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Cyril : « Alors ! Qu’est-ce qui ce passe ? »,
demande t’il, inquiet.
Stéphane : « Chut !!! Je suis en communication,
par le biais d’Internet, avec mon indic. Je suis à toi dans une
seconde », répondit-il tout en imprimant plusieurs textes
informatiques.
Puis sans ajouter un mot, il tendit à Cyril un exemplaire d’un magazine sur les jeux-vidéo et les nouvelles technologies qui était paru le matin même. Cyril lut perplexe l’article de la page que Stéphane lui indiqua. On pouvait lire en gros caractères : « Plus fort que la réalité virtuelle : jouer à l’intérieur d’un jeu-vidéo ». Cyril en était muet de stupéfaction.
Stéphane : « Lis surtout ce que j’ai repassé
au fluo »,ajouta t’il calmement.
Cyril : « Corp-Tech, une nouvelle société
spécialisée dans la recherche technologique, a découvert
un procédé pour pénétrer à l’intérieur
d’un jeu vidéo et jouer à la place du personnage de pixel.
Désormais, TRON n’est plus de la science fiction. »
Stéphane : « Après avoir lu cela je t’ai
téléphoné et je me suis mis en contact avec Jean Noël,
mon indic. Et tu ne devineras jamais quelles informations il m’a fait parvenir
?! »
Il tend à Cyril une feuille venant
de l’imprimante et lit son contenu :
Cyril : « Il est vrai que l’on peut pénétrer
dans un jeu vidéo mais pour l’homme c’est mortel s’il ne possède
pas une protection (l’homme contrairement aux héros de jeux vidéo
n’est pas immortel). Corp-Teck a donc engagé un savant de l’armée
américaine pour concevoir un costume de protection et assurer la
sécurité des joueurs. Mais Decker, un autre savant de cette
société, a volé le projet pour le revendre aux russes
car sur terre le costume rend l’homme, pratiquement invulnérable.
Une arme redoutable pour le bloc de l’est. Les journaux ne le diront jamais
car ce serait une mauvaise publicité pour le projet. Je connais
vos recherches, vous devriez en faire part aux américains pour contrecarrer
les plans des russes. »
Stéphane : « Qu’en pense tu ? »
Cyril : « Et pourquoi ne pas le proposer aux Français
pour une fois ? »
Stéphane : « Ok, mais nous devons en parler à
Laurent avant de prendre une décision. Je l’ai appelé et
il sera là dans cinq minutes. »
Au même moment, quelquepart à
Toulouse . . .
Jean Noël : « J’espère qu’ils suivront mon
conseil.
»
Mais à peine eut il fini sa phrase
qu’une violente décharge électrique s’abattit sur lui. L’inconnu
s’empara des disquettes contenant tous les dossiers de la source et effaça
les dossiers de l’ordinateur. Il s’en alla comme il était venu :
sans être vu.
Laurent arriva cinq minutes plus tard chez
Stéphane et la discussion s’engagea. Tous furent d’accord pour apporter
leur recherche à l’armée française et participer à
sa continuité à Toulouse à l’Aérospatiale qui
dispose de tout le matériel nécessaire.
Nos trois amis profitèrent donc
des vacances de Noël pour s’installer à Toulouse et prendre
contact avec l’Aérospatiale. Les négociations furent fructueuses
pour nos amis : ils disposent de trois chambres à l’aéroport
militaire de Toulouse et peuvent participer aux recherches tous en continuant
leurs études.
Dès le lendemain ils commencent
à travailler dans les laboratoires de l’Aérospatiale. La
première chose fut de créer un costume qui puisse parfaitement
protéger son propriétaire. Puis les pouvoirs de la source
furent synthétisés (en plus faible) sur une montre qui active
le costume. Et enfin on intégra le système pour franchir
une sorte de porte pour accéder aux dimensions des jeux vidéo
: elles furent nommées portes 3D-AV. Un matin un coursier leur apporta
un message les informant que Jean Noël était à l’hôpital
à la suite d’une électrocution. Tous trois se précipitèrent
à l’hôpital.
Cyril : « Que s’est-il passé ? », demande
t’il au médecin.
Le médecin : « Brûlures au quatrième
degré, provoquées par électrocution ».
Stéphane : « Causé par quoi ? »
Le médecin : « Explosion d’un ordinateur qui a provoqué
un incendie. »
Laurent : « Impossible ; un ordinateur n’explose pas comme
ça. Même avec une surcharge électrique. »
Stéphane : « Jean Noël, je te jure qu’on te
vengera. C’est une agression, c’est sûr. »
Cyril : « Allons chez lui, nous devons mener une enquête.
Les policiers sont des incapables. »
Les deux autres : « D’accord. »
Une heure plus tard, ils se trouvent dans la chambre d’étudiant de Jean Noël. Presque tout a brûlé : l’ordinateur n’est plus qu’un tas de plastique fondu. Tous trois cherchent des indices, mais dans cet amas de ruines çà n’est pas facile.
Stéphane : « J’ai beau chercher partout, je ne trouve
pas les disquettes contenant les fichiers de notre projet. »
Laurent : « Mais avec l’incendie elles ont pu être
détruites !? »
Cyril : « Aucune chance. Ils les conservaient dans une
boîtes à l’abri des agressions extérieures. Et les
disquettes de cette boîte sont intactes, mais celles qui nous intéressent
ne sont pas là. »
Stéphane : « Retournons au laboratoire ; nous verrons
si on peut tirer quelque chose de son disque dur. »
De retour au laboratoire de l’Aérospatiale, les militaires sont là pour voir comment évolue la situation.
Le commandant : « Alors ! J’apprend que des dossiers sur
ce projet auraient étés volés. Si la presse s’en empare,
le projet sera stoppé. Est-ce bien clair ? »
Cyril : « Nous sommes sur l’affaire. Personne ne sera au
courant des études faites dans ces locaux. »
Mais l’alarme, en se déclenchant, interrompit la conversation.
Un garde : « Quelqu’un est entré par effraction dans
le bâtiment. Il est localisé au second étage : dans
la salle du coffre. »
Laurent : « Les montres !! Il essaie de les voler. Cyril
; combien tu paries que Maximilien est de retour ? »
Cyril : « Je pencherais plutôt pour les Russes.
»
Arrivé dans la pièce du coffre, nos amis trouvent celui-ci fracturé et vide. La fenêtre était ouverte et un carreau brisé. Dehors, la nuit commençait à tomber et un orage allait éclater. Nos amis se précipitent à la fenêtre et voient un homme de leur âge s’éloigner et se diriger vers le portail d’entrée. Tous trois partent à sa poursuite.
Laurent : « Il n’a pas encore franchi le portail. On a une
chance de le coincer. »
Le commandant : « Secteur 1 !! Un intrus tente de franchir
la porte pour sortir. Arrêtez le et attendez notre arrivée.
Secteur 1. Répondez. »
Une voie : « Je ne pense pas que vos hommes soient en état
de faire quoi que ce soit. Ne tentez pas de nous suivre, vous êtes
impuissant face à notre force. Ah, Cyril ; désolé
pour ton ami, mais ces dossiers étaient capitaux pour mes clients.
Bonjours chez vous ; Ah, ah. »
Stéphane : « On y va. Prenez vos montres ; c’est
peut être le bon moment d’effectuer quelques essais. »
Nos amis ont gardé trois montres sur eux, qu’ils se réservaient pour leur usage personnel. Mais les pouvoirs de la source y sont intacts grâce aux médaillons. Assemblé avec le costume et la porte, cela en fait une arme redoutable.
Mais arrivé sur les lieux, l'intrus
les avaient fui. Les deux gardes de l’entrée étaient étalés
au sol ; apparemment inconscients. Laurent se précipita à
leur secours :
Cyril : « Celui dans la cabine est mort ; une balle dans
la poitrine. »
Laurent : « Par où l'intrus est-il parti, c’est
capital. Essaie de répondre, parle, où est -il allé
? »
Le garde : « Vers la zone industrielle », réussit-il
à balbutier avant de s’effondrer dans les bras de Laurent.
Il est près de minuit ; les rues de la ville sont sombres et inhospitalières. Laurent, Stéphane et Cyril avancent lentement dans les ténèbres de la nuit.
Stéphane : « Soyez sur vos gardes. Je sens la présence
de quelqu’un de très puissant. »
Laurent : « Sûrement Maximilien. J’en mettrais ma
main au feu. »
Cyril : « On ne t’a jamais dit de ne pas jouer avec les
allumettes ? »
Soudain, une immense décharge électrique s’abat sur nos amis. D’où vient une telle puissance ? Est-elle responsable de l’accident de Jean-Noël ?
Dovak : « Alors, toujours à faire joujou avec vos
petites médailles ? »
Laurent : « Maximilien, espèce de salopard, c’est
toi qui as envoyé Jean-Noël à l’hôpital ? »
Stephane : « Alors, maintenant tu trahis ton pays ? Nous
voler ne t’a pas suffi ? »
Dovak : « Maximilien n’existe plus, mon nom est Dovak et
je travaille maintenant dans le service de recherche scientifique des entreprises
d’Ostiak. Le K.G.B. nous a demandé de lui fabriquer une nouvelle
arme, votre costume semble idéal. »
Cyril : « Mais le K.G.B. n’existe plus ! »
Valentin : « Officiellement oui, mais il est toujours en
activité pour le compte de l’armée rouge. »
Un jeune homme aux cheveux d’un blond étincelant venait d’apparaître devant nos amis. Il était très correctement habillé avec un costume en soie blanche et fumait une cigarette en se tenant accoudé contre un mur.
Stéphane : « Que vient faire ici ce blondinet au
visage d’ange ? », dit-il en parlant de Valentin.
Dovak : « Mais je suis impoli, je n’ai même pas fait
les présentations. Je vous présente Valentin, mon bras droit.
Je lui ai demandé de vous emprunter vos prototypes pour le compte
de Decker, l’armurier d’Ostiak, à qui le K.G.B. a demandé
de fabriquer une nouvelle arme pour l’armée rouge. Le costume de
Corp-Teck est une combinaison de protection idéale mais ne possède
aucune arme. Je leur ai donc proposé les pouvoirs de la source,
que j’ai réussi à synthétiser par ordinateur. Mais
nous n’arrivions pas à associer le costume, les pouvoirs et le module
A.V. »
Stéphane : « Et tu as entendu parler de nos montres,
que tu viens de nous voler ! »
Dovak : « C’est juste un emprunt, le temps d’en faire une
copie pour nos laboratoires. »
Laurent : « Que vient faire Jean-Noël dans cette histoire
? »
Valentin : « Ses dossiers m’ont permis de retrouver votre
trace pour mettre la main sur les montres. »
Mais la conversation fut interrompue par
une voix qui semblait venir de nul part.
Ostiak : « Dovak. Laisse Valentin s’occuper de nos amis,
et rapporte moi ce que je t’ai demandé ».
Dovak : « Je suis obligé de vous quitter, le travail
m’appelle. »
Cyril : « Reviens ici, espèce de traître !
»
Valentin : « Un instant, nous n’avons pas fini notre discussion.
Cyborgs de combats apparaissez », dit-il à la manière
d’une incantation magique.
A l’instant où il eut fini de prononcer ces mots, cinq cyborgs à l’apparence humaine apparurent dans un tourbillon d’éclairs. Il semblait s’en dégager une immense énergie. Valentin plaça une des montres à son poignet et revêtit le costume de protection. Le combat allait malgré tout s’engager.
Stéphane : « C’est le moment ou jamais de tester
cette nouvelle montre. »
Cyril : « On n’est pas sûr que ça marche,
on n’a pas eu le temps de faire de testes. »
Laurent : « Quitte à prendre des risques, je préfère
ça à la raclé qui nous attend. »
Stéphane : « Prêt ? »
Tous ensemble : « Start power !!!!!! »
La transformation commença. Tout d’abord le costume apparut point par point sur les corps, à la manière d’une mosaïque. Leurs corps étaient entourés d’une douce lumière bleue qui faisait reculer les ténèbres de la nuit dans cette rue sombre. Ensuite apparut, dans leurs mains tendues devant eux, un casque muni d’une visière à écran à cristaux liquides (où s’affichent les informations sur les ennemis) et d’un micro pour communiquer avec les autres équipiers. Des bottes et des gants se matérialisèrent à l’extrémité de leurs membres ; enfin, une ceinture avec un pistolet et une épée laser se plaça autour de leurs hanches.
Laurent : « Super, ça a marché ! »
Valentin : « Quand vous aurez fini votre exhibition, on
pourra peut être en venir aux choses sérieuses ? »
Pendant ce temps, dans l’entrepôt
d’Ostiak.
Ostiak : « Dovak, espèce de crapaud : as tu apporté
ce que je t’ai demandé ? »
Ostiak s’adressait à ses hommes assis
sur un fauteuil surélevé de quelques mètres, mais
la pénombre cachait son visage. On ne distinguait que l’étincelle
démoniaque qui brillait dans ses yeux.
Dovak : « Oui, Decker peut se mettre tout de suite au travail.
»
Ostiak : « Decker, combien de temps pour faire les 3000
copies pour nos clients ? »
Decker : « Une demie heure, tout au plus ; et 10 minutes
pour faire celles pour votre armée. »
Ostiak : « Parfait. Les copies pour les Russes seront sans
grande puissance en comparaison des pouvoirs que Dovak va rajouter pour
notre compte. Ah, ah, ah !! »
Ce furent les cyborgs qui firent le premier pas et donnèrent l’assaut. Les cinq cyborgs étaient physiquement identiques, à l’exception de celui qui semblait être le chef dont l’armure possédait un signe inconnu au niveau du coeur. Ils étaient très vifs et d’une grande force physique.
Cyril : « Attention, ils sont très rapide. »
Stéphane : « Heureusement qu’ils ne possèdent
pas les médaillons. »
Laurent : « Vous avez entendu ce que Dovak a dit ; il en
a synthétisé la force. Si on ne l’arrête pas, ces monstres
seront aussi forts, sinon plus, que nous. »
Un éclair passa à quelques centimètres du visage de Laurent. Il en ressentit même la chaleur sur son visage. Stéphane riposta le premier. Deux coups de pieds sautés dans la tête d’une de ces boites de conserve, la firent tomber au sol. Celui qui semblait être le chef, concentra son énergie au bout de ses mains et s’apprêtait à lancer une décharge électrique très violente.
Laurent : « Regardez la taille de cette boule ; grosse comme un ballon. On n’a pas encore réussi a en faire une aussi grosse !!! »
Mais à peine eut-il dit ces quelques mots que le cyborg lança la boule d’énergie. Stéphane eut juste le temps de dégainer son épée pour fendre le projectile en deux et éviter le pire.
Stéphane : « Arrête de parler. Il faut buter ces monstres et retrouver Dovak. »
Cyril s’élança alors vers le cyborg bleu et enchaîna plusieurs coups de pieds et de poins et acheva par un uppercut du droit dans la mâchoire. Le pauvre robot alla lamentablement s’étaler dans les poubelles du quartier.
Stéphane utilisa son épée
pour invoquer un pouvoir magique : Samaadä. Cette incantation permet
à l’épée de désintégrer (comme dans
un jeu) tous les ennemis touchés. La lame donnait l’impression de
fendre l’air. Les cyborgs vert et noir avaient du mal à éviter
la lame aussi rapide qu’un rapace. L’ennemi noir fut la premier touché
: il disparut dans une gerbe d’étincelles. Stéphane n’eut
pas le temps d’éliminer l’autre que le pouvoir magique s’interrompit.
Le cyborg profita de la situation pour frapper : quelques coups de poing
et une prise de judo suffirent pour étaler notre ami au sol.
Cyril vint à son aide en lançant
plusieurs boules d’énergie qui explosèrent comme une nuée
de pétards autour du tas de boulons. Stéphane se releva et
utilisa son épée pour décapiter l’ennemi qui était
abasourdi par l’attaque fulgurante de Cyril. Il s’écroula au sol
et explosa dans une magnifique gerbe de feu.
Laurent, de son côté avait
quelques problèmes. Le cyborg blanc était bien supérieur
à notre pauvre ami. Ce dernier était très essoufflé
et avait du mal à contenir les multiples attaques de son adversaire.
Il alternait enchaînements poings et pieds avec des tirs d’éclairs.
Laurent se rappela son combat contre Cyril et la situation difficile dans
laquelle il l’avait mis.
Laurent : « Mérämy !!! »
C’était une nouvelle incantation
qu’il venait de mettre au point : un jet de flamme qui paralyse l’adversaire
et cause des brûlures.
L’attaque eut l’effet attendu : l’adversaire
était paralysé mais n’avait subi aucun dommage car bien plus
résistant qu’un être humain. Il profita de la situation pour
attaquer de front avec un jet de flammes ordinaires et plusieurs boules
d’énergie. La victime n’y résista pas et explosa comme une
baudruche.
Le cyborg rouge : « Bien, vous êtes plus forts que prévu mais ce n’est qu’une bataille ; la guerre est loin d’être finie. »
Nos amis unirent leurs forces et utilisèrent conjointement leurs plus puissantes attaques. Mais avant qu’elles n’eurent atteint leur cible, le cyborg disparut dans un nuage de fumée. Les attaques provoquèrent une explosion telle que la moitié des maisons avoisinantes furent détruites.
Cyril : « Regagnons le laboratoire avant que la police ou
les pompiers ne rappliquent. »
De retour au labo, le commandant les attendait
; l’air impatient.
Le commandant : « Enfin, vous voilà. Cela fait une
demie heure maintenant qu’on a repéré l’entrepôt d’Ostiak.
Prenez vingt de mes hommes et partez pour l’entrepôt. Et cette fois
ramenez moi les montres et les dossiers. »
Tous trois : « Bien, commandant. »
Tous se préparaient comme pour l’attaque finale lors d’une guerre. Jeeps, bazookas, armes en tous genre. Tout cela pour arriver à bout des gardes et laisser le champ libre à nos amis pour qu’ils puissent accomplir leur mission.
Le commandant : « Le hangar de stockage se trouve au centre
du complexe industriel de ce fou. Vous devez détruire tous le stock
de copies qu’ils ont pu faire. Le laboratoire se trouve deux immeubles
sur la gauche, vous y trouverez sûrement les montres originales.
Récupérez les, et rapportez les. Les chaînes de fabrication
sont juste à côté des laboratoires de recherche. Détruisez-les,
s'ils possédaient encore quelques plans des montres, il ne faut
pas qu’ils puissent en fabriquer d’autres. Mes hommes vous couvriront et
s’occuperont des gardes pendant que vous agirez. Compris ? Alors au boulot.
»
La zone industrielle de Toulouse se trouvait aux abords de la ville. Le complex était étroitement surveillé, par crainte du piratage industriel. Mais la zone la mieux gardée était sans nul doute celle appartenant à Ostiak. Les troupes arrivèrent à la tombée de la nuit. Elles n’avaient que quelques heures pour agir car c’était un soir de peine lune et les nuages ne masquaient sa lumière que de temps en temps.
Le commandant : « A tous mes hommes : neutralisez les gardes à l’entrée et substituez vous à eux. »
Les tireurs d’élites se mirent en
position : les deux gardes du portail d’entrée furent exécutés
sans bruit et deux hommes du commandant prirent leur place. Puis celui
de la tour de guet fut étranglé. Des photos furent placées
devant les caméras pour ne pas alerter la sécurité.
Nos amis et le reste des hommes purent pénétrer sans problèmes
dans le complexe.
Tout restait à faire. Les hommes
progressaient pas à pas dans les coins sombres du gigantesque complexe.
Les gardes étaient éliminés les uns après les
autres. Le moment de l’affrontement final était proche.
Cyril : « Ça y est. Je suis devant l’entrepôt.
»
Laurent : « Je suis près de chaînes de montage.
»
Stéphane : « Je suis à l’entrée du
laboratoire. On attend votre signal. »
Le commandant : « Les bombes ont étés placées
tout autour du hangar de stockage. Vous avez vingt minutes avant qu’elles
n’explosent. Bonne chance. »
Stéphane ouvrit une fenêtre
et se glissa dans une pièce qui ressemblait à une salle d’archives.
Il y avait un ordinateur près du mur. Il l’alluma et chercha les
dossiers.
Pendant ce temps Cyril recherchait les
montres volées dans l’entrepôt et Laurent devait trouver les
plans dans l’usine de montage.
Le temps pressait : plus que dix huit minutes
avant l’explosion des bombes.
Stéphane : « Enfin, les voilà mes dossiers
chéris. Hop, je copie le tout sur disquette et j’efface tout leur
disque dur. »
Laurent : « Les plans. », ceux-ci sont étalés
sur une table. Il les plie et les range dans le sac à dos.
Cyril : « Zut ; où sont ces montres ? Je n’arrive
pas à mettre la main dessus. »
Stéphane : « Cyril, j’ai les dossiers ; je m’éclipse.
»
Laurent : « Et moi, j’ai les plans. Je rejoins le commandant.
»
Au même moment dans le centre de contrôle
; alors que le signal d’alarme s’était déclenché :
Ostiak : « Que ce passe t’il ? »
Un garde : « Mr Ostiak, des intrus ont pénétré
le complex et les dossiers de l’ordinateur ont étés volés.
»
Ostiak : « Que Dovack et ses hommes se chargent d’eux.
Je ne veux AUCUN survivant. »
Valentin : « Cyril, est-ce ces montres que tu cherches ?
»
Cyril : « Start power !! »
Cyril lança plusieurs boules d’énergie, mais elles n’atteignirent pas leur cible. Il ne restait que huit minutes pour les bombes. Valentin faisait courir Cyril à travers tout le hangar. C’était une véritable partie de cache cache. Cyril savait que le temps était compté : il se mit au commande d’un élévateur et poursuivit Valentin. Ce dernier projeta des caisses sur notre ami.
Pendant ce temps, Laurent et Stéphane se sont rejoint et luttent contre les hommes de main d’Ostiak. Ceux-ci ont une puissance moindre, mais leur nombre fait leur force. Plus ils en éliminent, plus il en arrive de toutes parts. Seule solution : utiliser le pouvoir. Ils se transforment. Les enchaînements de coups et les armes magiques fusent. Les hommes de main d’Ostiak tombent comme des mouches. Coups de poings et de pieds pleuvent, les boules d’énergies font des ravages dans les lignes ennemies.
Dans l’entrepôt, le combat fait rage entre Cyril et Valentin. Les deux hommes semblent de force égale. Les coup semblent très puissants et rapides (d’ailleurs des yeux non avertis auraient du mal à les suivre) et les forces magiques déployées sont très dévastatrices.
Reste seul, face à Laurent et Stéphane,
le cyborg rouge :
Cyborg Rouge : « Vous allez regretter d’avoir détruit
mes compagnons. Vous allez périr. »
Il semble très en colère.
Nos amis ne seront pas trop de deux pour lutter.
Le combats au corps à corps semblent
le mieux indiqué. Stéphane commence avec une suite de coups
de poings, puis coups de pieds latéraux, sautés, manchettes
et enfin uppercut. Le robot contre attaque aussitôt avec un saut
de mains, coup de pieds joints, suivi du coup de pieds hélicoptère
pour finir avec un double uppercut avec les mains jointes. Stéphane
s’écroule au sol, apparemment assommé. Laurent prend la suite
: il n’est pas très à l’aise avec les techniques de combats,
il choisit d’alterner avec des incantations magiques. Il commence avec
une incantation de brouillard qui lui permet de se camoufler de l’adversaire.
Il attaque en premier dans le dos avec plusieurs coups de poings et un
coup de pied latéral qui projette le robot au sol. Il profite du
moment pour envoyer plusieurs boules d’énergies qui explosent dans
un feu d’artifice. Laurent prend sa respiration et lance l’ultime attaque
: coup de pied sauté droit, suivi de multiples coups de poings pour
finir par une boule d’énergie qui projette l’androïde à
plusieurs mètres de là.
Laurent aide Stéphane à se
relever. C’est l’assaut final. Le pauvre cyborg fume, des étincelles
jaillissent de son corps. Nos deux amis se concentrent. Une formidable
aura d’énergie se crée autour d’eux. Il jettent devant eux,
en tendant les bras, une formidable onde d’énergie où se
mêlent les auras de Stéphane et Laurent. Cette dernière
traverse de part en part le robot qui s’effondre au sol et explose au contact
de celui-ci.
Cyril semble prendre le dessus sur Valentin : il encaisse les coups sans riposter ; il titube et chancelle. Cyril se concentre pour lui infliger le coup de grâce, mais un regain de vitalité permet à Valentin de frapper Cyril qui s’effondre. Valentin ramasse un morceau de verre au sol et s’apprête à l’égorger. Mais Stéphane et Laurent arrivent à temps. Laurent projette une boule d’énergie pour le désarmer et Stéphane lui donne un coup de poing d’une telle violence qu’un flot de sang jaillit de la bouche de sa victime, avant de s’effondrer au sol.
Cyril : « Remettons le aux flics, il passera quelques années
à l’ombre. »
Stéphane : « Vite, plus qu’une minute avant que
les bombes n’explosent. »
A peine ont-ils franchi la porte du hangar
que celui-ci explose dans un gigantesque feu d’artifice, provoqué
par le stock d’armes, qui illumine la nuit de ce soir d’été.
Cyril et Laurent se soutenant mutuellement
et Stéphane, portant sur son dos Valentin, regagnent doucement la
grille d’entrée, sous les applaudissements des militaires.
Le commandant : « Bravo ! Vous faites une sacrée
équipe. Certains militaires n’auraient pas fait mieux. »
Laurent : « Tenez commandant ; le voleur des montres, livrez
le à la police. »
Stéphane : « Et voici nos sacs avec montres, plans
et dossiers volés. »
Cyril : « Ostiak s’est enfui avec Dovak et Decker pendant
la bataille. »
Un militaire : « Chef, il manque une montre sur toutes
celles qui ont étés volées !! »
Juste au même moment, passe au dessus
de leur tête un hélicoptère qui diffuse un message
par ses haut parleurs : « Bravo les enfants, vous nous avez battus
cette fois-ci ; mais la prochaine fois ce sera différent. Ah, ah,
ah ». Et hélicoptère s’éloigne en même
temps que s’estompe le rire diabolique du Dovak.
Quelques jours plus tard ; dans les laboratoires
de l’Aérospatiale :
Le commandant : « C’est votre dernier jour ici avant que
vous ne repreniez les cours. Je tenais à vous remercier et à
vous remettre ceci avant votre départ. »
Un jeune militaire approche avec un coussin
rouge sur lequel reposent trois montres :
Le commandant : « Pendant la bataille, nous vous avons
observé et après, avons apporté quelques modifications
à vos montres personnelles. Cyril, ta particularité étant
les sports de combat nous t’avons rajouté un pistolet laser et augmenté
tes capacités de combat au corps à corps. Stéphane,
ta spécialité est l’épée ; nous t’avons ajouté
une épée de chevalier (plus puissante). Et enfin Laurent,
tu t’es distingué dans l’utilisation de la magie ; nous t’avons
ajouté une bague qui permet l’utilisation de toutes les magies et
décuple leur puissance. J’espère que vous ferez une bonne
utilisation de ces présents. Que dieux vous gardent. »
Nos amis partirent sur ces mots et se retournèrent
une dernière fois pour saluer le commandant et ses hommes :
Cyril : « Nous reviendrons aux prochaines vacances. »
Stéphane : « Tenez nous au courant des évolutions.
»
Le commandant : « Ils iront loin ces petits. »
Un garde : « Vous pleurez commandant ? »
Le commandant : « Mais non, imbécile ; c’est la
transpiration. Allez tout le monde au travail, on a du pain sur la planche.
»
Avant de rentrer, nos amis passèrent
voir Jean Noël à l’hôpital. Celui-ci était assis
dans son lit et regardait les informations à la télévision.
La présentatrice : « L’incendie a duré une
partie de la nuit, avant d’être maîtrisé par les pompiers.
Les militaires, qui étaient présent, se refusent à
tous commentaires. Certains témoins parlent de combats entre de
jeunes adolescents et les hommes de main de l’industriel Ostiak. Je rappelle
que ses entrepôts ont totalement étés détruits
par. . . »
Cyril : « Alors le malade, y va bien ? »
Jean-Noël : « J’ai appris vos exploits par la télé.
J’aurais aimé être là. »
Laurent : « On te racontera tout en détail dès
qu’on sera à la maison. »
Stéphane : « Puisque tu n’as pas le pouvoir de la
source et que tu veux faire parti de l’équipe on t’a ramené
un cadeau. »
Il ouvrit le paquet et découvrit
une montre fabriqué dans les locaux de l’Aérospatiale.
Stéphane : « Elle ne permet pas d’accéder
aux pouvoirs de la source, mais tu pourra nous suivre dans les mondes virtuels
et t’entraîner avec nous. Et même, si tu es prêt, donner
un coup de pouce dans certaines missions. »
Cyril : « Mais surtout, est-ce que tu veux bien être
notre responsable de la recherche et de l’entretien du matériel
? Tu es le seul qui a les capacités parmi nous. »
Jean-Noël : « Super, avec plaisir. Et comment se nomme
notre groupe ? »
Tous ensemble : « Les CYBER FIGHTERS. Ah, ah, ah, ah.
»
Et toute la joyeuse troupe quitta l’hôpital et partit pour de nouvelles aventures.
Pendant ce temps, sur un pic enneigé
des Pyrénées :
Decker : « Imbécile, même pas savoir piloter
un hélicoptère. »
Dovak : « Toi, occupe toi de tes éprouvettes et
ferme-la. »
Ostiak : « Silence, réparez cet engin, du travail
nous attend. Ces gosses vont regretter de s’être trouvés sur
mon chemin. »