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ROMAN
(french cyber punk novel)
Cyber Fighters
Act.1 GENESIS
-oOo-

Episode 6
"Videotron"
(le grand tournoi)
(2/6)

      L’arbitre : « Mon Dieu, il vient de se passer un terrible accident. Le joueur Christophe vient d’être projeté par une fenêtre et s’est écrasé sur la chaussée. »
     Tous nos amis se précipitèrent vers Christophe.
Lionel : « Il est . . . »
Xavier : « Non, je sens son pouls. »
Cyril : « Ne le touchez pas, ne le bougez pas. On pourrait le tuer. »
Stéphane : « Eh, toi, l’arbitre. Tu pourrais appeler une ambulance, plutôt que de faire tes commentaires débiles. »
L’arbitre : « Heu, tout . . . tout de suite Monsieur. »
 

     Dans les cinq minutes qui suivirent, l’ambulance arriva et Christophe fut emmené au bloc opératoire. Mais personne ne put le suivre car les médecins ne voulurent pas qu’ils montent dans l’ambulance. Ils regardèrent le véhicule s’éloigner avec leur ami blessé, l’air impuissant.

     Au même moment, apparut à la porte d’entrée du magasin Jérôme. Et ses trois associés sautèrent du trou de la baie vitrée, fait par Christophe.
Jérôme : « Alors, comment va votre ami ? », demanda t’il ironiquement.
     Tous se retournèrent, le regard plein de fureur.
Cyrille : « Tu vas crever. »
Cyril : « Fabrice, Arnaud. Qu’est-ce que vous faites là ? »
Lionel : « Andy, tu es dealer. Vous êtes tous pitoyables. »
Fabrice : « Mais ça rapporte et c’est amusant. »
Stéphane : « Vous l’aurez voulu. Transformons nous. »

     Après s’être transformés, nos amis eurent la mauvaise surprise de les voir revêtir une armure semblable à la leur.
Jérôme : « Surpris, hein ! »
Fabrice : « Vous n’êtes plus les seuls à posséder une armure de combat. »
Arnaud : « Vous vous rappelez de la montre que vous a volée Dovak. Eh bien voilà l’armure des ténèbres crée par Decker. »
Fabrice : « Et je n’ai pas utilisé toute ma puissance contre votre ami. »
Andy : « Ostiak nous a chargés d’une mission : SUPPRIMER TOUS LES CYBER FIGHTERS. »
Fabrice : « Vous ne nous connaissez peut être pas, nous, les Power Men. Mais vous connaissez notre chef : Valentin, que vous avez expédié à Alcatraz. »
L’arbitre : « Chers téléspectateurs, vous assistez à la même scène que moi et j’en suis sans voix. »
     D’un geste de la main, Arnaud envoya une boule d’énergie qui détruisit la caméra.
Arnaud : « Et maintenant tu es sans vue. Ah, ah. »
L’arbitre : « Le malotru vient de détruire la caméra de surveillance. Le temps qu’une équipe technique se rende sur place, je vous propose de nous intéresser aux autres combats. »
Jérôme : « Nous pouvons enfin nous battre avec nos véritables pouvoirs. »
Xavier : « Je me charge de Jérôme, nous avons un compte à régler. »
Cassi et Cyrille : « Nous, de Fabrice. »
Lionel : « Je m’occupe d’Andy. »
Seb et Mathieux : « On se charge d’Arnaud. »
Cyril : « Et nous, on se bat contre qui ? »
Jérôme : « Double-C a suivi votre conseil. Il a créé une armée de cyborgs de combat. Soldats apparaissez !! »
     Une dizaine de robots sortirent du sol. Ils ressemblaient physiquement à Double-C.
Cyrille : « A l’attaque !!! »

     Cyrille et Cassi exécutèrent un double direct, qui envoya Fabrice dans la vitrine d’un magasin, qui vola en éclat. Il contre-attaque aussitôt par une suite de boules d’énergie qui firent exploser une partie du bitume de la route.
     Le combat le plus violent est sans doute celui de Xavier et Jérôme. Les coups de chacun d’eux provoquaient des ondes de chocs presque aussi importantes que le passage du mur du son.
     Cyril, Laurent, Stéphane et Jean Noël avaient fort à faire avec les cyborgs qui utilisent leur supériorité en nombre pour les affronter. Mais l’idiotie de ces soldats est aussi leur faiblesse. La puissance de leur pouvoirs leur permet de les supprimer en quelques coups de poings et boules d’énergie.
     De loin, la scène ressemblait à un champ de bataille lors d’une guerre, mais ici, il en était autrement.

Arnaud : « Salamendry. »
     Arnaud venait d’exécuter une incantation magique qui eut un effet étrange sur nos amis : le costume disparut et les pouvoirs de la source semblaient bloqués.
Cyril : « Que se passe t’il ? »
Stéphane : « Un pouvoir magique d’Arnaud. »
Laurent : « Il désintègre nos armures et annule les pouvoirs de la source. »

Jérôme : « Alors surpris ? »
Fabrice : « Vous êtes à notre merci. »

     Cyril, Lionel, Mathieux, Seb, Laurent, Stéphane et Jean-Noël furent rapidement mis KO sans la protection du costume. Xavier, sous l’effet de surprise, ne prit pas garde à Jérôme, qui lui donna un coup de poing à la nuque qui lui fit perdre connaissance.
Andy : « Vous n’êtes plus que deux, alors rendez-vous et laissez nous prendre les médaillons. »
Cassi : « Tu peux toujours rêver, sale vipère. »
Cyrille : « Vous avez fait du mal à nos amis, et l’un d’eux est à l’hôpital. On ne vous le pardonnera jamais. »
     Cassi et Cyrille se mirent en colère et un signe différent apparut sur le front de chacun d’eux.
Xavier : « Non. Allez-vous en. Vous allez vous faire tuer. »
     C’est à ce moment qu’une explosion d’énergie provoqua une tempête dans la rue. Ils concentrèrent leurs énergies dans leurs mains et les placèrent en avant.
Tous deux : « Giga-Ball. »
     Deux Méga-Ball additionnées donnent une Giga-Ball. Les Cyber Fighters n’y sont encore jamais arrivés et Cyrille et Cassi y sont parvenus tellement leur tristesse et leur colère sont grandes.
     La puissance de l’énergie était si importante que Jérôme traversa la vitrine d’un magasin, Fabrice et Arnaud furent projetés contre un mur et Andy propulsée à prés de cinquante mètres plus loin dans la rue.

     Ils rassemblèrent toute cette vermine, qu’ils ficelèrent et bâillonnèrent.
Cyrille : « Vous rejoindrez bientôt votre chef. »
Cassi : « Eh, arbitre du dimanche. Vous ne pouvez pas nous voir, mais vous pouvez nous entendre, non ? Alors, appelez la police : nous avons un cadeau pour eux. »
 

     Cinq minutes plus tard, lorsque nos amis eurent repris leurs esprits, ils repartirent. Le championnat n’était pas fini.

     Lorsque l’équipe télé arriva avec la police, ils ne trouvèrent que ruines et désolation. Sur une surface de cinq cent mètres carrés, on aurait pus croire qu’il y avait eu une guerre nucléaire. Les équipes des Cyber Fighters et des Sex-Surfeurs avaient disparu, seuls les quatre criminels étaient assis par terre, ligotés, au milieux de cette vision apocalyptique.
L’arbitre : « Chers téléspectateurs, vous assistez comme moi à la découverte de ce paysage d’apocalypse. Les Cyber Fighters et les Sex Surfeurs sont probablement repartis ; car il reste encore dix minutes de combat. »
Le cameraman : « J’ai jamais vu un tel spectacle. Terrifiant !! »
Un policier : « Allez, vous allez rejoindre votre chef », dit t’il en leur passant les menottes, pendant que son collègue leur retirait les montres.
Jérôme : « Eh, laissez nos montres tranquilles ! »
L’autre policier : « Les Cyber Fighters nous ont prévenus. Nous devons vous les retirer et vous enfermer dans la seule prison qui puisse vous retenir : Alcatraz. »
Fabrice : « On se vengera. »
 

L’arbitre : « Je rappelle à tous nos concurrents encore en compétition qu’il ne reste plus que 10 minutes de combat. »
Sébastien : « Il faut faire vite. Il reste encore 42 joueurs en course. »
Mathieux : « Il faut donc éliminer encore 12 joueurs si nous voulons être sélectionnés. »
L’arbitre : « Je viens d’obtenir les scores de tous les participants et malgré la panne de caméra, les ordinateurs continuaient à totaliser les points des Cyber Fighters et des Sex-Surfeurs. Et la surprise est grande au vu des scores. Premier : Cyrille et Sébastien C, ex-aequo avec 98 points, Xavier : 82 pts, Cyril : 81 pts, Séphane : 80 pts, Laurent et Jean-Noël ex-aequo avec 75 pts, Cyril, Lionel, Mathieux et Sébastien T sont ex-aequo avec 72 pts. Le joueur suivant, Antoine, est seulement à 25 pts. Hallucinant. »
Lionel : « Au moins on sait a quoi s’en tenir. »
Xavier : « Que tout le monde se sépare. Eliminez le plus de joueurs et rendez-vous sur le podium. Nous irons à l’hôpital pour prendre des nouvelles de Christophe. »

     Et sur ces mots, ils prirent chacun une route différente avec en vue un seul but : le podium pour chacun des Cyber Fighters et Sex Surfeurs en hommage à Christophe. La motivation était grande et les adversaires ne tenaient pas deux minutes face à nos héros.
L’arbitre : « C’est incroyable ! Le nombre de participants diminue à vue d’oeil. Il ne reste plus que 38, non 37. Ouah, il reste 32 joueurs et leur nombre est encore en chute. »
Cyril : « Super, on n’aura même pas à être départagés par les scores. »
Xavier : « Christophe, tiens bon, on arrive. »

L’arbitre : « Attention, plus que cinq minutes de jeu et toujours 32 joueurs en course, non 31. »
Xavier : « A tous les cyber combattants. Il ne reste plus qu’un adversaire de trop. »
Stéphane : « Courage, nous touchons au but. »

     C’est à ce moment que Xavier et Antony se trouvèrent face à face.
L’arbitre : « Il ne reste que 31 joueurs. Qui va fléchir au dernier moment ? Il ne reste que deux minutes. »
Antony : « Tu m’as humilié ! »
Xavier : « Ne me force pas à t’éliminer inutilement. »
Antony : « T’inquiète pas pour moi, je saurai me défendre. »
     Les deux adversaires s’observaient sans bouger. Le vent soufflait dans leurs cheveux et la lune éclairait cette scène duélique.
L’arbitre : « Il ne reste plus que trente secondes de jeu et toujours 31 joueurs. »
     De la sueur perlait sur le front d’Antony. Xavier se décida et attaqua, Antony l’imita. Ce coup de pied sauté allait être fatal à un des deux adversaires.
L’arbitre : « Cinq, quatre, trois, deux, un, zéro. Oui, un joueur vient d’être éliminé juste avant la fin du compte à rebours. »
     Xavier et Antony atterrirent sur le sol, un genou à terre. Ils restaient là, accroupis, sans faire un geste. Aucun des deux n’avait osé frapper son adversaire lors du saut et l’éliminer inutilement. Quel était donc ce joueur qui venait de se faire éliminer ?
 

     Dans une rue sombre de la ville, un homme s’écroula, frappé dans le dos. C’était Jean-Noël. Il venait d’être lâchement supprimé par Antoine.
     Chez tous nos amis, c’est la consternation.
L’arbitre : « J’invite donc tous les joueurs sélectionnés sur le podium du camion du tournoi. »

Xavier : « Veux tu bien te joindre à nous ? Tu es un super adversaire, je m’étais trompé sur ton compte. »
Antony : « Moi aussi, je t’avais pris pour une brute sans sentiment. J’avais tort. »
     Et les deux nouveaux amis s’éloignèrent ensemble en direction du podium.

     Tous les vainqueurs de ce premier tournoi étaient présents sur le podium du camion. Les Cyber Fighters, les Sex Surfeurs et les vingt autres joueurs, dont Antoine, étaient présents.
L’arbitre, s’adressant à Cyrille et Cassi : « Vous avez fait le plus gros score de ce championnat. Un petit mot ? »
Cyrille : « Nous dédions notre victoire à notre ami Christophe. »
L’arbitre : « C’est magnifique. Pour ceux qui ne seraient pas au courant, je rappelle que Christophe a été gravement blessé par une bande de criminels maintenant emprisonnés à Alcatraz. »
     Tous le public était ému et applaudissait.
L’arbitre : « Voici donc le moment que vous attendez tous : la remise des prix. Tous les vainqueurs recevront un sac à dos contenant une médaille (au dos seront inscrits votre score et votre place), une montre plus puissante pour la finale du championnat de France, une cartouche qui vous servira de carte d’identité tout au long du tournoi et une cassette vidéo contenant tous vos combats personnels. Revenez demain chercher vos lots et vous inscrire pour la finale nationale. Bonne nuit à tous. »

     Le discours fini, tous nos amis se rendirent à l’hôpital pour prendre des nouvelles de Christophe. Même Jean-Noël et Antony sont venus, bien qu’ils ne le connaissent pas très bien.
     Ils arrivèrent à l’accueil à bout de souffle :
Xavier : « On vous a amené un blessé grave du tournoi de jeu vidéo, dans quelle chambre est-il ? »
L’infirmière : « Il est encore en salle d’opération; Je vous préviendrai lorsque le chirurgien aura terminé. »

     Pour nos amis, commença une interminable attente. Puis un médecin s’avança vers nos héros.
Le médecin : « Vous êtes de la famille ? »
Xavier : « Nous sommes ses amis. »
Cyrille : « Comment va t’il ? »
Le médecin : « Il est hors de danger. »
     Ce fut une explosion de joie dans la salle d’attente de l’hôpital. Mais cette bonne humeur fut de courte durée.
Le Médecin : « Mais il y a un problème. »
Mathieux : « Hein ?! »
Le Médecin : « Lorsque votre ami a été projeté contre le mur et que la chaise a explosé, des morceaux de bois ont traversé ce que vous appelez le costume et se sont logés près de la colonne vertébrale. Ces copeaux menaçaient de percer une artère, nous avons été obligés de les lui extraire ; mais les vertèbres ont été touchées et il risque de perdre l’usage de ses jambes. »
Cassi : « Pouvons nous le voir ? »
Le médecin : « Pas avant demain. Il est encore sous l’anesthésie de l’opération et il doit se reposer. Si vous voulez dormir, il y a des lits dans la salle des familles. »
Seb : « Merci, je crois que la nuit sera longue. »
Xavier : « Demain, prévenez nous lorsqu’il sera réveillé. »
 

     Dès le lendemain matin, à sept heures :
Le Médecin : « Monsieur, votre ami est réveillé. Vous pouvez aller le voir. »
Xavier : « Oh, bien. »
 

     Il entra dans la chambre avec précaution et vit son ami assis sur le lit. Il regardait les informations à la télé. Un fauteuil roulant près du placard.
Xavier : « T’es réveillé ? », demanda t’il timidement derrière la porte.
Christophe : « Allez, arrête tes manières et vient là que je vous félicite. Je vous ai vus aux infos. Mais où sont les autres ? »
Xavier : « Ils dorment là haut. On est restés toute la nuit à attendre que tu te réveilles. »
Christophe : « Tu sais, mes jambes . . . »
Xavier : « On sait, le médecin nous a tous mis au courant. »
     Christophe éclata en sanglots dans les bras de Xavier. Un instant plus tard, toute l’équipe débarqua dans la chambre. Tous saluèrent les uns après les autres Christophe.
Christophe : « Alors, vous êtes près pour la finale à Paris ? »
Stéphane : « Plus que jamais, et même si tu ne joue pas, tu viens avec nous. »
Seb : « Eh, il est l’heure d’aller s’inscrire et prendre nos récompenses. »
Xavier : « Chris, habille toi, on a l’autorisation du médecin. Tu viens avec nous. »
 

     Le camion était toujours au beau milieu de la place. La foule était encore plus nombreuse que la veille. Le reportage diffusé aux informations nationales n’y était pas étranger. Lorsque nos amis arrivèrent sur la place, c’est sous un salve d’applaudissements qu’ils furent accueillis.
L’arbitre : « Et voilà le reste de nos héros, il ne manquait plus qu’eux. »
     Nos amis montèrent sur le podium. Christophe resta au milieu de la foule, surveillé par une infirmière.
L’arbitre : « Tenez, voici vos récompenses, et voici le bureau pour s’inscrire à la finale. Devant le succès remporté par ce tournoi, les organisateurs ont décidé de renouveler cette opération chaque année. Et cela, même si n’a pas lieu de championnat national. »
     Dans le public, c’est le délire.
L’arbitre : « Le tournoi national aura lieu à Paris dès le 15 août. Un train spécial transportera les participants de tous le sud ouest vers la capitale. Les horaires et correspondances sont sur vos billets. »
Le public : « Christophe, Christophe, Christophe, Christophe. »
L’arbitre : « Mais je vois que notre ami Christophe est dans le public. Mademoiselle l’infirmière, faites le monter sur le podium, je vous prie. »
     Il accéda au podium sous les ovations du public. L’infirmière poussait son fauteuil roulant vers l’arbitre.
L’arbitre : « Au nom des organisateurs de ce tournoi et de tous vos amis, je vous remets la médaille du héros. Sans ces criminels, vous seriez sur ce podium avec vos amis. Il est juste que vous obteniez cette récompense, qui sera remise chaque année à un joueur perdant et méritant. »
     Dans le public, l’émotion est à son comble.
L’arbitre : « Je vous dis donc à dans un mois. Entraînez-vous bien, et que le meilleur gagne. »
Cyril : « Nous devons surveiller cet Antoine de plus près. »
Xavier : « Je m’en charge. »
Stéphane : « On se réunit tous chez Xavier juste avant le départ. Nous devons nous préparer. »


     Un mois s’est presque écoulé. Il ne reste plus qu’une semaine avant le jour du départ.
     Comme prévu, nos amis arrivent les uns après les autres chez Xavier.

Cyril : « Où se trouve Xavier », demande t’il à Christophe, qui était en train de classer des dossiers.
Christophe : « Dans la salle des ordinateurs. »
Xavier : « Entre, Cyril. Regarde ça. On attendait plus que toi. J’ai ouvert un nouveau dossier pour répertorier tous les symboles qui apparaissent sur les élus. »
Cyril : « Oui et alors. Nous les connaissons, et vous aussi. Il y en a trois. Un rond pour ceux de mon équipe, un triangle pour Stéphane et un carré pour Laurent. »
Xavier : « Oui, mais ce que je ne vous ai pas dit, c’est que pendant que vous étiez tous assommés, pendant le combat contre Jérôme et ses hommes, il est apparu un signe sur le front de Cyrille et Cassi. Celui de Cassi était un rond. Il est donc de ton équipe. Mais pour Cyrille, cela ressemblait à un S ou un F, mais déformé. »
Cyril : « Donc, il y a une autre équipe de combattants qui aurait des pouvoirs comme nous ? »
Cyrille : « Nous connaissons l’histoire de votre source. C’est pour cela que nous visitons toutes les grottes aux alentour d’Albi depuis presque un mois. Et je pense avoir trouvé. Cette grotte ne figure pas sur les cartes récentes. Je ne l’ai répertorié que sur des relevés datant de près de vingt ans. »
Xavier : « Prépare la Surf-Mobile, repérage d’une grotte. »
Christophe : « Ok. »

Lionel : « La surf mobile ? »
Xavier : « Oui, pour les grand déplacements, elle est très pratique. On l’a trouvée à la décharge, mais lorsqu’elle sera réparée, elle nous servira de moyen de locomotion et de point de réparation, lieu de renseignement, base pour le championnat. Jean-Noël fera la maintenance et Christophe nous fournira les indications nécessaires sur les jeux affrontés et les joueurs rencontrés. »
Sébastien : « Super l’idée d’une base mobile. »
 

     En une heure, il furent sur les lieux de la grotte. Les Sex-Surfeurs souhaitaient trouver une grotte pour avoir leurs propres pouvoirs et les Cyber Fighters voulaient savoir s'il était possible que d’autres personnes puissent posséder les pouvoirs de la source.

     Il pénétrèrent dans la grotte avec appréhension. Au bout de dix mètres, la surprise : brouillard et température de 30 degrés.
Xavier : « Coïncidence ? Je ne crois pas. »
Stéphane : « J’ai l’impression que notre famille est plus grande que ce qu’on croyait. »

     Puis, après le brouillard, la pièce avec la même végétation, la même fontaine et le même coffre. Xavier ouvrit très facilement le coffre. A l’intérieur, pas de vieux livres, juste un seul et unique médaillon. Christophe, avec sa chaise roulante, n’avait pu entrer dans la grotte. Antony lui décrivait tout par talkie walkie.
Xavier : « Seulement un seul médaillon !? »
Christophe : « Xavier, regarde au dos. Sur les médaillons de Cyril, Laurent et Stéphane, il y a gravé le signe de leurs élus respectifs. »
     Effectivement, un signe était gravé.
Stéphane : « Fais voir. »
Mathieux : « Encore un nouveau signe. »
Lionel : « Et de quatre. »
Cyrille : « Nouveau signe, oui, mais pas inconnu. Lors du combat contre Jérôme et ses hommes, Xavier a vu ce signe apparaître sur mon front et le signe de Cyril sur le front de Cassi. »
Cassi : « Pourquoi on ne m’a rien dit ? »
Cyril : « On n’était pas sûr. »
Jean-Noël : « Place le sur ta montre, voir si elle t’est destinée. »
Laurent : « Une seconde. Regardez le trou que j’ai trouvé, creusé dans la roche. Le signe du médaillon y est inscrit. Cyril, cette marque était-elle dans notre grotte ? »
Cyril : « J’en sais rien, tout s’était passé si vite. »

     Xavier fixa la médaille sur l’empreinte murale et au bout de plusieurs seconde, une lumière bleue s’échappa par les fentes entre le mur et le médaillon. Puis cette lumière dessina la forme d’une porte. Finalement, la lumière disparut.
Xavier : « Qu’est-il censé nous arriver, maintenant ? »
Stéphane : « Aucune idée, nous n’avons pas été dans cette situation. »

     Tous s’approchèrent de ce qui ressemblait maintenant à une porte secrète. Xavier essaya de la forcer, mais elle semblait peser une tonne. Puis Laurent eut une idée. Il s’approcha du médaillon et le tourna dans le sens des aiguilles d’une montre d’un demi tour. Et comme par enchantement, la porte s’ouvrit. Une puissante lumière envahit la pièce de la grotte. A leur grand étonnement, trois autres médaillons flottaient dans les airs en tournant sur eux même. Pour être sûr de ne pas rêver, Xavier passa sa main tout autour de ces dernier ; mais rien ne les maintenait suspendus.
Xavier : « Et maintenant ? »
Mathieux : « Regardez Cyrille, le signe brille sur son front en même temps que les médaillons. »
Lionel : « Eh, même Jean-Noël le possède. »
Christophe : « Xavier, le signe, il est apparu sur mon front. »
Xavier : « OK, on arrive. Mathieux, Seb, allez le chercher. »
 

     Deux minutes plus tard, Christophe était conduit dans la grotte, connaissant la situation.
Xavier : « Ces médaillons ressemblent à des hologrammes. »
Cyril : « On ne doit pouvoir les saisir que si l’on est un élu révélé. »
Christophe : « C’est à dire ? »
Cyril : « Le chef de l’équipe doit avoir matérialisé la montre sur le poignet de l’élu. »
Stéphane : « Cyril, montre lui sur Cassi ; tu es le seul de nous à l’avoir déjà fait. »
     Il posa sa main sur le poignet de Cassi, et la montre apparut.
Cyril : « On ne doit pouvoir attraper les médaillons qui si l’on possède la montre. »
Xavier : « Est-ce que cela marchera avec une montre coalition du commerce ? »
Stéphane : « Normalement oui, la seule différence entre les deux sortes de montres, est la présence (ou l’absence) du médaillon. »
     Xavier retira le médaillon du trou du mur et le plaça sur sa montre. Sa montre eut un léger changement d’apparence, mais difficile à voir si l’on n’est pas prévenu.
Mathieux : « C’est maintenant que je le remarque, les montres de Cyril, Laurent et Stéphane sont légèrement différentes des nôtres. »
     Xavier fit apparaître les montres sur les poignets de Christophe, Jean-Noël et Cyrille. Et l’instant suivant, les médaillons allèrent se placer eux-mêmes sur les montres.
Stéphane : « Cyril, dès ce soir allons voir dans notre grotte si cette pièce y est aussi présente. »
Laurent : « Lionel, Mathieux, Seb, Antony : êtes vous libres maintenant. Nous pourrions aller tous à Gallens voir la grotte et nous entraîner pour le tournoi continental. »
Antony : « Bonne idée. Mais où dormirons nous ? »
Stéphane : « Entre nos trois maisons, on trouvera bien une place. »
Xavier : « On retourne chez moi. Nous devons compléter les dossiers. »
 

     Les Sex-Surfeurs retournèrent chez Xavier et les Cyber Fighters allèrent à Gallens à la grotte. Mais sur place, une grosse surprise les attendait.
Cyril : « Eh, les mecs. Je rêve tout éveillé !! La grotte n’est plus effondrée !!? »
Stéphane : « Et si l’eau de la source ne réparait pas que les corps humains ? »
Laurent : « Qu’est-ce que tu veux dire ? Que l’eau réparerait la matière morte ? »
Stéphane : « Comment tu expliquerais ça ? »

     Ils arrivèrent dans la salle de la grotte, qui elle aussi avait été réparée. Effectivement, il y avait trois trous avec les signes frontaux de chaque équipe : le rond, le carré et le triangle. Et ces même signes se trouvaient bien au dos des médaillons.
     Cyril plaça le premier son médaillon à l’emplacement. Il y eut la même lumière, la même porte. Derrière celle-ci, se trouvaient six autres médaillons. Quatre d’entre eux allèrent vers Lionel, Mathieux, Sébastien et Cassi. Pour Stéphane, il n’y avait que deux médaillons. Et à la surprise de tout le monde, l’un d’eux réagit à la présence d’Antony. Et pour Laurent, il n’y avait qu’un seul médaillon.
 

     Ils ressortirent de la grotte, laissant les médaillons non utilisés.
Cyril : « Au moins, maintenant on sait comment repérer les élus et combien il nous en reste. »
Laurent : « Mais la voix de la grotte nous avait dit de créer chacun une équipe de cinq joueurs. Nous devions donc être quinze. »
Stéphane : « Si on compte les Sex-Surfeurs, le compte est bon. »
Mathieux : « Il manque encore quatre d’entre nous. »
Sébastien : « Dès demain, nous devons continuer l’entraînement. Il ne reste que six jours avant que nous ne prenions le train pour Paris. »
Stéphane : « Pour toi, Antony, ton entraînement spécial commence demain. »
 

     Le lendemain, Cyril est réveillé en sursaut par sa mère.
La mère de Cyril : « Vite on parle de toi et tes copains à la télé. »
La présentatrice : « Le premier tournoi de jeux-vidéo vient de s’achever à Albi, qui inaugure ce nouveau genre de divertissement télé en les diffusant pour la première fois à la télévision Française régionale. Et à la grande surprise générale ce fut un grand succès, qui a remporté 58 % d’audience, face au match de football le plus attendu de l’année, Marseille - Paris, qui ne récolte que 20 % et se fait même battre par la rediffusion sur canal 6 du film Wargames qui récolte 22 %. L’intérêt du ballon rond pour les téléspectateurs semble en diminution. Devant un tel succès de cette mode cyber, canal 6 vient d’acquérir les droits de diffusion de ses tournois régionaux, nationaux et mondiaux pour quatre ans et s’apprête à rediffuser l’intégralité du premier tournoi, qui s’est déroulé, je vous le rappelle, à Albi, dans le Tarn. »

     A ce moment, le téléphone sonna. La mère de Cyril décrocha.
La mère de Cyril : « Allô. Oui il est là. Cyril, c’est Stéphane. »
Cyril : « Stéphane. »
Stéphane : « Tu regardes les infos ? »
Cyril : « Tu parle, je les enregistre, même. J’ai aussi sur cassette l’émission de cette nuit. Je vais faire une vidéothèque de nos exploits. »
Stéphane : « A demain, au parc pour entraînement. »
Cyril : « A demain. »
 
 

To Be Continued ....

 

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