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ROMAN
(french cyber punk novel)
Cyber Fighters
Act.1 GENESIS
-oOo-

Episode 2
"De nouveaux héros"

     Nous sommes en décembre et les vacances de Noël approchent rapidement. Nos amis, Laurent Stéphane et Cyril , se sont déjà réunis aux vacances de la Toussaint, mais sans avoir trouvé un seul élu. Seul point positif : ils maîtrisent mieux de jour en jour leur force et découvrent régulièrement de nouveaux pouvoirs.
     Un matin, alors que Cyril dormait un peu après avoir passé une partie de la nuit à déboguer un programme, il reçoit un coup de téléphone de Stéphane complètement affolé, qui lui demande de passer chez lui le plus tôt possible. Cyril curieux et inquiet se rend aussitôt au domicile de son ami avec une certaine appréhension. Il pénètre dans la chambre de ce dernier où règne un silence de mort. Stéphane est assis devant son ordinateur, apparemment préoccupé par ce qui est affiché sur l’écran.

Cyril : « Alors ! Qu’est-ce qui ce passe ? », demande t’il, inquiet.
Stéphane : « Chut !!! Je suis en communication, par le biais d’Internet, avec mon indic. Je suis à toi dans une seconde », répondit-il tout en imprimant plusieurs textes informatiques.

     Puis sans ajouter un mot, il tendit à Cyril un exemplaire d’un magazine sur les jeux-vidéo et les nouvelles technologies qui était paru le matin même. Cyril lut perplexe l’article de la page que Stéphane lui indiqua. On pouvait lire en gros caractères : « Plus fort que la réalité virtuelle : jouer à l’intérieur d’un jeu-vidéo ». Cyril en était muet de stupéfaction.

Stéphane : « Lis surtout ce que j’ai repassé au fluo »,ajouta t’il calmement.
Cyril : « Corp-Tech, une nouvelle société spécialisée dans la recherche technologique, a découvert un procédé pour pénétrer à l’intérieur d’un jeu vidéo et jouer à la place du personnage de pixel. Désormais, TRON n’est plus de la science fiction. »
Stéphane : « Après avoir lu cela je t’ai téléphoné et je me suis mis en contact avec Jean Noël, mon indic. Et tu ne devineras jamais quelles informations il m’a fait parvenir ?! »

     Il tend à Cyril une feuille venant de l’imprimante et lit son contenu :
Cyril : « Il est vrai que l’on peut pénétrer dans un jeu vidéo mais pour l’homme c’est mortel s’il ne possède pas une protection (l’homme contrairement aux héros de jeux vidéo n’est pas immortel). Corp-Teck a donc engagé un savant de l’armée américaine pour concevoir un costume de protection et assurer la sécurité des joueurs. Mais Decker, un autre savant de cette société, a volé le projet pour le revendre aux russes car sur terre le costume rend l’homme, pratiquement invulnérable. Une arme redoutable pour le bloc de l’est. Les journaux ne le diront jamais car ce serait une mauvaise publicité pour le projet. Je connais vos recherches, vous devriez en faire part aux américains pour contrecarrer les plans des russes. »

Stéphane : « Qu’en pense tu ? »
Cyril : « Et pourquoi ne pas le proposer aux Français pour une fois ? »
Stéphane : « Ok, mais nous devons en parler à Laurent avant de prendre une décision. Je l’ai appelé et il sera là dans cinq minutes. »
 

     Au même moment, quelquepart à Toulouse . . .
Jean Noël : « J’espère qu’ils suivront mon conseil. »

     Mais à peine eut il fini sa phrase qu’une violente décharge électrique s’abattit sur lui. L’inconnu s’empara des disquettes contenant tous les dossiers de la source et effaça les dossiers de l’ordinateur. Il s’en alla comme il était venu : sans être vu.
 

     Laurent arriva cinq minutes plus tard chez Stéphane et la discussion s’engagea. Tous furent d’accord pour apporter leur recherche à l’armée française et participer à sa continuité à Toulouse à l’Aérospatiale qui dispose de tout le matériel nécessaire.
     Nos trois amis profitèrent donc des vacances de Noël pour s’installer à Toulouse et prendre contact avec l’Aérospatiale. Les négociations furent fructueuses pour nos amis : ils disposent de trois chambres à l’aéroport militaire de Toulouse et peuvent participer aux recherches tous en continuant leurs études.
     Dès le lendemain ils commencent à travailler dans les laboratoires de l’Aérospatiale. La première chose fut de créer un costume qui puisse parfaitement protéger son propriétaire. Puis les pouvoirs de la source furent synthétisés (en plus faible) sur une montre qui active le costume. Et enfin on intégra le système pour franchir une sorte de porte pour accéder aux dimensions des jeux vidéo : elles furent nommées portes 3D-AV. Un matin un coursier leur apporta un message les informant que Jean Noël était à l’hôpital à la suite d’une électrocution. Tous trois se précipitèrent à l’hôpital.
 

Cyril : « Que s’est-il passé ? », demande t’il au médecin.
Le médecin : « Brûlures au quatrième degré, provoquées par électrocution ».
Stéphane : « Causé par quoi ? »
Le médecin : « Explosion d’un ordinateur qui a provoqué un incendie. »
Laurent : « Impossible ; un ordinateur n’explose pas comme ça. Même avec une surcharge électrique. »
Stéphane : « Jean Noël, je te jure qu’on te vengera. C’est une agression, c’est sûr. »
Cyril : « Allons chez lui, nous devons mener une enquête. Les policiers sont des incapables. »
Les deux autres : « D’accord. »
 

     Une heure plus tard, ils se trouvent dans la chambre d’étudiant de Jean Noël. Presque tout a brûlé : l’ordinateur n’est plus qu’un tas de plastique fondu. Tous trois cherchent des indices, mais dans cet amas de ruines çà n’est pas facile.

Stéphane : « J’ai beau chercher partout, je ne trouve pas les disquettes contenant les fichiers de notre projet. »
Laurent : « Mais avec l’incendie elles ont pu être détruites !? »
Cyril : « Aucune chance. Ils les conservaient dans une boîtes à l’abri des agressions extérieures. Et les disquettes de cette boîte sont intactes, mais celles qui nous intéressent ne sont pas là. »
Stéphane : « Retournons au laboratoire ; nous verrons si on peut tirer quelque chose de son disque dur. »
 

     De retour au laboratoire de l’Aérospatiale, les militaires sont là pour voir comment évolue la situation.

Le commandant : « Alors ! J’apprend que des dossiers sur ce projet auraient étés volés. Si la presse s’en empare, le projet sera stoppé. Est-ce bien clair ? »
Cyril : « Nous sommes sur l’affaire. Personne ne sera au courant des études faites dans ces locaux. »

     Mais l’alarme, en se déclenchant, interrompit la conversation.

Un garde : « Quelqu’un est entré par effraction dans le bâtiment. Il est localisé au second étage : dans la salle du coffre. »
Laurent : « Les montres !! Il essaie de les voler. Cyril ; combien tu paries que Maximilien est de retour ? »
Cyril : « Je pencherais plutôt pour les Russes. »

     Arrivé dans la pièce du coffre, nos amis trouvent celui-ci fracturé et vide. La fenêtre était ouverte et un carreau brisé. Dehors, la nuit commençait à tomber et un orage allait éclater. Nos amis se précipitent à la fenêtre et voient un homme de leur âge s’éloigner et se diriger vers le portail d’entrée. Tous trois partent à sa poursuite.

Laurent : « Il n’a pas encore franchi le portail. On a une chance de le coincer. »
Le commandant : « Secteur 1 !! Un intrus tente de franchir la porte pour sortir. Arrêtez le et attendez notre arrivée. Secteur 1. Répondez. »
Une voie : « Je ne pense pas que vos hommes soient en état de faire quoi que ce soit. Ne tentez pas de nous suivre, vous êtes impuissant face à notre force. Ah, Cyril ; désolé pour ton ami, mais ces dossiers étaient capitaux pour mes clients. Bonjours chez vous ; Ah, ah. »
Stéphane : « On y va. Prenez vos montres ; c’est peut être le bon moment d’effectuer quelques essais. »

     Nos amis ont gardé trois montres sur eux, qu’ils se réservaient pour leur usage personnel. Mais les pouvoirs de la source y sont intacts grâce aux médaillons. Assemblé avec le costume et la porte, cela en fait une arme redoutable.

     Mais arrivé sur les lieux, l'intrus les avaient fui. Les deux gardes de l’entrée étaient étalés au sol ; apparemment inconscients. Laurent se précipita à leur secours :
Cyril : « Celui dans la cabine est mort ; une balle dans la poitrine. »
Laurent : « Par où l'intrus est-il parti, c’est capital. Essaie de répondre, parle, où est -il allé ? »
Le garde : « Vers la zone industrielle », réussit-il à balbutier avant de s’effondrer dans les bras de Laurent.
 

     Il est près de minuit ; les rues de la ville sont sombres et inhospitalières. Laurent, Stéphane et Cyril avancent lentement dans les ténèbres de la nuit.

Stéphane : « Soyez sur vos gardes. Je sens la présence de quelqu’un de très puissant. »
Laurent : « Sûrement Maximilien. J’en mettrais ma main au feu. »
Cyril : « On ne t’a jamais dit de ne pas jouer avec les allumettes ? »

     Soudain, une immense décharge électrique s’abat sur nos amis. D’où vient une telle puissance ? Est-elle responsable de l’accident de Jean-Noël ?

Dovak : « Alors, toujours à faire joujou avec vos petites médailles ? »
Laurent : « Maximilien, espèce de salopard, c’est toi qui as envoyé Jean-Noël à l’hôpital ? »
Stephane : « Alors, maintenant tu trahis ton pays ? Nous voler ne t’a pas suffi ? »
Dovak : « Maximilien n’existe plus, mon nom est Dovak et je travaille maintenant dans le service de recherche scientifique des entreprises d’Ostiak. Le K.G.B. nous a demandé de lui fabriquer une nouvelle arme, votre costume semble idéal. »
Cyril : « Mais le K.G.B. n’existe plus ! »
Valentin : « Officiellement oui, mais il est toujours en activité pour le compte de l’armée rouge. »

     Un jeune homme aux cheveux d’un blond étincelant venait d’apparaître devant nos amis. Il était très correctement habillé avec un costume en soie blanche et fumait une cigarette en se tenant accoudé contre un mur.

Stéphane : « Que vient faire ici ce blondinet au visage d’ange ? », dit-il en parlant de Valentin.
Dovak : « Mais je suis impoli, je n’ai même pas fait les présentations. Je vous présente Valentin, mon bras droit. Je lui ai demandé de vous emprunter vos prototypes pour le compte de Decker, l’armurier d’Ostiak, à qui le K.G.B. a demandé de fabriquer une nouvelle arme pour l’armée rouge. Le costume de Corp-Teck est une combinaison de protection idéale mais ne possède aucune arme. Je leur ai donc proposé les pouvoirs de la source, que j’ai réussi à synthétiser par ordinateur. Mais nous n’arrivions pas à associer le costume, les pouvoirs et le module A.V. »
Stéphane : « Et tu as entendu parler de nos montres, que tu viens de nous voler ! »
Dovak : « C’est juste un emprunt, le temps d’en faire une copie pour nos laboratoires. »
Laurent : « Que vient faire Jean-Noël dans cette histoire ? »
Valentin : « Ses dossiers m’ont permis de retrouver votre trace pour mettre la main sur les montres. »

     Mais la conversation fut interrompue par une voix qui semblait venir de nul part.
Ostiak : « Dovak. Laisse Valentin s’occuper de nos amis, et rapporte moi ce que je t’ai demandé ».
Dovak : « Je suis obligé de vous quitter, le travail m’appelle. »
Cyril : « Reviens ici, espèce de traître ! »
Valentin : « Un instant, nous n’avons pas fini notre discussion. Cyborgs de combats apparaissez », dit-il à la manière d’une incantation magique.

     A l’instant où il eut fini de prononcer ces mots, cinq cyborgs à l’apparence humaine apparurent dans un tourbillon d’éclairs. Il semblait s’en dégager une immense énergie. Valentin plaça une des montres à son poignet et revêtit le costume de protection. Le combat allait malgré tout s’engager.

Stéphane : « C’est le moment ou jamais de tester cette nouvelle montre. »
Cyril : « On n’est pas sûr que ça marche, on n’a pas eu le temps de faire de testes. »
Laurent : « Quitte à prendre des risques, je préfère ça à la raclé qui nous attend. »
Stéphane : « Prêt ? »
Tous ensemble : « Start power !!!!!! »

     La transformation commença. Tout d’abord le costume apparut point par point sur les corps, à la manière d’une mosaïque. Leurs corps étaient entourés d’une douce lumière bleue qui faisait reculer les ténèbres de la nuit dans cette rue sombre. Ensuite apparut, dans leurs mains tendues devant eux, un casque muni d’une visière à écran à cristaux liquides (où s’affichent les informations sur les ennemis) et d’un micro pour communiquer avec les autres équipiers. Des bottes et des gants se matérialisèrent à l’extrémité de leurs membres ; enfin, une ceinture avec un pistolet et une épée laser se plaça autour de leurs hanches.

Laurent : « Super, ça a marché ! »
Valentin : « Quand vous aurez fini votre exhibition, on pourra peut être en venir aux choses sérieuses ? »
 

     Pendant ce temps, dans l’entrepôt d’Ostiak.
Ostiak : « Dovak, espèce de crapaud : as tu apporté ce que je t’ai demandé ? »
    Ostiak s’adressait à ses hommes assis sur un fauteuil surélevé de quelques mètres, mais la pénombre cachait son visage. On ne distinguait que l’étincelle démoniaque qui brillait dans ses yeux.

Dovak : « Oui, Decker peut se mettre tout de suite au travail. »
Ostiak : « Decker, combien de temps pour faire les 3000 copies pour nos clients ? »
Decker : « Une demie heure, tout au plus ; et 10 minutes pour faire celles pour votre armée. »
Ostiak : « Parfait. Les copies pour les Russes seront sans grande puissance en comparaison des pouvoirs que Dovak va rajouter pour notre compte. Ah, ah, ah !! »
 

     Ce furent les cyborgs qui firent le premier pas et donnèrent l’assaut. Les cinq cyborgs étaient physiquement identiques, à l’exception de celui qui semblait être le chef dont l’armure possédait un signe inconnu au niveau du coeur. Ils étaient très vifs et d’une grande force physique.

Cyril : « Attention, ils sont très rapide. »
Stéphane : « Heureusement qu’ils ne possèdent pas les médaillons. »
Laurent : « Vous avez entendu ce que Dovak a dit ; il en a synthétisé la force. Si on ne l’arrête pas, ces monstres seront aussi forts, sinon plus, que nous. »

     Un éclair passa à quelques centimètres du visage de Laurent. Il en ressentit même la chaleur sur son visage. Stéphane riposta le premier. Deux coups de pieds sautés dans la tête d’une de ces boites de conserve, la firent tomber au sol. Celui qui semblait être le chef, concentra son énergie au bout de ses mains et s’apprêtait à lancer une décharge électrique très violente.

Laurent : « Regardez la taille de cette boule ; grosse comme un ballon. On n’a pas encore réussi a en faire une aussi grosse !!! »

     Mais à peine eut-il dit ces quelques mots que le cyborg lança la boule d’énergie. Stéphane eut juste le temps de dégainer son épée pour fendre le projectile en deux et éviter le pire.

Stéphane : « Arrête de parler. Il faut buter ces monstres et retrouver Dovak. »

     Cyril s’élança alors vers le cyborg bleu et enchaîna plusieurs coups de pieds et de poins et acheva par un uppercut du droit dans la mâchoire. Le pauvre robot alla lamentablement s’étaler dans les poubelles du quartier.

     Stéphane utilisa son épée pour invoquer un pouvoir magique : Samaadä. Cette incantation permet à l’épée de désintégrer (comme dans un jeu) tous les ennemis touchés. La lame donnait l’impression de fendre l’air. Les cyborgs vert et noir avaient du mal à éviter la lame aussi rapide qu’un rapace. L’ennemi noir fut la premier touché : il disparut dans une gerbe d’étincelles. Stéphane n’eut pas le temps d’éliminer l’autre que le pouvoir magique s’interrompit. Le cyborg profita de la situation pour frapper : quelques coups de poing et une prise de judo suffirent pour étaler notre ami au sol.
     Cyril vint à son aide en lançant plusieurs boules d’énergie qui explosèrent comme une nuée de pétards autour du tas de boulons. Stéphane se releva et utilisa son épée pour décapiter l’ennemi qui était abasourdi par l’attaque fulgurante de Cyril. Il s’écroula au sol et explosa dans une magnifique gerbe de feu.

     Laurent, de son côté avait quelques problèmes. Le cyborg blanc était bien supérieur à notre pauvre ami. Ce dernier était très essoufflé et avait du mal à contenir les multiples attaques de son adversaire. Il alternait enchaînements poings et pieds avec des tirs d’éclairs. Laurent se rappela son combat contre Cyril et la situation difficile dans laquelle il l’avait mis.
Laurent : « Mérämy !!! »
     C’était une nouvelle incantation qu’il venait de mettre au point : un jet de flamme qui paralyse l’adversaire et cause des brûlures.
     L’attaque eut l’effet attendu : l’adversaire était paralysé mais n’avait subi aucun dommage car bien plus résistant qu’un être humain. Il profita de la situation pour attaquer de front avec un jet de flammes ordinaires et plusieurs boules d’énergie. La victime n’y résista pas et explosa comme une baudruche.

Le cyborg rouge : « Bien, vous êtes plus forts que prévu mais ce n’est qu’une bataille ; la guerre est loin d’être finie. »

     Nos amis unirent leurs forces et utilisèrent conjointement leurs plus puissantes attaques. Mais avant qu’elles n’eurent atteint leur cible, le cyborg disparut dans un nuage de fumée. Les attaques provoquèrent une explosion telle que la moitié des maisons avoisinantes furent détruites.

Cyril : « Regagnons le laboratoire avant que la police ou les pompiers ne rappliquent. »
 

     De retour au labo, le commandant les attendait ; l’air impatient.
Le commandant : « Enfin, vous voilà. Cela fait une demie heure maintenant qu’on a repéré l’entrepôt d’Ostiak. Prenez vingt de mes hommes et partez pour l’entrepôt. Et cette fois ramenez moi les montres et les dossiers. »
Tous trois : « Bien, commandant. »

     Tous se préparaient comme pour l’attaque finale lors d’une guerre. Jeeps, bazookas, armes en tous genre. Tout cela pour arriver à bout des gardes et laisser le champ libre à nos amis pour qu’ils puissent accomplir leur mission.

Le commandant : « Le hangar de stockage se trouve au centre du complexe industriel de ce fou. Vous devez détruire tous le stock de copies qu’ils ont pu faire. Le laboratoire se trouve deux immeubles sur la gauche, vous y trouverez sûrement les montres originales. Récupérez les, et rapportez les. Les chaînes de fabrication sont juste à côté des laboratoires de recherche. Détruisez-les, s'ils possédaient encore quelques plans des montres, il ne faut pas qu’ils puissent en fabriquer d’autres. Mes hommes vous couvriront et s’occuperont des gardes pendant que vous agirez. Compris ? Alors au boulot. »
 

     La zone industrielle de Toulouse se trouvait aux abords de la ville. Le complex était étroitement surveillé, par crainte du piratage industriel. Mais la zone la mieux gardée était sans nul doute celle appartenant à Ostiak. Les troupes arrivèrent à la tombée de la nuit. Elles n’avaient que quelques heures pour agir car c’était un soir de peine lune et les nuages ne masquaient sa lumière que de temps en temps.

Le commandant : « A tous mes hommes : neutralisez les gardes à l’entrée et substituez vous à eux. »

     Les tireurs d’élites se mirent en position : les deux gardes du portail d’entrée furent exécutés sans bruit et deux hommes du commandant prirent leur place. Puis celui de la tour de guet fut étranglé. Des photos furent placées devant les caméras pour ne pas alerter la sécurité. Nos amis et le reste des hommes purent pénétrer sans problèmes dans le complexe.
     Tout restait à faire. Les hommes progressaient pas à pas dans les coins sombres du gigantesque complexe. Les gardes étaient éliminés les uns après les autres. Le moment de l’affrontement final était proche.

Cyril : « Ça y est. Je suis devant l’entrepôt. »
Laurent : « Je suis près de chaînes de montage. »
Stéphane : « Je suis à l’entrée du laboratoire. On attend votre signal. »
Le commandant : « Les bombes ont étés placées tout autour du hangar de stockage. Vous avez vingt minutes avant qu’elles n’explosent. Bonne chance. »

     Stéphane ouvrit une fenêtre et se glissa dans une pièce qui ressemblait à une salle d’archives. Il y avait un ordinateur près du mur. Il l’alluma et chercha les dossiers.
     Pendant ce temps Cyril recherchait les montres volées dans l’entrepôt et Laurent devait trouver les plans dans l’usine de montage.
     Le temps pressait : plus que dix huit minutes avant l’explosion des bombes.

Stéphane : « Enfin, les voilà mes dossiers chéris. Hop, je copie le tout sur disquette et j’efface tout leur disque dur. »
Laurent : « Les plans. », ceux-ci sont étalés sur une table. Il les plie et les range dans le sac à dos.
Cyril : « Zut ; où sont ces montres ? Je n’arrive pas à mettre la main dessus. »
Stéphane : « Cyril, j’ai les dossiers ; je m’éclipse. »
Laurent : « Et moi, j’ai les plans. Je rejoins le commandant. »

     Au même moment dans le centre de contrôle ; alors que le signal d’alarme s’était déclenché :
Ostiak : « Que ce passe t’il ? »
Un garde : « Mr Ostiak, des intrus ont pénétré le complex et les dossiers de l’ordinateur ont étés volés. »
Ostiak : « Que Dovack et ses hommes se chargent d’eux. Je ne veux AUCUN survivant. »
 

Valentin : « Cyril, est-ce ces montres que tu cherches ? »
Cyril : « Start power !! »

     Cyril lança plusieurs boules d’énergie, mais elles n’atteignirent pas leur cible. Il ne restait que huit minutes pour les bombes. Valentin faisait courir Cyril à travers tout le hangar. C’était une véritable partie de cache cache. Cyril savait que le temps était compté : il se mit au commande d’un élévateur et poursuivit Valentin. Ce dernier projeta des caisses sur notre ami.

     Pendant ce temps, Laurent et Stéphane se sont rejoint et luttent contre les hommes de main d’Ostiak. Ceux-ci ont une puissance moindre, mais leur nombre fait leur force. Plus ils en éliminent, plus il en arrive de toutes parts. Seule solution : utiliser le pouvoir. Ils se transforment. Les enchaînements de coups et les armes magiques fusent. Les hommes de main d’Ostiak tombent comme des mouches. Coups de poings et de pieds pleuvent, les boules d’énergies font des ravages dans les lignes ennemies.

     Dans l’entrepôt, le combat fait rage entre Cyril et Valentin. Les deux hommes semblent de force égale. Les coup semblent très puissants et rapides (d’ailleurs des yeux non avertis auraient du mal à les suivre) et les forces magiques déployées sont très dévastatrices.

     Reste seul, face à Laurent et Stéphane, le cyborg rouge :
Cyborg Rouge : « Vous allez regretter d’avoir détruit mes compagnons. Vous allez périr. »
     Il semble très en colère. Nos amis ne seront pas trop de deux pour lutter.
     Le combats au corps à corps semblent le mieux indiqué. Stéphane commence avec une suite de coups de poings, puis coups de pieds latéraux, sautés, manchettes et enfin uppercut. Le robot contre attaque aussitôt avec un saut de mains, coup de pieds joints, suivi du coup de pieds hélicoptère pour finir avec un double uppercut avec les mains jointes. Stéphane s’écroule au sol, apparemment assommé. Laurent prend la suite : il n’est pas très à l’aise avec les techniques de combats, il choisit d’alterner avec des incantations magiques. Il commence avec une incantation de brouillard qui lui permet de se camoufler de l’adversaire. Il attaque en premier dans le dos avec plusieurs coups de poings et un coup de pied latéral qui projette le robot au sol. Il profite du moment pour envoyer plusieurs boules d’énergies qui explosent dans un feu d’artifice. Laurent prend sa respiration et lance l’ultime attaque : coup de pied sauté droit, suivi de multiples coups de poings pour finir par une boule d’énergie qui projette l’androïde à plusieurs mètres de là.
     Laurent aide Stéphane à se relever. C’est l’assaut final. Le pauvre cyborg fume, des étincelles jaillissent de son corps. Nos deux amis se concentrent. Une formidable aura d’énergie se crée autour d’eux. Il jettent devant eux, en tendant les bras, une formidable onde d’énergie où se mêlent les auras de Stéphane et Laurent. Cette dernière traverse de part en part le robot qui s’effondre au sol et explose au contact de celui-ci.

     Cyril semble prendre le dessus sur Valentin : il encaisse les coups sans riposter ; il titube et chancelle. Cyril se concentre pour lui infliger le coup de grâce, mais un regain de vitalité permet à Valentin de frapper Cyril qui s’effondre. Valentin ramasse un morceau de verre au sol et s’apprête à l’égorger. Mais Stéphane et Laurent arrivent à temps. Laurent projette une boule d’énergie pour le désarmer et Stéphane lui donne un coup de poing d’une telle violence qu’un flot de sang jaillit de la bouche de sa victime, avant de s’effondrer au sol.

Cyril : « Remettons le aux flics, il passera quelques années à l’ombre. »
Stéphane : « Vite, plus qu’une minute avant que les bombes n’explosent. »

     A peine ont-ils franchi la porte du hangar que celui-ci explose dans un gigantesque feu d’artifice, provoqué par le stock d’armes, qui illumine la nuit de ce soir d’été.
     Cyril et Laurent se soutenant mutuellement et Stéphane, portant sur son dos Valentin, regagnent doucement la grille d’entrée, sous les applaudissements des militaires.

Le commandant : « Bravo ! Vous faites une sacrée équipe. Certains militaires n’auraient pas fait mieux. »
Laurent : « Tenez commandant ; le voleur des montres, livrez le à la police. »
Stéphane : « Et voici nos sacs avec montres, plans et dossiers volés. »
Cyril : « Ostiak s’est enfui avec Dovak et Decker pendant la bataille. »
Un militaire : « Chef, il manque une montre sur toutes celles qui ont étés volées !! »

     Juste au même moment, passe au dessus de leur tête un hélicoptère qui diffuse un message par ses haut parleurs : « Bravo les enfants, vous nous avez battus cette fois-ci ; mais la prochaine fois ce sera différent. Ah, ah, ah ». Et hélicoptère s’éloigne en même temps que s’estompe le rire diabolique du Dovak.
 

     Quelques jours plus tard ; dans les laboratoires de l’Aérospatiale :
Le commandant : « C’est votre dernier jour ici avant que vous ne repreniez les cours. Je tenais à vous remercier et à vous remettre ceci avant votre départ. »
     Un jeune militaire approche avec un coussin rouge sur lequel reposent trois montres :
Le commandant : « Pendant la bataille, nous vous avons observé et après, avons apporté quelques modifications à vos montres personnelles. Cyril, ta particularité étant les sports de combat nous t’avons rajouté un pistolet laser et augmenté tes capacités de combat au corps à corps. Stéphane, ta spécialité est l’épée ; nous t’avons ajouté une épée de chevalier (plus puissante). Et enfin Laurent, tu t’es distingué dans l’utilisation de la magie ; nous t’avons ajouté une bague qui permet l’utilisation de toutes les magies et décuple leur puissance. J’espère que vous ferez une bonne utilisation de ces présents. Que dieux vous gardent. »

     Nos amis partirent sur ces mots et se retournèrent une dernière fois pour saluer le commandant et ses hommes :
Cyril : « Nous reviendrons aux prochaines vacances. »
Stéphane : « Tenez nous au courant des évolutions. »
Le commandant : « Ils iront loin ces petits. »
Un garde : « Vous pleurez commandant ? »
Le commandant : « Mais non, imbécile ; c’est la transpiration. Allez tout le monde au travail, on a du pain sur la planche. »
 

     Avant de rentrer, nos amis passèrent voir Jean Noël à l’hôpital. Celui-ci était assis dans son lit et regardait les informations à la télévision.
La présentatrice : « L’incendie a duré une partie de la nuit, avant d’être maîtrisé par les pompiers. Les militaires, qui étaient présent, se refusent à tous commentaires. Certains témoins parlent de combats entre de jeunes adolescents et les hommes de main de l’industriel Ostiak. Je rappelle que ses entrepôts ont totalement étés détruits par. . . »
Cyril : « Alors le malade, y va bien ? »
Jean-Noël : « J’ai appris vos exploits par la télé. J’aurais aimé être là. »
Laurent : « On te racontera tout en détail dès qu’on sera à la maison. »
Stéphane : « Puisque tu n’as pas le pouvoir de la source et que tu veux faire parti de l’équipe on t’a ramené un cadeau. »

     Il ouvrit le paquet et découvrit une montre fabriqué dans les locaux de l’Aérospatiale.
Stéphane : « Elle ne permet pas d’accéder aux pouvoirs de la source, mais tu pourra nous suivre dans les mondes virtuels et t’entraîner avec nous. Et même, si tu es prêt, donner un coup de pouce dans certaines missions. »
Cyril : « Mais surtout, est-ce que tu veux bien être notre responsable de la recherche et de l’entretien du matériel ? Tu es le seul qui a les capacités parmi nous. »
Jean-Noël : « Super, avec plaisir. Et comment se nomme notre groupe ? »
Tous ensemble : « Les CYBER FIGHTERS. Ah, ah, ah, ah. »

     Et toute la joyeuse troupe quitta l’hôpital et partit pour de nouvelles aventures.

     Pendant ce temps, sur un pic enneigé des Pyrénées :
Decker : « Imbécile, même pas savoir piloter un hélicoptère. »
Dovak : « Toi, occupe toi de tes éprouvettes et ferme-la. »
Ostiak : « Silence, réparez cet engin, du travail nous attend. Ces gosses vont regretter de s’être trouvés sur mon chemin. »
 
 

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