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Stéphane et Laurent étaient
déjà en route. Pour eux aussi la traversée de cette
forêt serait longue.
Stéphane : « Soyons sur nos gardes. On m’a dit que
cette forêt était pleine d’arbres vivants. »
Laurent : « Et comment lutter contre du bois mort ?
»
Stéphane : « Nous verrons sur le moment ! »
Laurent : « Au fait, on n'a toujours pas trouvé
la clef !! »
Stéphane : « Je sais. Il nous reste encore deux
niveaux avant d’arriver à la porte. »
La journée s’annonçait chaude.
Ils traversaient la forêt qui devenait très épaisse
et ressemblait de plus en plus à la forêt d’Amazonie plutôt
qu’à une forêt hantée. Au bout d’un certain temps,
ils arrivèrent dans ce qui ressemblait à un village indigène.
Tous ses habitants étaient réunis sur ce qui semblait être
une place. Ils étaient en adoration devant quelque chose.
Laurent : « Il faut que j’aille voir. »
Stéphane : « Sois prudent, on dirait une tribu cannibale.
»
Laurent s’avança doucement à
travers les fourrés. Plus il s’approchait et mieux il entendait
ce qui ressemblait à des chants religieux.
Laurent : « Ce monde a beau ressembler aux jeux que nous
connaissons, nous n’en sommes pas moins en terre inconnue. Un de nous se
doit donc de l’explorer », se dit-il intérieurement.
Il ne se trouvait plus qu’à deux
ou trois mètres derrière les premiers indigènes. Maintenant,
il pouvait voir ce qui attirait tant leur attention. A sa grande surprise,
il vit posée sur un coussin une grosse clef, surmontée de
pierres précieuses. Avec hâte, il retourna vers Stéphane,
pour lui annoncer la bonne nouvelle.
Laurent : « Stéphane, Stéphane. Tu ne devineras
jamais ce que j’ai trouvé ? »
Stéphane : « De gros ennuis »,dit-il en
ayant les mains levées et plusieurs lances menaçantes pointées
sur son coup. Les indigènes l’avaient fait prisonnier et tenaient
son sort entre leurs mains.
Mathieux : « C’est encore haut ? »
Cyril : « Ça fait environ deux heures que nous sommes
là, je dirais encore huit heures, si on maintient ce rythme.
»
Lionel : « Et encore, on n'a rencontré personne.
»
Cyril : « J’en suis surpris. Ils doivent mijoter un plan.
»
Effectivement, depuis un certain temps Cyril
avait remarqué qu’ils étaient observés. Mais il ne
voyait personne. Tapis derrière les rochers qui bordent le chemin
des marches, des guerriers au look grec les observaient et attendaient
le bon moment pour attaquer.
Pendant ce temps, Stéphane et Laurent
étaient dans une situation difficile. Les indigènes les avaient
enfermés dans une cage qui annule leurs pouvoirs magiques.
Stéphane : « Alors, que vas tu faire maintenant
? Ils s’apprêtent à nous sacrifier à cette clef, qu’ils
prennent pour un dieu. »
Laurent : « Je ne vois qu’une solution. Lorsqu’ils nous
jetteront dans le puits, reprendre nos montres, se transformer et s’enfuir.
»
Stéphane : « Brillant, et comment tu compte reprendre
nos montres qui sont gardées par leur chef ? »
Mais leur conversation fut interrompue par
les gardes, qui venaient les chercher. Le moment du sacrifice approchait
et la situation devenait inquiétante.
Le chef : « Faites avancer les prisonniers. »
Un garde les poussa car Laurent avait encore
des difficultés pour marcher sans l’aide des pouvoirs de la source.
Laurent : « C’est bon. Une seconde, y a pas le feu.
»
Stéphane : « Regarde, nos montres sont accrochées
à son bâton de sorcier. »
Laurent : « Stéphane, je crois que c’est le bon
moment pour avoir une idée géniale. »
Le chef : « Vous avez pénétré sans
permission sur nos terres. Vous méritez la peine capitale. »
Laurent : « Sans problème, rendez-nous nos montres
et nous partons. »
Le chef : « Ceci est une insulte à mon peuple. Qu’on
les jette dans le puits sacré pour laver leur insolence. »
Les gardes commencèrent à
piquer les fesses de nos amis pour qu’ils plongent dans le puits sacré.
A cet instant eut lieu un miracle. Un jeune homme, sorti de nulle part,
fila comme le vent en direction du chef. Ce dernier, sur le coup de la
surprise, ne fit pas un geste. L’homme attrapa les deux montres et les
envoya à nos amis qui les attrapèrent au vol, avant de tomber
dans le puits.
Le chef : « Encore toi. Mais tes efforts auront étés
vains. Ils sont tout de même dans le puits. »
L’homme : « Tu ne changes pas, à ce que je vois.
»
Le chef : « Jetez-le avec les deux autres. »
Mais, au même moment, une immense
lumière s’échappa du puits. Nos deux amis s’étaient
transformés et avaient escaladé la paroi jusqu’à la
sortie du puis. Quelques boules d’énergies suffirent à éliminer
les indigènes et à délivrer l’inconnu. Tous trois
s’enfuirent de la forêt. Tout en courant, ils discutaient :
Sébastien : « Salut, je m’appelle Sébastien.
Ça fait un bout de temps que je suis coincé ici. Je connais
bien les lieux et je crois savoir que vous voulez sortir d’ici ? »
Laurent : « Nous c’est Laurent et Stéphane. En fait
on est quatre mais on a dû se séparer en deux équipes.
Pour sortir il faut deux clefs. Apparemment, le dieu de ces indigènes
était l’une d’elles. »
Stéphane : « Mais il est trop tard ! »
Sébastien : « Je ne sais pas quels pouvoirs vous
possédez, mais je veux sortir d’ici. Si vous m’y aidez, je vous
donne la clef », dit-il en la sortant de sa poche.
Laurent : « J’y crois pas. Il a réussi à
leur prendre. »
Stéphane : « D’accord. Autant s’entraider. Ça
fait combien de temps que tu es là ? »
Sébastien : « Le temps passe plus vite ici que sur
terre (un jour représente une heure terrestre), mais on vieillit
moins vite. Je dois être là depuis cinq ou six jours, soit
quatre ou cinq heures sur terre. »
Laurent : « Où dois-tu aller ? »
Sébastien : « A la décharge d’ordures. Cette
clef doit m’ouvrir la porte. »
Laurent : « Mais, Stéphane, s'il l’utilise, nous
ne pourrons plus rentrer chez nous. »
Stéphane : « Mais non, il ne joue pas la même
partie que nous. Ce n’est pas cette clef qu’il nous faut. Que peut-on faire
pour t’aider ? »
Sébastien : « Eliminer les gardes de la décharge.
Pour un seul joueur c’est trop difficile. Mais à trois, on n'aura
aucune difficulté. »
Mathieux : « Lionel, derrière toi. »
Le moment était venu. Les gardes
de l’escalier attaquaient enfin. Tous trois utilisaient leurs pistolets
laser, face à un nombre important d’ennemis, qu’il aurait été
stupide d’attaquer à mains nues.
Lionel : « Il y en a partout. »
Cyril : « Tirez dans le tas, on n’a pas de temps à
perdre. Nous devons avoir atteint la maison avant le coucher du soleil.
»
Un garde : « Vous n’atteindrez jamais cette maison. On
vous aura tués avant. »
Mathieux : « Prétentieux », dit-il en
lui éclatant la tête avec le laser.
Lionel se fit assommé par derrière
et tomba au sol. Son arme dégringola plusieurs marches et s’arrêta
aux pieds de Cyril. Il prit l’arme de son ami et avec la sienne il commença
à faire le ménage. Il tirait avec les deux armes à
la fois. Avec Mathieux, ils abattaient les ennemis d’un seul coup : un
vrai carnage. Au bout de cinq minutes, il ne resta plus un seul adversaire
en état de se battre.
Mathieux : « Tirons-nous, avant qu’ils ne reviennent avec
des renforts. »
La peur d’un autre combat, ou bien la proximité
du but leur avait donné un nouveau souffle. La maison n’était
plus qu’à une centaine de marches de là.
Sébastien : « Enfin, je n’ai jamais été
si proche du but. Je vais enfin rentrer chez moi. »
Laurent : « Moi aussi, ma famille me manque. »
Stéphane : « Nous y sommes presque. C’est le dernier
niveau. »
La décharge se dressait devant eux,
froide, grise et sale. Il fallait maintenant trouver la porte pour Sébastien
et la clef pour nos amis. Ils entrèrent dans cet inquiétant
endroit non pas sans appréhension. Ils commencèrent leurs
recherches. Mais dans cet amas de ferraille, difficile de trouver. Quand
soudain :
Un colosse : « Vous êtes dans une propriété
privée. Allez-vous en ou mourrez. »
Sébastien : « Les gardiens !! »
Laurent : « Ils ne doivent pas être si effrayants
que ça. »
Soudain, la terre se mit à trembler.
Les deux gardiens se dressaient là, tels deux colonnes de pierres.
Stéphane : « Je comprends ta peur. »
Laurent : « Comment on va faire ? »
Stéphane : « On leur balance nos attaques les plus
puissantes. »
Laurent et Stéphane projetèrent
plusieurs mégaboules d’énergie. Il y eu une explosion aussi
puissante qu’une bombe.
Lionel : « Regardez, là bas. Une explosion. »
Mathieux : « Ça venait de la décharge.
»
Cyril : « Sûrement les autres. Venez, on n'a pas
de temps à perdre. »
Un colosse : « Vous m’avez chatouillé. »
Et d’un geste de la main, il donna une
gifle qui les fit voler à plusieurs mètres. Sébastien
tenta de fuir, mais les monstres le retrouvaient facilement : ils n’avaient
qu’à enjamber un tas de voitures pour le rejoindre. Sébastien
se retrouva rapidement coincé entre les deux géants.
Stéphane : « Eh, le géant vert. Viens par
là. On n’a pas fini de jouer. »
Sébastien profita de la diversion
pour se cacher sous une voiture. Stéphane sortit son épée,
et concentra son énergie. « Batarang », dit-il
en donnant un coup d’épée en demie cercle à l’horizontal.
Le boomerang d’énergie traversa de part en part le géant
à la base du ventre. Un flot de sang rouge jaillit dans son dos
avant que celui-ci n’explose. Les morceaux de chair s’éparpillèrent
sur toute la décharge.
Le second géant : « Tu as tué mon frérot.
Tu vas payer. »
Laurent se plaça face au géant
de muscles et invoqua une magie qu’il venait juste d’apprendre. «
Yutsukow », hurla-il en tendant les deux mains vers l’avant. Le souffle
de froid passa sur le géant sans lui causer la moindre blessure.
Le second géant : « Nulle ton attaque. »
Laurent : « Ah oui ! Regarde tes pieds. »
Effectivement, ses pieds étaient
pris dans une enveloppe de glace qui l’immobilisait.
Laurent : « Stéphane, à toi ! »
D’un bond, il s’approcha. Il se posa sur
le ventre de la baleine et lui projeta une boule d’énergie à
bout portant dans l’estomac. Le pauvre bougre eut le souffle coupé
et s’étouffa. Sébastien s’approcha, la clef à la main.
Sébastien : « Je vais te crever, ordure. »
Et d’un geste de la main, il enfonça
la clef à la base de la nuque du géant. Une giclé
de sang éclaboussa le visage de notre vengeur.
Laurent : « Allons nous en. »
Stéphane : « Ok, mais il faut trouver la clef.
»
Sébastien : « Ceci vous suffira-t’il ? »
dit-il en montrant de la main un tas de vieilles clef.
Laurent : « Mais où les as tu trouvées ?
»
Sébastien : « Elles cachaient cette porte. »
Une porte A.V se dressait devant nos compagnons.
Sébastien s’en approcha et introduisit la clef dans la serrure.
Elle s’ouvrit, on pouvait voir de l’autre côté l’intérieur
de la salle de jeux.
Sébastien : « Encore merci pour votre aide. Je ne
vous oublierai jamais. Je vous souhaite de rentrer chez vous. »
Il pénétra dans la porte
et disparut. La porte se referma et s’évanouit dans l’air.
Stéphane : « Bon, eh bien on n'a plus qu’à
chercher la bonne clef. »
Laurent : « Attends, je la sens », et il plongea
sa main dans le tas de vieilles clefs. Lorsqu’il la ressortit, il tenait
dans sa main une clef, avec dessiné dessus un demi disque.
Stéphane : « Super, mais tu es un vrai magicien
!
»
Laurent : « Je m’entraîne. »
Et sur ces paroles, ils continuèrent
leur chemin en riant. Le château était en vue et le combat
final était proche. Quelles épreuves devront-ils encore surmonter
avant de rentrer chez eux ?
Cyril : « Enfin ! La maison hantée. »
Mathieux : « Gloups !!! »
Cyril : « Lionel, tu as toujours la clef ; ça n’est
pas le moment de la perdre. »
Lionel : « Oui, oui, elle est là. »
Mathieux : « Mais comment rentrer ? Il n’y a pas de poignées,
juste une grosse serrure ! »
Lionel et Cyril : « Une serrure. »
Lionel sortit la clef de sa poche et la
plaça dans la serrure. On entendit un bruit de rouages mécaniques,
puis la porte s’ouvrit. Elle donnait sur un immense hall d’entré.
Toute la bâtisse était plongée dans les ténèbres.
Nos amis s’aventurèrent avec prudence dans l’inquiétante
demeure.
Mathieux : « Clac, clac, clac . . . »
Cyril : « Quel est ce bruit ? »
Lionel : « Juste les dents de Mathieux qui claquent.
»
Cyril : « Je croyais que tu n’avais peur de rien !!
»
Mathieux : « Oui, mais ce genre de vieille maison m’a toujours
effrayé. »
La pièce d’entrée était
un immense hall, avec un grand escalier luxueux au fond. Tout portait à
croire que cet endroit avait été un grand hôtel de
luxe, aujourd’hui abandonné. Il y avait un grand salon et une salle
de jeux ; style casino. A l’étage, se trouvaient toutes les chambres.
Cyril : « Le mieux est de nous séparer. Je suis
sûr que la clef est là. Faites attention aux fantômes,
tirez-leur dessus avec vos laser. »
Lionel : « Ok. »
Cyril monta dans les chambres, Lionel se
chargea de la salle de jeux et Mathieux du salon. Ils gardaient le contact
avec les micros.
Cyril : « Mathieux, ça va ? »
Mathieux : « Au poil. J’ai juste l’impression d’être
devenu chasseur de fantômes. »
Cyril : « Dis toi que ce ne sont que des personnages de
pixels que tu combats tous les jours devant ta console. »
Mathieux : « Plus facile à dire qu’à faire
! »
Lionel : « Eh les gars. Je crois que j’ai trouvé
ce que nous cherchions ! »
Cyril : « Où es-tu ? »
Lionel : « Dans la salle de jeux, près de la piste
de danse. »
Mathieux : « On arrive. »
Tous trois étaient au milieux de
la salle de jeux. Lionel était sur la piste de danse et semblait
observer quelque chose.
Mathieux : « Qu’est ce que tu regardes comme ça
? »
Il montra du doigt la boule à facettes.
Un fil était accroché à l’extrémité
de son pôle sud et au bout du fil pendait une clef. Comme pour Stéphane
et Laurent, elle était couverte de pierres précieuses et
un demi disque était gravé sur le métal.
Lionel : « Je crois avoir trouvé ce que nous étions
venus chercher ! »
Cyril : « Mathieux, de nous trois tu es le meilleur tireur.
Coupe moi ce fil, que nous nous barrions d’ici. »
Mathieux prit son arme et commença
à régler la visé. Ses mains étaient moites
et il tremblait. Il tira une première fois et fit un trou dans le
plafond. Il reprit sa position de visé, tira une seconde fois et
sectionna le fil. La clef chuta au sol en laissant derrière elle
une pluie d’étincelles.
Mais à l’instant où la chef
fut dans les mains de Cyril, celle-ci se mit à briller et le sol
se mit à trembler. Des monstres, des fantômes, des zombies
et autres entités apparurent de tous les murs, du sol et du plafond
de la vieille bâtisse.
Mathieux : « Tirons nous d’ici en vitesse. »
Cyril : « Ne tentez surtout pas le contact direct, utilisez
vos lasers. »
Au contact du laser, les fantômes
se déchiraient comme de vieux draps avant de disparaître,
les zombies et autres monstres explosaient comme des ballons trop gonflés.
Cyril : « Tous dehors ! Il faut partir d’ici. Nous devons
aller au château, les autres y sont peut-être déjà
!! »
Tous trois se précipitèrent
vers la sortie. De l’extérieur, on pouvait voir de puissantes lumières
s’échapper des fenêtres et portes de la maison. Celle-ci semblait
s’auto-détruire. Puis elle explosa. Des milliers de fragments de
bois furent projetés à plus de cinq cent mètres.
Sur le chemin qui les mènent vers
le château :
Laurent : « C’était quoi ce bruit ? On aurait dit
une explosion !! »
Stéphane : « Regarde. Ça vient de la maison
hantée. J’espère qu’il ne leur est rien arrivé.
»
Pendant ce temps, au château :
Un garde : « Maître, on m’annonce que les deux groupes
ont vaincu toutes les épreuves et se dirigent vers le château.
Que devons nous faire ? »
Dovak : « Préparez mon hélicoptère
et prévenez Decker. Nous rentrons à la base de Mr Ostiak.
»
Un garde : « Bien Monsieur. »
Dovak : « Nous allons bien voir si Double C est plus performant
que le Cyborg Rouge ? »
Cyril : « Rien de cassé ? Tous le monde est entier
? »
Lionel : « Oui, on est là. »
Mathieux : « Regardez, une arcade de pierre. Derrière,
on dirait qu’il y a un chemin ? »
Lionel : « Là bas, le même chemin. Ce n’est
pas Stéphane et Laurent, par hasard ? »
Cyril : « Si, c’est bien eux. Dépêchez vous,
nous devons les rejoindre au château. La victoire est proche. »
Tous ensemble : « Hourra !! »
Il traversèrent ce qui restait de
la maison ; à savoir des morceaux de bois et un pan de mur. Et s’élancèrent
vers le château. Le chemin de pierre était maintenant tout
illuminé, c’était un escalier qui montait, descendait ou
restait plat.
Sur les deux chemins de pierres, nos amis
couraient avec une grande aisance, comme si des ailes leurs avaient poussé
dans le dos. Le vent de la victoire leur avait égayé l’esprit.
L’idée d’être bientôt rentrés chez eux, leur
redonnait du courage.
Au bout de cinq minutes d’une course effrénée,
ils arrivèrent au château. Celui-ci ressemblait à un
château du moyen-âge, avec une touche de moderne. L’équipe
de Cyril fut la première arrivée.
Stéphane : « Eh, oh. Ça fait longtemps que
vous êtes là ? »
Cyril : « On vient tout juste d’arriver. »
Mathieux : « On a la clef, et vous ? »
Laurent : « Bien sûr ! »
Soudain une voix se fit entendre :
Dovak : « Je vois avec admiration que tout le monde est
là. J’ai aussi appris que vous aviez aidé un prisonnier à
s’échapper ? »
Stéphane : « Un joueur prisonnier comme nous. Laurent
et moi l’avons aidé à rentrer chez lui. »
Dovak : « Je vous laisse jouer avec votre ami, Double C.
Quand vous parviendrez jusqu’ici, je serai déjà loin. Ah,
ah. »
Cyril : « Un jour, nous t’aurons, lâche. Les Cyber
Fighters seront toujours là pour t’empêcher de nuire.
»
Puis, le pont levis du château s’abaissa.
Nos cinq amis pénétrèrent dans la forteresse avec
l’envie de rentrer chez eux, de faire la peau à Double C et donner
une bonne leçon à Dovak. Mais pour lui, ce sera une autre
fois. Son hélicoptère venait de décoller et s’envolait
verticalement. Une porte A.V s’ouvrit, l’appareil s’y engouffra et disparut.
Dovak venait de retourner sur terre.
Stéphane : « Il faut trouver la porte. Nous devons
partir d’ici au plus vite. Dovak est fou, au point d’avoir plastiqué
cet endroit. »
Double C : « Désolé de vous avoir fait attendre,
mais j’étais retenu ailleurs. »
Mathieux : « Laissez-nous cet ordure. »
Lionel : « Oui, j’ai besoin de me défouler. Pendant
ce temps, cherchez la porte. »
Laurent : « Tu pense qu’on peut les laisser se débrouiller.
»
Cyril : « Ils ont fait de gros progrès et sont presque
aussi fort que nous. »
Stéphane : « Pas de temps à perdre. Séparons-nous
pour chercher la porte. Que celui qui la trouve contacte les autres au
micro, mais ne doit la quitter des yeux sous aucun prétexte. On
ne sait pas quelles surprises peuvent nous attendre. »
Double C : « Petits impétueux. Vous pensez pouvoir
me battre ? »
Lionel : « Il est vrai que nous ne connaissons nos pouvoirs
que depuis peu de temps, mais nous avons de quoi te surprendre. »
Double C : « Alors, surprenez moi, si vous pouvez déjà
m’atteindre. »
Avec la rapidité d’un aigle il se
dirigea sur nos deux amis et leur donna un coup derrière la nuque,
en arrivant à leur hauteur. Surpris, ils s’agenouillèrent
au sol sous le coup de la douleur. Mathieux attaqua le premier : coup de
pieds sauté suivit d’un retourné, puis deux coups de poings
dans l’estomac, suivis d’un uppercut. Double C s’étala au sol.
Double C : « Petits avortons, vous allez le regretter.
»
Lionel qui s’était relevé,
préparait une Méga Ball. Mathieux l’imita. Ils projetèrent
les deux boules qui se mêlèrent pour ne faire qu’une. Elle
explosa sur Double C.
Lionel : « Super, on en est venu à bout. »
Mais quelque chose bougea sous les gravats.
Mathieux : « Quelque chose me dit qu’il est encore en vie.
»
Lionel : « C’est pas vrai, il est tenace. »
Mathieux : « Une seule solution, le double direct. »
Lionel et Mathieux se concentraient. Ce
dernier plaça toute son énergie dans sa main droite et Lionel
dans sa gauche. Pendant ce temps, Double C s’était dégagé
des décombres et observait nos amis. Lionel et Mathieux accolèrent
leur deux avant bras et s’élancèrent vers le cyborg qui faisait
de même. Mais lorsque ce dernier donna un coup de poing à
la hauteur du visage, nos deux amis se baissèrent et frappèrent
simultanément au ventre. Le robot explosa sur place. Laissant nos
deux héros victorieux.
Laurent : « Quel était ce bruit ? »
Stéphane : « Sûrement les petits. Bye bye,
Double Perdant. »
Cyril : « Hourra, je l’ai trouvée. Venez tous dans
la salle du trône. J’ai trouvé la porte. »
Tous accoururent pour enfin découvrir
l’objet de tous leur désirs. La porte se tenait là, devant
eux. Brillante et pure.
Stéphane : « On rentre à la maison. »
Lionel et Laurent introduisirent les deux
clefs. La porte s’ouvrit, on pouvait voir de l’autre côté
le centre commercial Le Temps Passé. Tous passèrent la porte,
les uns après les autres. Lorqu’ils furent tous passés, la
porte se ferma, disparut et le château s’auto détruisit.
Sur terre, dans le Bee Bop Arcade, il ne
restait plus que Max, Andrew et Xavier lorsque nos amis réapparurent.
L’atterrissage fut éprouvant pour les reins : le sol était
dur et Cyril eut la chance de tomber sur une des tables.
Stéphane : « Tout le monde est en un seul morceau
? »
Mathieux : « Après tous ce qui vient de nous arriver,
ce serait un comble !! »
Surpris, les trois hommes de Double D s’enfuirent.
La borne de jeu eut des éclairs bleus qui la parcoururent, puis
des étincelles jaillirent de l’appareil, juste avant qu’une épaisse
fumée noire ne s’en échappe.
Mathieux : « Quand Xavier est passé prés
de moi, j’ai ressenti une puissante force. Tu penses comme moi ? »
Lionel : « Oui, il n’y a pas de doutes : c’est un élu.
»
Stéphane : « Cyril, Laurent, Lionel. On peut attraper
le train de 23h30 si on se dépêche un peu. »
Mathieux : « On se tient en contact ? »
Cyril : « De toutes façon, on se reverra aux épreuves
de Français du Bac dans six mois. »
Cyril plaça sa main ouverte devant
lui, les autres posèrent la leur dessus.
Tous ensemble : « Que la force soit toujours avec nous
et que nous soyons toujours ensemble. »
Et chacun repartit chez soi, avec l’espoir de revoir très vite les autres au Bac de Français.
Cyril : « Salle B-212. C’est ici. »
L’interrogatrice : « Tabarly Sébastien ! »
Sébastien : « Oui, je suis là. »
Cyril ressentit une incroyable énergie,
qui pour la première fois l’effraya.
Cyril : « Encore un ! C’est incroyable. »
Midi sonna et nos trois amis se retrouvèrent
devant le portail.
Mathieux : « Alors ? »
Lionel : « J’ai suivi ce Xavier. Mais je ne suis pas encore
sur. »
Cyril : « Je pense que j’ai encore repéré
un des nôtres. Il a détecté ma présence par
mon énergie sans savoir ce qui lui arrivait. Il pensait avoir des
maux de tête. De plus, si vous vous rappelez, Stéphane et
Laurent nous ont dit avoir aidé, au Bee Bop Arcade, un Sébastien
qui semblait posséder nos pouvoirs. »
Mais la conversation fut stoppée
par une explosion qui venait du centre commercial du Temps Passé.
Tous trois s’y rendirent sans se rendre compte qu’ils étaient suivis
par Sébastien et Xavier.
Ils arrivèrent au centre où
une grosse et mauvaise surprise les attendaient : Double C accompagné
de quatre cyborgs à son image.
Cyril : « Encore toi ? »
Double C : « Eh oui. Et si tu ne veux pas que je réduise
cette ville en cendres, donne moi ton médaillon. »
Cyril : « Tu peux toujours courir. »
Sébastien : « Il faudra me passer sur le corps.
»
Double C : « Tu es là toi aussi !! Tant mieux je
vous exterminerai tous. »
Et avant que nos amis ne puissent faire
un geste, Sébastien se rua vers Double C pour tenter de le frapper
mais ce dernier esquiva l’assaut et lui retourna la bras.
Mathieux : « Relâche-le. Il n’a rien à voir
dans cette histoire. C’est nous que tu veux. »
Double C : « Exact, mais je le veux lui aussi, il a tué
deux de mes meilleurs monstres. »
A ce moment, Sébastien se mit en
colère et le signe apparut sur son front. Il donna un coup de coude
dans le ventre de Double C puis se retourna pour lui envoyer un uppercut
dans la mâchoire. Il se libéra et rejoignit nos amis. Cyril
posa sa main sur le poignet de Sébastien et fit apparaître
la montre.
Mathieux : « Bienvenue au club. Tu es un Pixman. »
Sébastien : « Quoi ? »
Lionel : « Plus tard les explications. Transforme-toi et
aide-nous ! »
Tous ensemble : « Start Power. »
Il y avait quatre cyborgs. Chacun d’entre
eux combattit un de nos amis.
Cyril : « Faites attention, je les sens plus forts que
les autres. »
Sébastien : « De toute façon, ce ne sont
que des tas de boulons. Ils ne pourront jamais égaler l’homme.
»
Sur ces mots, il attaqua de front. Il s’élança
vers le cyborg en concentrant son énergie dans son poing gauche
et le frappa au ventre. Le coup porté fut si puissant, qu’il transperça
le robot. Du trou béant de son ventre sortaient des étincelles.
Il tomba à la renverse comme une planche de bois et explosa.
Lionel et Mathieux lancèrent plusieurs
boules d’énergie, bien qu’il se protégèrent, ils ne
résistèrent pas à l’attaque et explosèrent
à leur tour.
Cyril dégaina son laser et tira
en pleine tête du dernier cyborg. Sa tête explosa, suivie par
son corps qui rejoignit ses semblables.
Sébastien : « Tes robots sont juste bon pour des
légions nombreuses, mais pas pour des combattants principaux. »
Double C : « Merci pour le renseignement. »
Cyril : « Viens te mesurer à nous, voir si tu est
plus puissant que tes pantins ? »
Double C : « Désolé, mais on m’attend ailleurs.
»
Il disparut dans un nuage de fumée.
Xavier, qui avait assisté à toute la scène, s’éloigna
sans bruit.
Cyril : « Mon équipe est presque complète.
»
Lionel : « Quand les trois équipes seront rassemblées,
ces armées démoniaques n’auront qu’a bien se tenir. »
Plus tard, aux abords du lycée :
Cyril : « On se reverra à la rentrée maintenant.
»
Sébastien : « Peut être avant , il y a les
inscriptions pour le premier championnat national de jeux vidéo,
ici, cet été. C’est pour le 14 juillet je crois. »
Mathieux : « J’en ai entendu parler ; je comptais m’y inscrire.
»
Lionel : « On n’a qu’à se retrouver tous ici, le
14, à 10 h. »
Sébastien : « On va faire un malheur. »
Quelles nouvelles aventures attendent nos
amis ?
Mais surtout, quel est le rôle de
Xavier ? Ami, ou ennemi ?