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Le grand jour est arrivé. Une magnifique journée ensoleillée commence. Tous nos amis arrivent sur la place centrale d’Albi où se trouve le camion des inscriptions au championnat. Celle-ci est bondée car ce premier tournoi satisfait enfin les Européens , qui n’en organisaient jamais ; alors que le Japon, ou les USA, en organisent plusieurs chaque année et depuis plus de dix ans. Certains des organisateurs craignent que le succès ne soit pas au rendez-vous, car tous le monde se rappelle encore les championnats bidon de Street Fighter II, ou encore, la fédération Européenne de jeux vidéo : deux arnaques, qui ont laissé un mauvais souvenir des jeux à certaines personnes.
Stéphane : « Alors, tout le monde est là ?
»
Cyril : « Oui, qui se charge de nous inscrire ? »
Sébastien : « J’y vais. Passez-moi la liste.
»
Laurent : « Sébastien !! Que fais-tu là ?
»
Lionel : « C’est un pixman, maintenant. »
Mathieux : « J’étouffe au milieu de cette foule.
Je vous attends plus loin. »
Sébastien parvient avec difficulté à arriver jusqu’au bureau des inscriptions. C’est une véritable bousculade. Il remet la fiche d’inscription de l’équipe au juge, qui semble débordé.
Le juge : « Les inscriptions par équipe sont dans
une heure. Pouvez-vous repasser, il y a du monde qui attend. Et faites
plusieurs équipes, pas plus de cinq personnes dans chacune. Suivant
! »
Sébastien : « Eh, une seconde », mais
à peine le juge eut-il fini de lui parler que la foule le poussa
vers l’extérieur de l’attroupement.
Stéphane : « Alors ? »
Sébastien : « Et bien, rien. Les inscriptions par
équipes se font dans une heure. Et la meilleur, c’est que chacune
ne doit pas contenir plus de cinq participants. »
Nos amis s’amusaient de voir la foule se
presser aux inscriptions, alors qu’il n’y a pas de limite de place. Ils
allèrent dans un bar pour se rafraîchir et pouvoir surveiller
les lieux sans attendre debout.
Au bout d’un moment, le juge s’adressa
au joueur grâce au micro :
Le juge : « Les inscriptions de joueurs en solo sont presque
terminés. Que les inscrits par équipes veuillent bien se
présenter au bureau deux. »
Mathieux : « J’y vais cette fois-ci. »
Cyril : « Comment on répartit les équipes
? »
Laurent : « On n’a qu’à se repartir comme au Bee
Bop Arcade. »
Sébastien : « Mais moi, je n’y étais pas
!! »
Stéphane : « Va avec Cyril, puisque tu es de son
équipe. Laurent ira avec moi. »
Mathieux se dirigea vers le bureau des inscriptions, qui cette fois était plus dégagé. Mais en se dirigeant vers le juge, il ressentit la présence d’un joueur possédant la puissance de la source. Lorsqu’il se retourna, il aperçut Xavier qui se rendait lui aussi vers le camion.
Mathieux : « Que viens-tu faire là ? »
Xavier : « M’inscrire, moi et mon équipe : les Sex
Surfeurs. Vous êtes combien ? »
Mathieux : « Six, alors on se sépare en deux équipes.
Et vous ? »
Xavier : « Quatre. Après s’être inscrit, on
n’a qu’a passer la journée ensemble ? »
Mathieux : « Ok, on pourra faire mieux connaissance. »
Lorsque Mathieux revient en compagnie de Xavier et de son équipe, c’est la surprise. Personne ne pensait revoir Xavier, encore moins au championnat.
Xavier : « Je pense que je vous dois des explications, à
tous. Si vous m’avez vu avec Double-C, c’est que j’étais en mission
d’observation. Je ne faisais pas partie de ce groupe de brigands. Voici
le reste de mon équipe : Christophe, Cyrille et Sébastien.
»
Stéphane : « Bonjour la confusion, on a maintenant
deux Sébastien et deux Cyril. »
Laurent : « Mais toi Xavier, tu nous connais mais pas tes
copains !! »
Christophe : « Détrompe toi. La tâche de notre
groupe est de surveiller les sites Internet qui ont pour sujet le sexe,
mais aussi nous surveillons les autres groupes de joueurs. Bien sûr,
nous n’avons rien d’officiel, nous observons nos semblables. Mais votre
groupe est à part. Pour l’instant, en France, vous êtes les
seuls à posséder cette force. »
Cyrille : « Nous avons des dossiers très précis
sur chacun d’entre vous, vos spécificités, vos passions.
Stéphane, tu es spécialisé dans l’utilisation de l’épée,
Cyril, toi c’est plutôt le combat à main nue, Mathieux, tu
es expert en armement et Laurent ton lieu de prédilection est la
magie. Mais pour Lionel c’est plus flou. Il ne semble pas avoir trouvé
de spécificité, il semble moyen un peu partout. »
Lionel : « Encore meilleur que les renseignements généraux
!!! »
A cet instant, le juge prit la parole au
micro :
Le juge : « A tous les participants. Les inscriptions sont
maintenant closes. Les éliminatoires ont lieu ce soir pour se qualifier
pour le championnat national. Pour le déroulement du jeu, les équipes
ne sont pas effectives. Pour le championnat proprement dit, des équipes
seront faites avec les participants solo. A la demande des joueurs elles
pourront être modifiées. Le comité a pris la décision
de faire les éliminatoires à la façon d’un combat
de rue, du fait du grand nombre d’inscrits. Les gagnants recevront une
cartouche spéciale pour le tournoi. Que les jeux commencent et bonne
chance. »
Cyril : « C’était pas prévu, ça !?
»
Lionel : « En clair, qu’est-ce qui ce passe ? »
Xavier : « Trop d’inscrits pour faire des éliminatoires
classiques. La ville va être notre champs de bataille. »
Mathieux : « Donc pas de règles, plus d’équipes
; c’est du chacun pour soi !!! »
Sébastien : « Pour qu’il n’y ait pas de confusion
entre nous deux, on te surnommera Cassi. »
Cassi : « Ok. »
Laurent : « Si nous voulons être tous ensemble à
Paris, nous devons nous soutenir. Personne ne s’entraide, sauf en cas d’extrême
urgence ; mais surtout entre nous, pas de coups par derrière.
»
Tous ensemble : « Tous unis. »
Cyril : « Jusqu’à vingt heures je propose que nous
nous séparions. Nous n’interférerons pas dans les combats
des autres. »
Stéphane : « Surtout ne pas utiliser nos armures,
sauf cas extrêmes, ou pire : une attaque de Dovak. »
Lionel : « Ne parle pas de malheur. »
Xavier : « Allez, à ce soir, sur le podium !
»
L’arbitre de la soirée donna une
précision pour le déroulement du jeu :
L’arbitre : « Lors des éliminatoires de ce soir,
ne seront acceptés comme armes que le costume du jeu Coalition.
Toutes armes réelles entraîneront la disqualification de leur
propriétaire. »
Stéphane : « Tant mieux, on pourra utiliser l’armure
avec plus de liberté. »
Et sur ces mots, chacun partit dans une
direction, dans l’attente du coup d’envoi des éliminatoires. Certains
étaient dans des cafés, boire, jouer dans des salles de jeux
ou au cinéma. Seul Lionel était allé se détendre
dans le parc. Plus le temps passait et plus la tension montait chez les
joueurs. D’autant plus que la récompense de ce tournoi serait secrete
jusqu’au moment de la finale nationale.
L’horloge de la ville sonna les huit coups
: il était vingt heures. Le juge prit la parole et l’on pouvait
l’entendre dans tous les haut parleurs de la ville, qui serviraient aussi
à donner des informations aux joueurs.
Le juge : « Mes chers amis, le moment que vous attendiez
tous est enfin arrivé. Il y a trois mille deux cent cinquante inscrits
et il ne doit en rester que trente qui représenteront Albi dans
notre chère capitale. Soyez courageux et, que les meilleurs gagnent.
»
L’arbitre : « Cinq, quatre, trois, deux, un, combat !
»
Pour éviter tous débordements,
des policiers étaient présents à chaque coin de rue
et des barrières protégeaient le public et les passants ;
les magasins étaient fermés et des caméras de surveillance
étaient présentes dans les avenues principales. L’événement
avait même attiré la presse : tous les journaux vidéo
ludiques étaient présents, mais aussi une équipe de
télévision était chargée de prendre des images
pour les différentes chaînes nationales (elles ne s’étaient
pas déplacées personnellement, car pensaient encore que ce
tournoi était un événement de peu d’importance).
Stéphane marchait dans une rue sombre.
Ce tournoi l’amusait beaucoup : des combats réels et non dangereux.
Il pensait qu’ils se retrouveraient tous sur le podium pour aller en finale
à Paris.
Cyril était plus sceptique. Après
tout, il ne connaissait rien des autres joueurs de la ville. Avoir les
Sex-Surfeur de leur côté était un atout indéniable.
De tous nos amis, c’est Laurent qui rencontra
un adversaire le premier :
L’adversaire : « Prépare toi à perdre, petit
joueur. »
Laurent : « Qui ose m’insulter ? Montre-toi, si tu en as
le courage. »
Du coin d’une bâtisse, apparut un
jeune homme, plus âgé que Laurent. Il semblait très
sûr de lui et on pouvait lire de la haine dans son regard.
Laurent : « Quel est ton nom ? Que je sache qui j’affronte
! »
Jérôme : « Je m’appelle Jérôme,
mais mes amis me surnomment Sonic-Typhon. Es-tu prêt à te
battre ? »
Laurent : « Plus que jamais. »
Tous deux se transformèrent et se
mirent en garde. Jérôme semblait très puissant, mais
Laurent semblait avoir un avantage : l’expérience des combats contre
Dovak.
Jérôme fit le premier pas
en attaquant. L’assaut porté fut d’une telle vitesse que Laurent
eut juste le temps de se pencher de côté pour éviter
le coup. Le point de son adversaire fit un trou de la taille d’un ballon
dans le pauvre mur d’une maison. Laurent en était muet de stupéfaction.
Jérôme : « Si tu ne ripostes pas, le combat
ne sera pas intéressant !! »
Laurent : « Tu as fini de te lancer des fleurs ? Bats-toi
plutôt. »
Pendant ce temps, Mathieux et Sébastien
s’étaient rejoints et étaient à la recherche de leurs
premières victimes.
Sébastien : « Nous devons éliminer le plus
grand nombre de joueurs. Il faut en profiter pour prendre plusieurs points
d’avance sur le classement général. »
L’arbitre : « Je rappelle a tous nos concurrents qu’un
match est gagné lorsqu’un des joueurs a perdu toute son énergie.
Tous ces résultats vous seront transmis directement. Mais on vient
de m’apprendre que le premier combat vient de commencer. Il s’agit des
joueurs Jérôme et Laurent, et il semble que le premier ait
pris l’avantage. »
Mathieux : « A mon avis, nous allons devoir affronter des
joueurs d’excellente qualité. Notre sélection n’est pas encore
assurée. »
C’est à ce moment que deux ennemis
sortirent d’un coin de rue.
Le rocker : « Préparez-vous à perdre ! »
Mathieux : « Transformons-nous », dit-il à
Sébastien.
En quelques coups de pieds et de poings,
ils étaient hors combat. Mais le bruit de la bataille attira d’autres
joueurs qui se précipitèrent sur nos héros. Ils eurent
juste le temps de se cacher dans les poubelles pour éviter l’émeute.
L’arbitre : « Deux joueurs viennent de se faire éliminer
par Mathieux et Sébastien de l’équipe des Pixmen. Et l’on
m’avertit de la présence d’un rassemblement de plusieurs combattants
qui se sont regroupés pour faire un mini tournoi privé pour
pimenter le jeu. Quoi, que dites vous ? Oh mon Dieu ! Le juge vient de
m’avertir que le mini tournoi improvisé sur la place de l’église,
s’était transformé en véritable émeute. En
moins de dix minutes ce seront sûrement prés de mille joueurs
vont être éliminés !! »
Alors que tous les participants sont sous
le choc de la nouvelle, Laurent est dans une situation critique.
Jérôme : « Alors, des problèmes ? Tu
comprends pourquoi on me surnomme Sonic Typhon ? »
Jérôme était d’une étrange
rapidité. Laurent avait du mal à parer ses coups.
Laurent : « Tu as peut-être pris le dessus de ce
combat, mais tu ne m’as pas encore battu. »
Il se releva et envoya une boule d’énergie,
puis profitant de l’effet de surprise, se rapprocha de son adversaire et
lui envoya trois coups de poing au visage, suivis d’un coup de pied facial
puis deux coups de pieds sautés enchaînés avec une
balayette, puis un écrasement du thorax avec le genou.
L’arbitre : « Magnifique, nous venons d’assister au premier
8 hits combos de la soirée. Ce qui apporte 8 points au joueur Laurent.
»
Jérôme : « Personne ne m’a frappé comme
toi avant. »
Laurent : « Eh oui, il faut un début à tous.
»
Jérôme : « Et une fin ! »
Jérôme se rua sur son adversaire
et lui envoya un coup de poing directement dans l’estomac, ce qui
lui coupa la respiration.
L’arbitre : « Laurent semble dans une mauvaise situation,
il ne lui reste que très peu d’énergie. Son adversaire aura
facilement raison de lui. »
Dans le parc, Lionel était aux prises
avec son premier adversaire.
Antony : « Tu va mourir. »
Lionel : « Tu parles trop. Bats toi plutôt. »
Antony attaqua mais d’une façon
pitoyable, il trébucha et s’étala lamentablement au sol.
Lionel : « Ah, ah, ah, je suis désolé, mais
je suis pressé. Un ami a besoin de moi. »
Lionel, venait de quitter le parc pour se
rendre au centre ville. Mais des combats le retardaient pour rejoindre
les autres et aider Laurent.
Lionel : « Si aucun de nous n'aide Laurent, il est fini.
»
Andy : « Qu’il crève. Ça fera un adversaire
de moins. »
Lionel : « Qui a dit ça ? »
Andy : « Moi, je m’appelle Andy. Et je vais te supprimer.
»
Cyril : « Il faudra me passer sur le corps. »
Andy : « Que fais-tu là ? Eloigne toi, ton tour
viendra. »
Mais Cyril attaquait déjà
: plusieurs boules d’énergies suffirent pour stopper la diablesse.
Lionel : « Vite, Laurent est en danger. »
Cyril : « Je sais, c’est pour ça que je suis venu
te chercher. Dépêchons-nous. Il n’est peut être pas
trop tard. »
A cet instant précis, Antony, sortit
de nulle part, attaqua en se jetant à corps perdu sur Lionel et
Cyril. Il rata une fois de plus son attaque et s’écrasa pitoyablement
sur le poteau d’un réverbère.
Cyril : « Qui est ce clown ? »
Lionel : « Oh, juste Antony. Il me colle depuis le début
du tournoi, mais il est assez mauvais. Vite, on nous attend. »
Et les deux amis s’éloignèrent
en riant.
Xavier marchait dans une petite rue, pas loin du supermarché. Malgré le championnat, il continuait la surveillance de certains joueurs qui ne lui inspiraient pas confiance. Et l’adversaire de Laurent en faisait partie. Depuis le commencement du combat il les observait.
Jérôme : « Tu vas regretter de m’avoir frappé.
»
Il arracha la montre de Laurent, qui perdit
son costume et sa protection.
L’arbitre : « Incroyable. En ayant arraché sa montre
à Laurent, Jérôme gagne 10 points. Si Laurent ne la
récupère pas et ne se retransforme pas dans les vingt secondes,
il aura perdu ce match et sera éliminé. »
Jérôme s’apprêtait à
le frapper sans protection, quand Lionel et Cyril surgirent de nulle part
et l’en empêchèrent. Lionel avait attrapé Laurent et
Cyril s’était jeté sur Jérôme pour retenir son
poing. Mais Jérôme était très fort et n’eut
pas de mal à se défaire de lui.
Jérôme : « Espèces de moustiques. Vous
ne faites que repousser l’échéance de votre défaite.
»
Xavier : « Maintenant ça suffit. Tu ne sais pas
qu’il est interdit de frapper un joueur sans armure ? »
Jérôme : « Dégage, ce n’est pas ton
combat. »
Xavier : « Oui, mais là tu vas trop loin, et quand
on s’en prend à mes amis, je les défends. »
Il ramassa la montre de Laurent et la lui
rendit. Deux secondes de plus et il était trop tard pour lui. Un
combat au corps à corps s’engagea entre les deux montagnes de muscles.
Ils semblaient de forces équivalentes.
Pendant ce temps, sur la place de l’église,
le combat opposait maintenant près de mille cinq cent personnes.
Stéphane était au beau milieu de ce champ de bataille et
éliminait ses adversaires par dizaines.
L’arbitre : « Incroyable, sur la place de l’église,
Stéphane se débarrasse de ses adversaires, les uns après
les autres. Il totalise maintenant 58 points. »
Sébastien et Mathieux, venaient
d’arriver et commencèrent à faire le ménage sur cette
place qui ressemblait à un ring.
L’arbitre : « Quel spectacle, les enfants. Il ne reste
plus que trois joueurs en état de se battre. Stéphane, Sébastien
et Mathieux ont respectivement 78, 50 et 49 points. »
Stéphane : « Vite, il faut rejoindre les autres,
ils ont besoin d’aide. »
Sébastien : « On sait, on était venu te chercher.
»
L’arbitre : « Aussi incroyable que cela puisse paraître,
les trois derniers joueurs ne se sont pas affrontés, mais ont quitté
ensemble la place vers une autre destination. Mais je vois que Xavier est
venu en aide à Laurent et affronte maintenant Jérôme.
»
Les enchaînements de coups se succédaient
à un rythme infernal. Cyril, Lionel et Laurent regardaient la scène
avec stupéfaction. Mais soudain, Jérôme prit l’avantage
et frappa Xavier au visage puis au ventre. Ce dernier s’étala au
sol, sonné.
Jérôme : « Quel chance, les points que vous
allez me rapporter vont me placer en tête du classement. »
Mais à peine eut-il fini de prononcer
sa phrase, que quelqu’un lui assena un coup de pied dans le dos.
Jean-Noël : « Et moi, on m’oublie ? Tout va bien ?
»
Laurent : « Oui, mais j’ai eu chaud. »
Cyril : « Toi, ici ? »
Jean-Noël : « Je suis venu ici pour m’amuser, comme
vous ! »
Lionel : « Jérôme s’enfuit. »
Jérôme : « Vous me le paierez. Les power-men
vous retrouveront ! »
Cyril : « Suis-le. Dès que Xavier ira mieux, on
te rejoindra »
Xavier se releva avec difficulté
et s’adressa à nos amis :
Xavier : « Nous devons le suivre. Ce joueur me semble bizarre.
Il ne figure sur aucun de nos dossiers. »
Tout en courant pour retrouver Lionel, ils
furent rejoints par Stéphane, Sébastien et Mathieux.
L’arbitre : « Avis à tous les joueurs : il ne reste
que trente cinq minutes de jeu et vous êtes encore quarante huit
joueurs en compétition. Si trop de joueurs sont encore en course
à la fin du temps réglementaire, seuls les trente meilleurs
scores seront retenus. »
Xavier : « J’appelle tous les sex-surfeurs ; opération
rouge, je répète opération rouge. Tout le monde, rendez-vous
au point 18. »
Lionel : « Ici Lionel, je les ai suivis jusqu’au sex shop,
près du lycée. Ils y sont entrés : qu’est-ce que je
fais ? »
Xavier : « Lionel, c’est Xavier. Ne fais rien, on arrive.
Que vient-il faire dans cette rue ? Ce joueur n’est pas sur nos dossiers
X !! »
Cyril : « Vos dossiers X ? »
Au même moment, ils furent rejoints dans leur course
par les autres sex-surfeurs.
Cyrille : « Nous avons établi trois sortes de dossiers.
Les dossiers X : ce sont nos enquêtes sur les serveurs Internet du
même nom. »
Cassi : « Les dossiers Z sur les autres groupes de joueurs
du monde entier. »
Christophe : « Et enfin, les dossiers rouges, dont vous
avez été les premiers utilisateurs. Ceux-ci regroupent les
affaires concernant les nouvelles technologies, votre groupe, les affaires
gouvernementales secrètes sur la recherche (technologie, drogue,
armes . . .) et les grands criminels cyber (pirates informatiques et industriels,
mais surtout Dovak). »
C’est alors qu’une personne vint en sens
inverse à toute allure.
Antony : « Banzaï !! »
Xavier : « Qui est cet énergumène ? »
Lionel : « Il me suit depuis le parc. »
Et d’un geste de la main, Xavier éjecta
le pauvre Antony dans le décor.
Tous nos amis arrivèrent dans la
rue près du lycée où se trouvait le sex-shop.
L’arbitre : « Incroyable, les onze joueurs qui possèdent
pour le moment les plus hauts scores, se sont réunis dans une rue
proche du lycée et semblent observer quelque chose. Je me tourne
vers les juges et leur demande si une éventuelle entente entre joueurs
serait disqualificative. Ils me répondent que non. Je rappelle donc
leurs scores : Cyril-30pts ; Mathieux-49pts ; Lionel-32pts ; Sébastien-50pts
; Stéphane-68pts ; Laurent-12pts ; Xavier-24pts ; Cyrille-28pts
; Christophe-22pts ; Cassi-25pts et Jean-Noël-19pts. »
Lionel : « Super, on est en tête des scores. »
Mathieux : « Il reste encore 37 joueurs en compétition,
sans nous compter, bien sur. »
Christophe : « Attendez-moi ici. Si je ne suis pas revenu
dans 10 minutes, vous attaquerez. »
Xavier : « Fais vite. »
Cyrille : « Sois prudent. »
Il s’avança vers la boutique et y
entra.
L’endroit ressemblait à nul autre.
Il y avait des cassettes vidéo par centaines, des accessoires sadiques
et bizarres. Le vendeur était derrière son comptoir et regardait
quelque chose sur son écran de télé qui semblait beaucoup
l’intéresser. Vu l’endroit, il est facile de le deviner. Christophe
eut un sourire ironique.
Le vendeur : « Je peux vous aider », lui demanda-t-il,
avec de la bave au coin des lèvres et un sourire de sadique au milieu
de la figure.
Christophe : « Merci, mais je ne fais que regarder. »
Le vendeur : « Connaisseur, à ce que je vois. Moi
aussi j’aime regarder. »
Christophe se retourna et eut un mal fou
à rester calme et ne pas éclater de rire.
Dés que le psychopathe de vendeur
ne fit plus attention à notre ami, il se rendit à l’étage,
sans se faire remarquer. Au premier se trouvaient les chambres et les salles
de visionnage. Mais pour Christophe, Jérôme ne s’était
pas rendu dans ce lieu, en plein tournoi, pour un instant de plaisir.
Notre ami avançait prudemment dans
le sombre couloir. A chaque porte rencontrée, il s’arrêtait
et écoutait les bruits de la pièce. Ce n’était que
soupirs et grincements de lit. Mais soudain, dans l’une d’elles . . .
Jérôme : « Alors, comment se passe la soirée
pour vous ? »
Le second homme : « Ennuyeuse. Ce tournoi n’est pas marrant,
on n’a rien pu piquer. »
Une femme : « Moi, j’ai pu vendre pour dix mille de came.
»
Le troisième homme : « C’est déjà
ça. Je peux même pas me défouler en cognant sur ces
imbéciles de joueurs. Le règlement l’interdit. »
Jérôme : « Notre mission est de supprimer
les Cyber Fighters, si Xavier n’était pas intervenu, j’en aurais
buté trois. Quelle poisse. »
Christophe : « J’en ai assez entendu. »
Mais au moment de partir, il fut surpris
par Jérôme, qui avait remarqué sa présence.
Jérôme : « Tiens, un espion », et
il lui assena un coup à la nuque qui l’assomma.
Quand il revint à lui, on l’avait assis sur une chaise
et ligoté.
La femme : « Il revient à lui. »
Jérôme : « Qu’as tu entendu de notre conversation,
petit curieux. »
Christophe : « Suffisamment de choses pour vous envoyer
en taule. »
Jérôme : « Ah oui. Vous pouvez faire joujou
avec lui. Ce n’est pas ce mec qui nous intéresse », dit-il
à ses trois acolytes.
Cyrille : « On devrait y aller maintenant. »
Xavier : « T’inquiète. S'il lui était arrivé
quelque chose, on le saurait. »
C’est à ce moment que Christophe,
toujours ligoté à sa chaise, vola à travers la baie
vitrée du premier étage. Il s’écrasa contre le mur
d’en face et la chaise éclata sous la violence de l’impact. Notre
pauvre ami s’étala lamentablement sur le trottoir, en s’y éclatant
le crâne. Du sang, d’un rouge intensifié par la lumière
des néons de la ville, se répandit sur la chaussée.
Cyrille et Cassi : « Nooooon !! »
Xavier : « Oh merde. »