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ROMAN
(french cyber punk novel)
Cyber Fighters
Act.1 GENESIS
-oOo-

Episode 1
"La source"

     Notre histoire débute lors de l’été 1993, à l’aube du XXIe siècle. Les jeux vidéo connaissent une énorme expansion et génèrent des millions d’emplois à travers le monde.

     Cyril habite Gallens depuis déjà quatre ans : c’est un jeune garçon de 17 ans, de taille moyenne, châtain et pas très musclé. Il a pour passion les jeux vidéo et le cinéma.
     Nous sommes début juillet et il vient de passer son brevet des collèges, à la rentrée il sera en seconde. Aujourd’hui, il a prévu de rejoindre ses copains car ils vont tourner un film amateur dans la forêt.

     Première matinée des vacances : notre héros se lève et pendant qu’il prend son petit déjeuner, il regarde à la télé ses séries japonaises préférées.

La mère de Cyril : « Encore devant la télé. Mais quand cesseras-tu de regarder ces dessins animés pour gosses ? »
Cyril : « Je peux t’assurer que ces séries ne sont pas destinées aux gamins à qui on les donne en France. », dit-il pour toute réponse.

    Cyril se bat depuis plusieurs mois contre les responsables des chaînes de télévisions et le CAV (Consortium Anti Violence) qui se bornent à censurer les passages violens dans des séries japonaises destinées à un public d’adolescents et de jeunes adultes, et non pas à des enfants de 6 ans.

     Puis à 11 heures, il se rend chez son meilleur copain : Stéphane. Ce dernier était responsable de trouver costumes et accessoires pour les besoins du film pendant que Cyril écrivait scénario et dialogue.
     Stéphane habite près d’une forêt qui convient justement pour le scénario imaginé par notre ami : sombre et froid.
Cyril : « Alors, prêt pour l’aventure ? »
Stéphane : « Presque. J’ai rassemblé toutes les affaires pour le campement, les costumes ; mais surtout la trousse de premiers soins. C’est le genre d’expédition où les blessures sont nombreuses. »
Cyril : « Le scénario est terminé. Avant de venir, je suis passé chez les autres pour leur donner les dialogues afin qu’ils les apprennent. »
Stéphane : « Y a t’il beaucoup d’effets spéciaux ? Que je prévoie les scènes par ordinateurs, et les effets visuels sur place. »
Cyril : « C’est la dernière partie de l’histoire que nous avons débutée dans les précédents films. Il faut que ce soit une apothéose. », dit-il en lui tendant un exemplaire du scénario pour qu’il le lise. »
 

     Dés le lendemain, tous les apprentis acteurs se retrouvent sur lieu du tournage. Un dernier récapitulatif des scènes de combat, des dialogues clés et chacun prend sa place pour commencer le tournage.
     Les scénarios imaginés par Stéphane et Cyril sont assez spéciaux ; ils se basent sur la science fiction, les super-héros et les combats prennent souvent l’allure de tournois de karaté. C’est le troisième film que réalisent nos amis. C’est en fait la suite des deux précédens qui doit clore cette saga. Ludovic, un ami de longue date, jouait les cameramen depuis le premier film pour permettre à nos amis d’être présens tous ensemble à l’écran.

     Les répétitions sont nombreuses avant chaque prise car on devine le manque de moyens financiés et les gaspillages d’artifices et de maquillage doivent être nul par souci d’économie.
     Nos amis ont totalement perdu le contact avec la réalité et ne voient même plus le temps passer. Tout le monde campe sur place pour éviter les pertes de temps en déplacement et à la remise en place du matériel. Trois jours se sont écoulés depuis le début du tournage et demain c’est le quatrième et sûrement dernier jour. Chaque acteur a eu son compte de bleus, plaies et bosses. La scène finale (la plus dangereuse pour des cascadeurs amateurs) est prévue pour le lendemain.

     Mais au cours du début de l’après-midi ; alors que le scénario touchait à sa fin, Stéphane découvre une grotte qui n’était pas indiquée sur le plan de la forêt. Voyant en cela une occasion d’improviser une fin pour le film, ils décident de visiter les lieux, pendant que quelqu’un garde l’entrée de la grotte.

Cyril : « Nous dirons que cette grotte est un passage interdimensionnel pour rentrer chez nous. »

     L’endroit semble avoir été creusé par la main de l’homme, pourtant il y a la présence de stalagmites et de stalactites que l’on ne trouve que dans les grottes naturelles. Etrangement la température approche les 35°, alors que ce genre de lieu possède en principe une température bien plus fraîche qu’à l’extérieure. Autre fait surprenant : la présence d’un brouillard que même les lampes de poche n’arrivent pas à percer.

Cyril : « On fait quelques plans, puis on rentre faire le montage. On reviendra plus tard avec le matériel adéquat. »

     De retour chez Stéphane, ce dernier, Cyril et Laurent se rendirent dans ce qu’ils appelaient la ‘’salle de montage’’. En fait, c’était sa chambre dans laquelle avaient été placés l’ordinateur (pour les effets spéciaux), deux magnétoscopes, une chaîne hi-fi et la télé familiale.
     Nos amis étaient contents d’eux ; c’était le meilleur film qu’ils avaient fait. Le montage prit une grande partie de la nuit, et nos amis s’endormirent sur la table de mixage. Au petit matin, c’est Stéphane qui réveilla Cyril et Laurent. Il avait terminé et le résultat était plus que correct pour des non professionnels.
     La séance de visionnage sur le public test (en fait les familles de nos amis) eut lieu l’après-midi même. Ce fut un succès, bien que les mères furent inquiètes pour leurs enfants en voyant les cascades qu’ils avaient réalisées.

     Cyril prit Stéphane en particulier, pour lui faire part de l’expédition qu’il projetait de faire le soir même.
Cyril : « Tu te rappelles que la grotte que nous avons trouvée sur le lieu du tournage ? »
Stéphane : « Bien sûr. Je te connais, je savais que nous y retournerions. J’ ai prévu tout le matériel. »
Laurent : « Et moi, je peux être de la partie ? »

     Tous ceux qui avaient participé au tournage du film étaient là.
     Dans la forêt, bien qu’il ne fût que cinq heures du soir, il faisait déjà très sombre à cause de l’épaisse végétation. Les lampes, bien qu’inefficaces dans la grotte s’avéraient très utiles ici. La grotte se trouvait là, sous les yeux de nos amis. Et bien que nous soyons en plein été, Laurent eut un frisson dans le dos à la vision de ce lieu étrange.

Stéphane : « Il y a un épais brouillard. Pour ne pas se perdre nous devons toujours garder un contact vocal avec les autres, et faites attention où vous marchez, on ne voit rien du tout. Inutile d’user les piles des lampes, elles sont inefficaces. »

     Tous cela semble bien étrange aux yeux de nos amis. Au bout de cinquante mètres à marcher dans cette purée de pois, Stéphane s’écrie soudainement :
Stéphane : « Oh mon Dieu !! Venez vite. »

     La galerie emplie de brouillard aboutissait dans une sorte de pièce de la taille d’une petite salle de cinéma, qui n’était éclairée par aucune source de lumière et où l’on avait pourtant l’impression d’être en plein jour. Une végétation luxuriante recouvrait les murs et le sol avec des plantes d’un type qu’ils n’avaient jamais vu. Sur le mur du fond se trouvait une magnifique fontaine, ornée d’une tête de lion de la gueule duquel sortait un liquide transparent, bleuâtre et phosphorescent. Au centre de la pièce il y avait une colonne de pierre de style grec, sur laquelle était posé un coffre de cuir qui semblait dater de plusieurs siècles.

Cyril : « Qu’est-ce que c’est que cet endroit ? Surtout ne touchez à rien ; on ne sait pas ce qui peut se passer. »
Stéphane : « Aucun danger. J’ai tout vérifié : aucun piège, aucune plante mortelle et l’air semble respirable. »

     Ils décidèrent à l’unanimité d’ouvrir le coffre, et de se partager équitablement le contenu. Laurent sortit de sa poche un couteau suisse et tenta d’ouvrir le coffre en forçant la serrure. Rien à faire, elle était bien ouverte mais une force étrange en bloquait l’ouverture.

Stéphane : « Je ne sais pas vous, mais moi avec cette chaleur je meurs de soif. »
Cyril : « Attends, on ne sait pas si cette eau est potable ; et si c’est de l’eau ?! »

     Joignant le geste à la parole, il alla boire à la fontaine d’où coulait toujours cet étrange liquide que l’on pouvait prendre pour de l’eau. Mais à peine eut-il fini de boire que le liquide inconnu provoqua en lui des effets étranges.
     Dans un premier temps il se mit à briller de la même couleur que le liquide. Puis une aura d’énergie entoura son corps dont on pouvait voir le volume musculaire croître à vue d’oeil. Finalement l’aura disparut.

Stéphane : « C’est incroyable. J’ai l’impression que ma force s’est multipliée par cent. »
Laurent : « Ce doit être l’eau qui est responsable de cela. »
Cyril : « Ça va! Comment tu te sens ? »
Stéphane : « Sensationnel ! Toute ma fatigue est partie. », dit-il en regardant ses mains d’un air émerveillé.

     Cyril remarqua une chose étrange : toutes les blessures qu’il avait eues lors de ces derniers jours avaient disparu ; même l’entaille très profonde qu’il s’était faite en escaladant un rocher.

Cyril : « C’est impossible !! Toutes tes blessures et écorchures ont disparu. Il faut plusieurs jours pour cicatriser de telles entailles. Cette eau est fabuleuse. »

     Voyant cela, chacun prit une bouteille et la remplit avec l’eau de la source. Un tel liquide pouvait être très utile et même sauver des vies. Mais un bruit de fer et de bois broyés attira l’attention de toute l’équipe : Stéphane venait d’arracher à main nue le couvercle du coffre avec une facilité déconcertante. Une puissante lumière, du même type que celle qui émanait de Stéphane, s’échappait par l’ouverture du coffre. Stéphane perdit connaissance et Cyril se précipita pour lui porter secours. La source lumineuse disparut du coffre et Stéphane semblait avoir perdu son étrange force. Après qu’il eut repris connaissance, tous regardèrent l’intérieur du mystérieux coffre.

     Ce dernier contenait une dizaine de ce qui semblait être des pièces d’un métal inconnu, ainsi qu’un vieux livre à la couverture en cuir avec pour seul titre « A ». Chacun prit une pièce et s’assit par terre pour écouter Cyril qui allait commencer à lire le livre. Le livre était écrit en vieux Français et les pages étaient abîmées mais le texte était encore lisible.


          Dernier jour du continent de l’Atlantide
          56 Wax 235

     C’est un jour funeste... dernier survivant...
     L’Atlantide a toujours été un continent prospère et paisible...
     Pax et Blix, nous ont apporté ... technologie...
           ... magie de la source... défendre contre...
     Mais le Démon des O..., désirait nos richesses. ... guerre.


     Ces bribes de texte étaient suivies d’un message écrit dans une langue inconnue. Cyril décida d’emporter le livre chez lui, et d’utiliser son ordinateur pour restaurer le texte afin d’en comprendre le sens.

     Cyril passa trois jours complets, se relayant avec Stéphane, pour déchiffrer le livre en entier. Mais le message mystérieux restait indéchiffrable. Le livre racontait le dernier jour de la civilisation de l’Atlantide. C’était une civilisation prospère, technologiquement avancée. Pax et Blix, deux Exopixiens, étaient venus sur terre pour échanger leur technologie des jeux vidéo et de l’électronique contre leur connaissance en médecine et en agriculture. Sur ce continent se trouvait une source miraculeuse qui donnait des pouvoirs aux personnes qui en buvaient l’eau. Poseïdon, le dieux des mers, voulait le pouvoir de cette source. Pax et Blix utilisèrent les pouvoirs de cette dernière conjugués avec une armure électronique pour créer une armée et combattre Poseidon. Ce dernier perdit la bataille mais la surface du continent fût dévastée par les combats. De rage, il donna l’ordre à ses troupes de précipiter le continent sous les eaux.

Cyril : « Tu te rends compte ; cela signifie que l’Atlantide a bien existé. »
Stéphane : « Et aussi que nous ne sommes pas seul dans l’univers. Pax et Blix venaient d’une autre planète. »

     La source qu’ils venaient de trouver, n’était qu’une petite ramification de la source principale. Celui qui écrivit les dernières lignes demandait à ceux qui trouveraient ce livre, de toujours protéger la source et de partir en quête de la source mère. Le livre décrivait aussi la manière de fabriquer une montre qui utiliserait les pouvoirs du médaillon et qui matérialiserait une armure autour de l’utilisateur. La montre amplifie les pouvoirs du médaillon, mais surtout stabilise cette force et sert de protection.

     La mise au point de la montre prit presque tout le reste des vacances à Cyril et Stéphane et seulement deux exemplaires furent fabriqués (toujours à cause du manque de moyens). Et . . . ‘’tel le reflu des marées, l’histoire se répète inlassablement‘’ : un conflit éclata entre les membres du groupe. Laurent voulait posséder à lui seul les pouvoirs de la source.
     Laurent était passé chez Stéphane et avait volé une des montres. Mais ce dernier s’en était aperçu et le poursuivit jusqu’au parc. Cyril l’y rejoignit avec les autres membres du groupe. L’affrontement pour le pouvoir était inévitable.

Laurent : « Il n’est pas question que vous ayez le pouvoir a vous deux seul. Les deux seules montres sont en votre possession. Une nous revient de droit. »
Stéphane : « Calme toi. Nous n’avons fait que deux montres par manque d’argent. Elles ont étés faites pour moi et Cyril car une montre ne peut se passer entre plusieurs personnes. Elle lui est adaptée. »
Cyril : « Ne fais pas l’enfant. Cette montre est programmée pour fonctionner sur Stéphane. Il serait dangereux que tu l’utilises. Et puis sans le médaillon elle ne peut pas fonctionner. »
Laurent : « Alors regarde bien. »

     Laurent plaça sur la montre son propre médaillon et dit la formule de transformation : « Start Power ». Les autres membres du groupe qui étaient de son côté activèrent la force de leur médaillon. Cyril et Stéphane se retrouvaient seuls contre tous. Cyril se transforma avec sa montre et Stéphane activa les pouvoirs de son médaillon. Un combat d’une rare violence était sur le point d’éclater.
 

     Par manque de connaissance et de moyens matériels, les montres ne pouvaient créer qu’une ceinture avec un pistolet et une épée ; tous deux laser. Si les médaillons donnent une grande force physique et permettent l’utilisation de certains pouvoirs magiques, la montre est censée créer une barrière contre les coups et certaines armes.
     Laurent dégaine son pistolet laser, puis tire sur Cyril en pleine puissance. Ce dernier le reçoit directement en pleine poitrine. Il est projeté deux mètres en arrière et chute sur le dos.
     Stéphane riposta en exécutant un enchaînement de coups dignes des meilleurs Karatékas : coup de pied dans le ventre, puis le plexus et la gorge ; suivi d’un coup de coude retourné, d’un direct du gauche et pour finir d’un uppercut du droit. Laurent tombe au sol, sonné.
     Tous les autres se jetèrent sur Stéphane et le rouèrent de coups, pendant que Cyril affrontait Laurent. Stéphane se releva dans une aura d’énergie et projeta tous ses adversaires au sol. Il profita de ce qu’ils soient assommés pour récupérer les médaillons.
     Laurent en avait profité pour se relever, et maintenant s’apprêtait à utiliser l’épée. Cyril était mauvais à l’escrime. Il tenta de se défendre, mais fut vite déssaisi de son arme qui fut projetée au sol. Cyril dégaina son pistolet laser, puis tira. Mais Laurent savait déjà maîtriser la magie :
Laurent : « Magic-ball !! »

     Une puissante boule d’énergie partit de l’extrémité de ses mains. Sur son chemin, elle aspira le rayon du pistolet de Cyril, qui se prit l’onde énergétique en plein estomac. La boule d’énergie était si puissante, qu’elle le projeta à deux ou trois mètres en arrière avant qu’il ne s’écrase contre le tronc d’un arbre et qu’il ne retombe au sol.

     Stéphane ramassa l’épée laser de Cyril, qui se trouvait au sol. Puis il la saisit telle un javelot et la projeta en direction de Laurent. Ce dernier fut atteint en plein estomac. Si il n’avait pas eut le médaillon pour le protéger, il serait sûrement mort.
     Il s’effondra au sol, du sang coulant de la blessure faite par l’épée. Stéphane en profita pour récupérer sa montre.

Cyril : « Mon Dieu ; que c’est épuisant de se battre », et Cyril s’écroule au sol de fatigue.

     Seul Stéphane restait sur pied grâce à sa grande résistance physique, mais n’en ressentait pas moins que les autres les effets de la fatigue. Il se rendit chez lui pour chercher la trousse de soins et retourna sur les lieux du conflit. Pendant que Cyril, ayant retrouvé ses esprits, soignait les autres ; Stéphane soignait Laurent qui tenta de se faire pardonner ses actes.
Laurent : « Quel idiot je fais. Vouloir ce pouvoir à tous prix alors que les jeux vidéo et le reste ne m’ont jamais intéressés. Je ne mérite pas ce pouvoir. Garde le pour quelqu’un d’autre plus méritant. »
     Et joignant le geste à la parole il se leva en titubant :
Laurent : « Dis à Cyril que je suis désolé ; vous êtes les deux seuls à mériter le droit de protéger la source. »
Cyril : « T’es pardonné ; çà aurait pu être moi à ta place. »
     Mais le bruit d’une explosion les sortit de leur discussion.
Stéphane : « Çà venait de la grotte !! »
Cyril : « Un médaillon est manquant. »
Laurent : « Et Maximilien avec. »

     Tous trois se rendirent précipitamment à l’entrée de la grotte pour constater la catastrophe. Maximilien avait fait exploser l’entrée de la grotte qui par la force du souffle de l’explosion s’était effondrée.
Maximilien : « Si je ne peux avoir le pouvoir de la source, personne ne l’aura », dit sa voix qui s’éloignait au loin.

     Quand soudain, une force inconnue les transporta à l’intérieur de la pièce de la grotte qui avait échappé miraculeusement à l’explosion. Les dix médaillons flottaient dans les airs, entourés d’une aura d’énergie. Sur les dix il en manquait un : Maximilien l’avait sûrement emporté. Six se désintégrèrent, seuls trois restaient. Puis une voix se fit entendre.

La voix : « Je suis le gardien de cette source et le moment de ma mort est enfin venu. Vous avez étés choisis tous les trois pour votre courage, votre honnêteté et votre bravoure. Ces médaillons possèdent les pouvoirs de la source ; faites en bon usage. Vous devez chacun de votre côté créer une équipe de cinq combattants. La planète s’apprête à subir l’attaque d’envahisseurs. Vous devez les empêcher de tout détruire comme cela s’est produit dans le passé. Le médaillon est programmé pour se dupliquer sur les personnes qui ont été élues pour vous accompagner dans votre tâche. Dépêchez vous : le temps presse. »

Cyril : « Attendez ! Nous avons des questions à vous poser. Pourquoi nous ? Qui sont les élus et comment les reconnaître ? »
La voie : « Vous aurez la réponse à toutes vos questions le moment venu. »
Stéphane : « Non, attendez ! »
     Mais la même force les renvoya à l’extérieur de la grotte, juste avant que celle-ci ne s’écroule complètement. La voix juste avant de disparaître totalement, leur dit :
La voix : « Tous les autres ont étés renvoyés chez eux et ont tous oublié depuis ce qui c’est passé ce matin. »
Laurent : « Mais moi je n’ai pas mérité ces pouvoirs. J’ai mal agi. »
La voix : « Mais tu t’es racheté, tu as pris conscience de la vérité. »
Cyril : « Et Maximilien, et son médaillon ; que sont ils devenus ? »
La voix : « C’est à vous de le découvrir. Maintenant allez à votre tâche ; le temps vous est compté. »

     Et la voix s’en alla, laissant nos trois amis face à leur destin.
Stéphane : « Nous devrions rentrer maintenant. Cyril ; tu ne peux plus rien faire : il est parti. »
Cyril : « Nous devons maintenant accomplir cette mission, mais comment trouver ceux qui ont été élus ? »
Stéphane : « Tu as entendu la voix comme moi ; nous le saurons en temps voulu. »
Laurent : « Mais personne ne croira à cette histoire. Il y a de quoi devenir fou. Tout d’abord nous apprenons que l’Atlantide a bien existé, puis nous avons la preuve de l’existence de la vie extraterrestre et enfin la terre va être attaquée par on ne sait qui. »
Cyril : « Si je tenais ce Maximilien, il passerait un sale quart d’heure. »
Stéphane : « Quelque chose me dit qu’on se reverra. En attendant nous devons nous promettre mutuellement de ne révéler cette histoire à personne, pas même à nos parents. »
Tous ensemble : « Nous jurons. »
Laurent : « A mon avis, cette histoire n’a pas fini de nous surprendre. »

     Et chacun de nos jeunes héros rentra chez lui, dans l’attente de sa future mission.
     Dans trois jours c’est la rentrée scolaire et chacun ira de son côté, nos amis se sont fait la promesse de se revoir à chaque vacance pour rendre compte de leurs situations et s’entraîner. Ne jamais perdre le contact.
 

     Qui sont les élus ?
     Accepteront-ils leur mission ?
     Et qui sont ces futurs envahisseurs ?

     Seul l’avenir le leur dira...

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