ressemble à un petit transformateur électrique. Il permet de détecter le nombre de joueurs à cinq cent mètres à la ronde, avec leur puissance, si ils ont le ludo pouvoir et le nom de leur groupe. »
Stéphane : « Le ludo pouvoir ? »
Christophe : « C’est le nom que nous avons donné au pouvoir de la source. Ludo, c’est pour ludique et pouvoir pour la force. Comme on affronte des sprites et qu’on se bat dans les mondes virtuels, les noms collent à la perfection. »
Le chef de gare : « Le train à destination de Toulouse, va partir dans dix minutes. A tous les voyageurs, veuillez monter prendre vos place. »

     Tous nos amis montèrent dans le train, à l’exception de Christophe et Jean-Noël, qui ne participaient pas à la finale nationale. Avant le départ, ils échangèrent leurs derniers mots.
Xavier : « Vous nous rejoignez à Paris avec la Surf Mobile. »
Jean-Noël : « Sans problèmes. On aura de vos nouvelles à la radio. »
Mathieux : « A la radio !! Ils vont parler de nous sur la radio nationale ? »
Xavier : « Oui et non. Sur une radio nationale, oui. Mais connue, non. Une nouvelle station vient d’ouvrir : Spliter. Infos et astuces sur les jeux vidéo, l’informatique, les mangas, le cinéma, la musique. Et cette radio couvrira entièrement la finale nationale et le championnat continental. Ce n’est pas une chaîne de télé mais c’est déjà ça. »
Cyrille : « J’ai entendu dire qu’une chaîne de télé du style de cette radio était en préparation. Mais à l’échelle mondiale, traduite en toutes les langues, diffusant infos, reportages, séries et films. Le tout sur un seul et unique sujet : la culture cyber. »
 

     Sur ces mots, le train démarra. Nos amis se dirent une dernière fois au revoir par les fenêtres de leur wagon.
Christophe : « Allez, en voiture. De la route nous attend. »

Mathieux : « C’est génial, un wagon complet pour tous les joueurs d’Albi qui participent à la finale. »
Xavier : « Et Antoine est là aussi. »
Lionel : « Cyril, à quoi tu pense ? »
Cyrille : « Je pensais à Antoine. Il ressemble à un vieux copain. Mais je ne me rappelle plus qui. »
Cassi : « N’y pense plus, on a un tournoi à gagné. Et on est aussi là pour s’amuser. »
     Le train filait à vive allure. Arrivé à Toulouse, le wagon des joueurs doit se détacher du train pour être raccordé à un autre, qui parcourra toute la moitié ouest de la France pour prendre les wagons de toutes les grandes villes qui participent au tournoi, et les amener à Paris. Un autre train fait de même pour la moitié est de la France.
 

Le journaliste de la Radio Spliter : « Bonjour, chers et premiers auditeurs. Bienvenue sur Spliter, le première radio du monde cyber. Je m’appelle Andrew, je serai le commentateur de tous les tournois de jeux vidéos officiels, ou non, que couvrira cette station. La musique sera assurée par notre DJ Max. Nous vous proposerons tous les styles de musiques cyber : dance, grove, jungle, space, dream, techno, hard-core, rap, game-musique et de la musique faite sur ordinateur par des pirates. Les informations seront assurées par Mathilde et les rubriques astuces par Benoit. Et on commence en musique avec le dernier morceau de dance qui cartonne. »
Jean-Noël : « Max ! »
Christophe : « Andrew ! En voilà qui savent se recycler. »
Jean-Noël : « Au moins, ils sont retournés dans le droit chemin. Il n’auront pas gâché leur vie pour Double-C. »
 

     Dans le train, la radio Spliter était diffusée sur les hauts parleurs du wagon, et un écran de télévision diffusait en continu les programmes de la chaîne Canal 6. Cette chaîne de télévision ne diffuse que des feuilletons américains de qualité à grand succès, des films de cinéma et quelques séries animées japonaises. Elle diffuse aussi une émission cyber sur les jeux vidéo et l’informatique, mais celle-ci ne dure qu’une demie heure, trois fois par semaine. Si le projet de la chaîne de télé cyber aboutissait, ce serait un sérieux concurrent car le C.S.A n’aurait aucune influence sur elle (puisque ce serait une chaîne internationale) et diffuserait des programmes sans censure ; ce que Canal 6 ne peut faire. L’exclusivité des droits de diffusion des championnats est donc une bonne chose qui mettrait les deux chaînes à égalité.

Xavier : « Il paraît que Spliter FM et Canal 6 se sont associés ? »
Sébastien : « Oui, les matchs de championnats, les clips musicaux et les films en prime time seront diffusés en simultanés sur les deux. »
Lionel : « Enfin quelque chose qui profite plus aux spectateurs qu’aux patrons. »

Le conducteur du train : « Nous allons bientôt arriver à Toulouse. Votre wagon sera raccroché au Speed-Express dès notre arrivé et votre prochaine destination sera Bordeaux. Je vous souhaite un bon voyage. »
Cassi : « Bordeaux ! Combien ce train comptera t'il de wagons à notre arrivée ? »
Cyrille : « Il y a un  wagon par ville. Le train devrait en contenir une vingtaine. »
Antony : « Ça en fait du monde pour ce tournoi !! »

     Deux minutes plus tard, le train entrait en gare de Toulouse et le wagon d’Albi rejoignait celui de Toulouse au Speed Express. Tous les wagons prévus pour ce train seraient identiques et contiendraient les mêmes installations. Il y a un wagon pour la ville principale de chaque département. Le Speed Express (qui s’occupe de la moitié ouest de la France) comptera quarante wagons, le Valley Express (qui se charge de la moitié est de la France) en aura quarante et un. Quant au train du Nord, il en comptera seulement huit. Pour les habitants de la région Parisienne, ils devront utiliser leurs propres moyens.

Le chef de gare : « Le Speed Express en direction de Bordeaux va partir. Attention à la fermeture automatique des portières. Veuillez vous éloigner de la voie. »

     Et le train spécial démarra. Il comptait déjà six wagons pour la région Midi Pyrénées. Il y avait deux locomotives : une à l’avant pour tirer, et l’autre à l’arrière pour pousser. Lorsque le train aura ses quarante wagons, ces deux locomotives ne seront pas de trop pour pouvoir avancer.

Mathieux : « Si je compte bien, il y aura près de trois mille participants. »
Stéphane : « Nous risquons d’avoir de la concurrence sérieuse cette fois ci. »
Lionel : « Regardez ! Canal 6 diffuse les meilleurs moment des tournois des autres pays d’Europe.
Le présentateur : « Le moins que l’on puisse dire, c’est que les joueurs des autres pays donneront du fil à retordre à nos champions. Les Allemands sont bons en sport, les Anglais en combat, les Italiens en tir et les Espagnol en plate forme. »
Cassi : « Regardez-ça ! C’est à vous dresser les cheveux sur la tête. »

     Soudain, le wagon fut secoué par une force inconnue, comparable à un tremblement de terre.
Xavier : « Qu’est-ce que c’est ? »
Antony : « Regardez, nous sommes attaqués par des monstres des pixel. Je vais enfin pouvoir essayer mes pouvoirs. »
Cyrille : « Une seconde. Ce ne sont pas des monstres dangereux, mon détecteur de dit que nous sommes face à un jeu ordinaire. »
Seb : « Génial ton truc. On saura quand les force du mal nous attaquent et quand on a affaire à un jeux vidéo. »

     Nos amis revêtirent leur armures officielles de Coalition. Des indiens et des cow-boys attaquaient le train. On se serait cru dans un western.
Laurent : « C’est un exercice de tir. Utilisez vos laser, plutôt que des boules d’énergie : c’est plus précis. »
Cyril : « Il en vient de partout. »
Stéphane : « Ce doit être une mise à l’épreuve pour pimenter notre voyage. »
Antony : « Super, on arrivera à Paris complètement fatigués. »

     Les balles fusaient de toute part. Les points de chaque joueur étaient enregistrés, mais ils ne le savaient pas. Soudain, on entendit un bruit de tôle sur le toit du wagon.
Antony : « Il y en a sur le toit. »
Stéphane : « Eh, attends !! »
Cyril : « C’est un bon entraînement pour lui, laisse le faire. Et concentre toi plutôt sur ces cavaliers si tu ne veux pas te faire éliminer. »

     Antony arriva à l’extérieur du wagon.
     Il grimpa par l’échelle jusqu’au toit. Le vitesse du train provoquait un déplacement d’air qui l’empêchait de garder correctement l’équilibre. Lorsqu’il réussit à rester sur ses deux jambes sans tituber, il leva la tête pour voir ses adversaires. Se tenaient devant lui un cow-boy et deux indiens.
     Il tira deux coups de laser vers le cow-boy. Un des deux tirs ne fit qu’un trou dans le toit du train et l’autre le toucha en pleine poitrine. Il fut éjecté hors du train, attiré par les courants d’air. Un indien lui lança une hache. Heureusement, elle n’atteingnit pas sa cible. Une boule d’énergie suffit pour désintégrer cet adversaire.
     Le second indien préféra l’approche directe, il se jeta sur Antony. Un combat au corps à corps s’engagea. Le lieu était dangereux pour ce genre de combat, le toit du train était très étroit. Les deux adversaires roulaient sur la tôle. L’indien prit le dessus. Notre ami se retrouva sur le dos, la tête qui penchait dans le vide. Mais Antony le projeta en le poussant avec sa jambe. L’indien atterrit sur le dos. Il concentra sa force dans ses mains, qu’il joignit. Il se jeta sur son adversaire, qui venait juste de se relever, encore abasourdi et lui envoya ses mains réunies dans la mâchoire.
Antony : « Ondo Squasher !! »
     L’indien fut soulevé par la force du coup et fut éjecté du train, avant de s’écraser au sol. Victorieux, il retourna avec le reste de l’équipe.

     De retour dans le wagon :
Xavier : « Alors, ce premier combat ? »
Antony : « Du gâteau. »
Stéphane : « Et cette puissance que j’ai ressentie. Tu ne t’es pas servi de l’armure de la source ? »
Antony : « Non, juste du ludo pouvoir. Aucun danger que les autres n’aient vu quoi que ce soit. On ne fait pas de différence avec un jeu virtuel. De plus, j’ai pu m’entraîner à mon attaque spéciale. »
Mathieux : « Son attaque spéciale ?! »
Stéphane : « Oui, pendant notre entraînement, il a voulu créer une attaque spéciale qui lui soit propre. Tous les héros de jeux de combats en possèdent plusieurs. C’est drôle que vous n’en développiez pas pour les Cyber Fighters, me dit-il lors de entraînement pour le tournoi. Pendant un essai de mise au point, il a mal contrôlé son tir et j’ai reçu l’attaque de plein fouet. Elle est d’une telle puissance, qu’on a l’impression d’être frappé par une onde de choc sonore. Il l’appela Ondo-Squasher. »

     Le conducteur du train interrompit la conversation en s’adressant à tous les joueurs :
Le conducteur : « Cher passagers, vous venez de subir un test de puissance qui va permettre aux organisateurs du championnat de connaître vos capacités pour pouvoir faire plusieurs séries de joueurs de force équivalente et rendre les matchs plus équilibrés. Nous allons arriver à Bordeaux dans un quart d’heure. Par esprit sportif et pour préserver la surprise, je vous demanderais de ne pas mettre les nouveaux arrivants au courant. Merci. »

     Nos amis reprirent leur occupations d’avant l’attaque. La télévision, toujours branchée sur Canal 6, diffusait toujours les images des tournois nationaux des autres pays, qui avaient commencé bien plus tôt. Puis, ce fut l’heure des feuilletons du soir. Une nouvelle série spatiale venait de débuter depuis une semaine et était déjà un succès d’audience : Black Stuck. Nos amis stoppèrent toutes activités pour suivre les aventures interplanétaire de ces nouveaux héros.

     Black Stuck était le nom du capitaine d’un vaisseau intergalactique qui s’était égaré dans un trou noir et s’était éloigné des centaines de millions d’années lumière de la terre. Ils recherchaient désespérément un moyen de retourner sur terre en essayant de survivre face aux dangers de l’espace, quand il apprirent que le trou noir ne les avait pas seulement propulsés à plusieurs milliards de kilomètres, mais aussi dans une autre dimension, un autre univers.
 

     Le voyage dura deux jours ainsi. Et un matin, le train arriva à la gare de notre chère capitale.
Le conducteur : « Chers voyageurs, vous voilà à destination. Un guide vous attend sur le quai, il y en a un pour chaque ville. J’espère que le voyage aura été agréable et vous attends pour le retour. Bon jeu. »
     Le temps de reprendre ses bagages et de descendre du train, le guide pour les représentants de la ville d’Albi les attendait déjà aux portes du wagon.
Jérémy : « Bonjour, j’espère que vous avez fait bon voyage. Je m’appelle Jérémy et je serai votre guide tout au long de ce tournoi. Mais avant de visiter un peu notre belle capitale, nous allons passer à l’hôtel pour déposer vos bagages. »
Xavier : « Parfait, vous porterez mes bagages je vous prie », dit-il en le recouvrant d’une montagne de valises. »
Jérémy : « Je ne suis pas le groom de service », répondit-il sur un ton excédé, avec une grosse bosse sur le tête.
     Tous le monde se mit à rire.
     Puis, une voix dans un haut parleur, annonça l’arrivée d’un train :
La voix : « Le Valley Express, en provenance de Marseille, va arriver, quai numéro deux. Le train du Nord est annoncé avec un retard d’une heure et arrivera à quinze heures, quai numéro trois. »

     Puis tout ce petit monde se dirigea vers la sortie. Les journalistes les y attendaient, prêts à dégainer appareils photo, micros et caméras. Parmi eux, les journalistes de Canal 6, Spliter FM et leurs concurrents : Positron TV. Leurs confrères les surnommaient les vautours, les vampires, les charognards ou bien encore les trasheurs. Ce dernier surnom leur allait le mieux car, tels des éboueurs, ils recherchaient les infos à sensation, morbides, violentes. Les meurtres, arrestations de criminels en direct et la violence urbaine étaient leur unique source d’image.

Thierry (journaliste à  Positron TV) : « Les voilà, prépare la camera. Messieurs les Cyber Fighters, comment sentez vous ce tournoi ? Votre ami, blessé lors des éliminatoires, est-il mort, paralysé ? »
Xavier : « Espèce de cafard. Vous vous servez du malheur des gens pour vous enrichir et faire de l’audience. Le C.S.A devrait censurer votre chaîne. »
Stéphane : « Si vous tentez d’importuner un seul combattant de ce tournoi, vous aurez affaire à nous », dit-il en le soulevant par le col de la chemise.
TJ Backer (envoyé spécial de Canal 6) : « Je sens qu’il va y avoir du sport. Médiatiquement, nous devons montrer une bonne image de ces hommes. Ce vermines n’hésiteront pas à les descendre en flamme, ce soir, au journal. »
Grégorie (cameraman à Canal 6) : « Je sens que les images non truquées de leur arrivée seront utiles. Il sont capables de faire un montage, pour se venger de l’affront qu’ils viennent de subir. »
Jérémy : « Nous voici à l’hôtel. Dans une demi-heure, nous partons visiter la ville. »

     Nos amis entrèrent dans l’hôtel. C’était un établissement de luxe. Il y avait des tapis et de la moquette partout, un lustre en cristal. Au rez de chaussée se trouvait le salon, la salle à manger, la boîte de nuit et la salle de jeu. Les chambres se trouvaient aux étages.
Xavier : « Est ce que quelqu’un a vu Christophe et Jean-Noël ? »
Cyril : « Non, il ne tarderont pas. A cette heure-ci il y a des embouteillages, à cause de la rentrée du travail. »
Lionel : « Eh, les mecs. Vous trouvez pas que ce lieu ressemble à quelque chose de déjà vu ? »
Mathieux : « Si, cet endroit ressemble à l’hôtel que l’on a détruit dans le jeu de Double-C. Encore des économies faites par la production. »
Cyril : « Mais c’est stupide, on n’est pas héros d’une série télé, mais d’un roman ??!?!! »
Xavier : « Ce voyage m’a épuisé. Je vais me reposer. On se revoit au repas de ce soir. » Et s’adressant au maître d’hôtel : « Pouvez-vous dire à Christophe et Jean-Noël de me rejoindre dans ma chambre, dès leur arrivée ? »
Le maître d’hôtel : « Bien sûr, monsieur. »
Antony : « Avec Stéphane et Laurent, je vais visiter la ville. »
Seb : « Cassi, Mathieux ; si on allait à la chasse aux petites Parisiennes ? »
Cassi et Mathieux : « Ouais !! »
     Et ils partirent, à la chasse au sexe opposé.
Lionel : « Je vais à la salle de jeu, tu viens avec moi. On va se défouler sur une bonne partie de simulation de course. »
Cyril : « Je te rejoins dans dix minutes, j’ai un truc à faire. Eh, Cyrille. J’ai besoin de ton aide. Je voudrais vérifier quelque chose. »
 
 
 

     Xavier arriva dans sa chambre et s’écroula sur son lit. Dans chaque chambre de l’hôtel, il y avait quatre lits, télé, magnétoscope et console de jeux vidéo au choix.
Xavier : « Qu’y a t’il à la TV, maintenant ?  »
 

Canal 6
  12h00 : Clips, bandes annonces de films, génériques de fin de jeux
  14h00 : Cyber Fighting (championnat de France)
  17h00 : 100 Cartoons à l’heure
  18h00 : Trucs et astuces
  18h30 : Informations
  19h00 : Capitaine Black Stuck
  20h00 : La Famille folle dingue
  20h30 : Soirée cinéma (film + reportages)
  22h30 : Oh, Tokyo !! (mangas sans censures)
  00h00 : Clips (en simultané sur Spliter FM)
  05h00 : Arrêt des programmes
____________________
Soirée cinéma :
               lundi : science fiction
               mardi : humour
               mercredi : policier/thriller/action
               jeudi : gore/horreur/épouvante
              vendredi : kid cartoon
              samedi : cyber
              dimanche : grand spectacle/karaté/catastrophe
Oh, Tokyo :
              lundi : karaté
              mardi : policier
              mercredi : gore
              jeudi : combat,
              vendredi : divers
              samedi : divers
              dimanche : charme

Xavier : « Mais c’est l’heure de Black Stuck ! »
     Il alluma le poste de télévision sur la chaîne n°6 et s’installa confortablement sur son lit. Mais au lieu que ce soit le générique de la série qui ne commence après les publicités, un message s’inscrivit à l’écran.
Une voix : « Nous nous excusons auprès de nos téléspectateurs, mais le tournage de la série Capitaine Black Stuck a été interrompu pour commencer celui du long métrage pour le cinéma. Ne possédant pas d’épisodes inédits, nous sommes dans l’obligation de faire une rediffusion complète des 78 épisodes. Nous débutons dès ce soir avec le premier épisode de la série. Le téléfilm pilote (inédit en France) sera diffusé lundi soir. Bonne soirée. »
Xavier : « Chouette, dès ce soir, je m’en fais la collection complète. Vite, une cassette vidéo. »
     Xavier eut juste le temps d’enclencher une cassette, que la série commençait.
 
 

La TV : « Et maintenant, voici les aventures du Capitaine Black Stuck. »

La voix Off : « En 2515, sur la planète terre, le béton et l’acier des gratte-ciels ont totalement recouvert la surface de la planète. La race humaine a déjà colonisé plusieurs autres planètes du système solaire : Mars, qui est un vrai paradis verdoyant et sans pollution, la lune qui sert d’immense décharge à la terre et Mercure, planète en pleine expansion économique, où la révolution industrielle bat son plein. Pour protéger la race humaine, qui vit maintenant en paix, a été créé le Visco-Patrol. C’est une police intergalactique chargée de faire respecter l’ordre et la justice sur les différentes planètes habitées par l’homme. Les Endosiens sont des humains qui ont été bannis de la terre, après une tentative de prise de pouvoir raté et ont émigré vers Uranus. Même si ils ne sont pas en prison, le climat de cette planète est difficile pour l’homme et leur vie est une longue souffrance. Par tous les moyens, ils essaient de se venger en détruisant les nouvelles colonies. Un seul homme est à même de nous protéger : le Capitaine Black Stuck. Il a juré l’extermination de cette race. Il dirige un vaisseau spatial qui sillonne la voie lactée pour détruire les Endosiens. Parmis ses équipiers figurent le docteur O’Brayan, l’informaticien Eprom, Randi : le chef des communications et Louis : le navigateur (un ancien militaire). »

Louis : « Commandant, nous arrivons près de Mars. Le cargo industriel que nous devons protéger est en vue. »
Black Stuck : « Bien. Randi, mettez moi en communication avec leur commandant. »
Randi : « Tous de suite capitaine. Le commandant du cargo est en ligne, capitaine. »
Black Stuck : « Commandant du cargo XB-04, ici le capitaine Black Stuck. »
Le Commandant : « Je vous reçois capitaine, parlez. »
Black Stuck : « Le gouvernement de Mars m’a chargé de votre protection. Les Endosiens projetteraient d’attaquer votre navire. »
Le Commandant : « Merci capitaine, ces brigands ont déjà pillé et détruit trois de mes navires. Si je n’effectue pas cette livraison, ma société risque d’être en faillite. »
Black Stuck : « Ne vous en faites pas, ils ne peuvent rien contre un vaisseau de cette taille. »
Eprom : « Capitaine, une flotte de vaisseaux Endosien approche de la planète. »
Black Stuck : « Louis, armez les canons laser. Même si ce ne sont pas des vaisseaux de guerre, nous ne devons pas prendre de risques. »
Randi : « D’après leur radio, ils ont l’accord pour atterrir sur la planète. Ils disent être un vaisseau scientifique. »
Black Stuck : « Méfions nous. »
Eprom : « Capitaine, les ordinateurs nous indiquent que ce sont des vaisseaux de guerre qui ont étés modifiés. Leur appareils possèdent des armes. »
Louis : « Même un vaisseau scientifique peut en être équipé pour se défendre. »
Eprom : « Crois tu qu’un vaisseau scientifique possède des canons laser et des désintégrateurs nucléaires ? »
Randi : « Capitaine, leur radio donne l’ordre à toute leur flotte d’attaquer le cargo. »
Black Stuck : « Louis, feu à volonté sur ces appareils. Il ne doit y avoir aucun survivant. »
     En quelques minutes, les rebelles furent décimés et le cargo atterrit sans problème sur Mars.
Black Stuck : « Bravo Louis, bien visé. On peut rentrer sur terre maintenant. »
     Et tout l’équipage du Sillyus repart pour de nouvelles aventures, à travers l’univers.

__________
THE END









     Pendant ce temps, quelque part dans la circulation :
Jean-Noël : « Tu va l’avancer ta grosse caisse, oui !! »
Christophe : « Calme toi. Ce n’est pas cela qui va arranger la situation. D’après la radio, c’est la même chose tout autour de Paris. Nous sommes en plein chassé croisé des départs en vacances et à ça se rajoute la sortie du travail. »
     Les claksons des voitures hurlaient de toutes part. Les injures fusaient entre les différents automobilistes qui commençaient à s’énerver.
Jean-Noël : « J’espère qu’ils n’auront pas besoin du matériel du camion. »
Christophe : « Allume la radio, plutôt. »
Mathilde : « Les informations ; bonsoir. Ce matin, les trains amenant les joueurs qui participeront à la finale nationale, sont arrivés à la gare. Nous avons appris de la bouche de ses équipiers, que Christophe, le joueur blessé lors des éliminatoires allait mieux et que les médecins avaient de grand espoirs quand à ses chances de remarcher. On vient de me faire parvenir une dépêche qui me prévient de l’évasion de Valentin et de ses équipiers, les Power Men, de la prison d’Alcatraz. Si vous aperceviez ces criminels, ne faites rien vous même ; ils sont armés et dangereux. Prévenez la police. »
Christophe : « Il ne manquait plus que ça !! »
 

     Cyril et Cyrille étaient allés dans la boîte de nuit. Cyril pensait que si cet hôtel était bien celui qui avait été détruit dans le monde virtuel de Double-C, seul ce dernier aurait pu le matérialiser sur terre.
Cyril : « Si c’est bien ce que je pense, il est capable de transformer cette baraque en gigantesque bombe pour pouvoir tous nous détruire en même temps. »
Cyrille : « On devrait peut être prévenir les autres. Unis, nous aurions plus de force. »
Cyril : « Non, cela risquerait de mettre toute la population en danger. »
 

     Pendant ce temps, Mathieux, Seb et Cassi étaient partis à la chasse aux filles. Mais jusqu’à présent, leurs résultats étaient nuls.
Mathieux : « Si ça continue comme ça, je rentre à l’hôtel. »
Seb : « On n’a qu’à aller dans un sex shop ; pour délirer. »
Cassi : « La dernière fois que nous y sommes tous allés, un de nous a failli y rester. »
Mathieux : « Rentrons dans ce bar pour boire un verre, puis rentrons à l’hôtel, nous devons être en forme pour demain. De rudes combats nous attendent. »
 

Jérémy : « Et voici la tour Eiffel. Autre fois, redoutée, c’est maintenant le monument le plus visité de cette ville. »
Antony : « J’ai un mauvais pressentiment. Je sens que quelque chose de grave se prépare. »
Laurent : « Ce doit être le stress à cause des compétitions de demain ! »
Stéphane : « Moi aussi, je suis mal à l’aise ce soir. Restons sur nos gardes. »
 

     Alors que la plupart de nos héros sentaient le danger, Lionel s’amusait tranquillement à la salle de jeu de l’hôtel. Pendant qu’il jouait à une simulation de course de voiture, la foule s’était attroupée autour de lui pour le voir battre le record de France.
Une jeune spectatrice : « Il est incroyable ce type. Il semble connaître à l’avance tous les obstacles. »
Un spectateur : « Attention, il va battre le record de France. »
La machine : « Félicitations, vous êtes le premier joueur à atteindre le score de dix millions de points. Entrez votre nom. »
     Mais au moment où il allait inscrire son nom, il y eut des éclairs bleus, tout autour de la machine. Lionel se souvint de la borne, dans le Bee Bop Arcade et se jeta à terre, en protégeant sous lui un jeune enfant. A la surprise de toute la foule, le jeu vidéo explosa dans une gerbe de feu, déclenchant un incendie dans l’hôtel.
 

     Mais en se retournant, ils aperçurent une porte 3D-AV qui venait de s’ouvrir, dans laquelle on pouvait voir toute une armée de monstres de pixels, zombies, revenants, fantômes et autres cyborgs de combats se dirigeant sur terre.
Cyrille : « Ce que tu craignais vient de se produire. »
Cyril : « Vite, rejoignons Lionel à la salle de jeux. »
 

     Lorsqu’ils arrivèrent dans la salle de jeux, Lionel avait déjà fort à faire, et se démenait contre plusieurs cyborgs de combats.
Lionel : « Vous tombez bien, un petit coup de main serait le bienvenu. »
     Aussitôt dit, aussitôt fait. Quelques prises de karaté et plusieurs boules d’énergie suffirent à réduire en cendres les gêneurs.
Cyril : « Vite, la situation est urgente. Lionel, fais sortir toutes les personnes de l’hôtel. Cyrille, trouve Xavier et sortez toutes nos affaires, pour les protéger d’une éventuelle explosion. Moi, je préviens les autres de nous rejoindre. »
 

     Mais le reste de l’équipe était déjà bien occupé.
     Stéphane, Laurent et Antony se battaient sous la tour Eiffel. Les gens hurlaient et couraient dans tous les sens pour tenter d’échapper aux monstres.
     Quand à Mathieux, Seb et Cassi, ils se retrouvèrent tous seuls dans le bar complètement dévasté par les cyborgs. Tous les clients avaient fuit et après avoir fait le ménage, ils s’offrirent une boisson aux frais de la maison.

     Puis, alors que les combats n’étaient pas terminés dans toutes les rues, la voie d’Ostiak s’adressa à tous nos héros, les autres joueurs du championnat et les habitants de la ville :
Ostiak : « Bonjours à tous, je me présente ; Ostiak, chef des armées virtuelles de Dovak. J’espère que la petite surprise de ce soir vous aura fait plaisir. Cyber Fighters, j’ai appris que vous aviez de nouveaux amis. N’espérez rien, nous pouvons vous retrouver n’importe où sur terre et nous vous détruirons. Tous les joueurs de cette planète ne pourront rien contre notre puissance. Nous détruirons tous ce qui symbolise la culture cyber sur cette planète. Et coup pour coup, vous avez détruit ma base médiévale, je détruis votre hôtel. Ah, ah, ah. »

     Et l’instant d’après, on aperçut de tous points de la région, une gigantesque explosion en direction de l’hôtel.
Stéphane : « NOooooN !! »
Antony : « C’est pas vrai. »
Laurent : « Vite, il faut aller les aider. »
 

Christophe : « Merde ! »
Jean-Noël : « Il faut sortir de ce bourbier. Et vite. »
 

     Quand Mathieux, Seb, Cassi, Stéphane, Laurent et Antony arrivèrent sur les lieux, il ne restait plus que des ruines de l’hôtel. L’explosion avait été si puissante que plusieurs pâtés de maisons avoisinantes avaient étés soufflés comme des fétus de paille.
 
 

To Be Continued ....


-
POWERED by