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Cyril habite Gallens depuis déjà
quatre ans : c’est un jeune garçon de 17 ans, de taille moyenne,
châtain et pas très musclé. Il a pour passion les jeux
vidéo et le cinéma.
Nous sommes début juillet et il
vient de passer son brevet des collèges, à la rentrée
il sera en seconde. Aujourd’hui, il a prévu de rejoindre ses copains
car ils vont tourner un film amateur dans la forêt.
Première matinée des vacances : notre héros se lève et pendant qu’il prend son petit déjeuner, il regarde à la télé ses séries japonaises préférées.
La mère de Cyril : « Encore devant la télé.
Mais quand cesseras-tu de regarder ces dessins animés pour gosses
? »
Cyril : « Je peux t’assurer que ces séries ne sont
pas destinées aux gamins à qui on les donne en France. »,
dit-il pour toute réponse.
Cyril se bat depuis plusieurs mois contre les responsables des chaînes de télévisions et le CAV (Consortium Anti Violence) qui se bornent à censurer les passages violens dans des séries japonaises destinées à un public d’adolescents et de jeunes adultes, et non pas à des enfants de 6 ans.
Puis à 11 heures, il se rend chez
son meilleur copain : Stéphane. Ce dernier était responsable
de trouver costumes et accessoires pour les besoins du film pendant que
Cyril écrivait scénario et dialogue.
Stéphane habite près d’une
forêt qui convient justement pour le scénario imaginé
par notre ami : sombre et froid.
Cyril : « Alors, prêt pour l’aventure ? »
Stéphane : « Presque. J’ai rassemblé toutes
les affaires pour le campement, les costumes ; mais surtout la trousse
de premiers soins. C’est le genre d’expédition où les blessures
sont nombreuses. »
Cyril : « Le scénario est terminé. Avant
de venir, je suis passé chez les autres pour leur donner les dialogues
afin qu’ils les apprennent. »
Stéphane : « Y a t’il beaucoup d’effets spéciaux
? Que je prévoie les scènes par ordinateurs, et les effets
visuels sur place. »
Cyril : « C’est la dernière partie de l’histoire
que nous avons débutée dans les précédents
films. Il faut que ce soit une apothéose. », dit-il en
lui tendant un exemplaire du scénario pour qu’il le lise. »
Dés le lendemain, tous les apprentis
acteurs se retrouvent sur lieu du tournage. Un dernier récapitulatif
des scènes de combat, des dialogues clés et chacun prend
sa place pour commencer le tournage.
Les scénarios imaginés par
Stéphane et Cyril sont assez spéciaux ; ils se basent sur
la science fiction, les super-héros et les combats prennent souvent
l’allure de tournois de karaté. C’est le troisième film que
réalisent nos amis. C’est en fait la suite des deux précédens
qui doit clore cette saga. Ludovic, un ami de longue date, jouait les cameramen
depuis le premier film pour permettre à nos amis d’être présens
tous ensemble à l’écran.
Les répétitions sont nombreuses
avant chaque prise car on devine le manque de moyens financiés et
les gaspillages d’artifices et de maquillage doivent être nul par
souci d’économie.
Nos amis ont totalement perdu le contact
avec la réalité et ne voient même plus le temps passer.
Tout le monde campe sur place pour éviter les pertes de temps en
déplacement et à la remise en place du matériel. Trois
jours se sont écoulés depuis le début du tournage
et demain c’est le quatrième et sûrement dernier jour. Chaque
acteur a eu son compte de bleus, plaies et bosses. La scène finale
(la plus dangereuse pour des cascadeurs amateurs) est prévue pour
le lendemain.
Mais au cours du début de l’après-midi ; alors que le scénario touchait à sa fin, Stéphane découvre une grotte qui n’était pas indiquée sur le plan de la forêt. Voyant en cela une occasion d’improviser une fin pour le film, ils décident de visiter les lieux, pendant que quelqu’un garde l’entrée de la grotte.
Cyril : « Nous dirons que cette grotte est un passage interdimensionnel pour rentrer chez nous. »
L’endroit semble avoir été creusé par la main de l’homme, pourtant il y a la présence de stalagmites et de stalactites que l’on ne trouve que dans les grottes naturelles. Etrangement la température approche les 35°, alors que ce genre de lieu possède en principe une température bien plus fraîche qu’à l’extérieure. Autre fait surprenant : la présence d’un brouillard que même les lampes de poche n’arrivent pas à percer.
Cyril : « On fait quelques plans, puis on rentre faire le montage. On reviendra plus tard avec le matériel adéquat. »
De retour chez Stéphane, ce dernier,
Cyril et Laurent se rendirent dans ce qu’ils appelaient la ‘’salle de montage’’.
En fait, c’était sa chambre dans laquelle avaient été
placés l’ordinateur (pour les effets spéciaux), deux magnétoscopes,
une chaîne hi-fi et la télé familiale.
Nos amis étaient contents d’eux
; c’était le meilleur film qu’ils avaient fait. Le montage prit
une grande partie de la nuit, et nos amis s’endormirent sur la table de
mixage. Au petit matin, c’est Stéphane qui réveilla Cyril
et Laurent. Il avait terminé et le résultat était
plus que correct pour des non professionnels.
La séance de visionnage sur le public
test (en fait les familles de nos amis) eut lieu l’après-midi même.
Ce fut un succès, bien que les mères furent inquiètes
pour leurs enfants en voyant les cascades qu’ils avaient réalisées.
Cyril prit Stéphane en particulier,
pour lui faire part de l’expédition qu’il projetait de faire le
soir même.
Cyril : « Tu te rappelles que la grotte que nous avons
trouvée sur le lieu du tournage ? »
Stéphane : « Bien sûr. Je te connais, je savais
que nous y retournerions. J’ ai prévu tout le matériel. »
Laurent : « Et moi, je peux être de la partie ? »
Tous ceux qui avaient participé au
tournage du film étaient là.
Dans la forêt, bien qu’il ne fût
que cinq heures du soir, il faisait déjà très sombre
à cause de l’épaisse végétation. Les lampes,
bien qu’inefficaces dans la grotte s’avéraient très utiles
ici. La grotte se trouvait là, sous les yeux de nos amis. Et bien
que nous soyons en plein été, Laurent eut un frisson dans
le dos à la vision de ce lieu étrange.
Stéphane : « Il y a un épais brouillard. Pour ne pas se perdre nous devons toujours garder un contact vocal avec les autres, et faites attention où vous marchez, on ne voit rien du tout. Inutile d’user les piles des lampes, elles sont inefficaces. »
Tous cela semble bien étrange aux
yeux de nos amis. Au bout de cinquante mètres à marcher dans
cette purée de pois, Stéphane s’écrie soudainement
:
Stéphane : « Oh mon Dieu !! Venez vite. »
La galerie emplie de brouillard aboutissait dans une sorte de pièce de la taille d’une petite salle de cinéma, qui n’était éclairée par aucune source de lumière et où l’on avait pourtant l’impression d’être en plein jour. Une végétation luxuriante recouvrait les murs et le sol avec des plantes d’un type qu’ils n’avaient jamais vu. Sur le mur du fond se trouvait une magnifique fontaine, ornée d’une tête de lion de la gueule duquel sortait un liquide transparent, bleuâtre et phosphorescent. Au centre de la pièce il y avait une colonne de pierre de style grec, sur laquelle était posé un coffre de cuir qui semblait dater de plusieurs siècles.
Cyril : « Qu’est-ce que c’est que cet endroit ? Surtout
ne touchez à rien ; on ne sait pas ce qui peut se passer. »
Stéphane : « Aucun danger. J’ai tout vérifié
: aucun piège, aucune plante mortelle et l’air semble respirable.
»
Ils décidèrent à l’unanimité d’ouvrir le coffre, et de se partager équitablement le contenu. Laurent sortit de sa poche un couteau suisse et tenta d’ouvrir le coffre en forçant la serrure. Rien à faire, elle était bien ouverte mais une force étrange en bloquait l’ouverture.
Stéphane : « Je ne sais pas vous, mais moi avec cette
chaleur je meurs de soif. »
Cyril : « Attends, on ne sait pas si cette eau est potable
; et si c’est de l’eau ?! »
Joignant le geste à la parole, il
alla boire à la fontaine d’où coulait toujours cet étrange
liquide que l’on pouvait prendre pour de l’eau. Mais à peine eut-il
fini de boire que le liquide inconnu provoqua en lui des effets étranges.
Dans un premier temps il se mit à
briller de la même couleur que le liquide. Puis une aura d’énergie
entoura son corps dont on pouvait voir le volume musculaire croître
à vue d’oeil. Finalement l’aura disparut.
Stéphane : « C’est incroyable. J’ai l’impression
que ma force s’est multipliée par cent. »
Laurent : « Ce doit être l’eau qui est responsable
de cela. »
Cyril : « Ça va! Comment tu te sens ? »
Stéphane : « Sensationnel ! Toute ma fatigue est
partie. », dit-il en regardant ses mains d’un air émerveillé.
Cyril remarqua une chose étrange : toutes les blessures qu’il avait eues lors de ces derniers jours avaient disparu ; même l’entaille très profonde qu’il s’était faite en escaladant un rocher.
Cyril : « C’est impossible !! Toutes tes blessures et écorchures ont disparu. Il faut plusieurs jours pour cicatriser de telles entailles. Cette eau est fabuleuse. »
Voyant cela, chacun prit une bouteille et la remplit avec l’eau de la source. Un tel liquide pouvait être très utile et même sauver des vies. Mais un bruit de fer et de bois broyés attira l’attention de toute l’équipe : Stéphane venait d’arracher à main nue le couvercle du coffre avec une facilité déconcertante. Une puissante lumière, du même type que celle qui émanait de Stéphane, s’échappait par l’ouverture du coffre. Stéphane perdit connaissance et Cyril se précipita pour lui porter secours. La source lumineuse disparut du coffre et Stéphane semblait avoir perdu son étrange force. Après qu’il eut repris connaissance, tous regardèrent l’intérieur du mystérieux coffre.
Ce dernier contenait une dizaine de ce qui semblait être des pièces d’un métal inconnu, ainsi qu’un vieux livre à la couverture en cuir avec pour seul titre « A ». Chacun prit une pièce et s’assit par terre pour écouter Cyril qui allait commencer à lire le livre. Le livre était écrit en vieux Français et les pages étaient abîmées mais le texte était encore lisible.
C’est un jour funeste... dernier survivant...
L’Atlantide a toujours été
un continent prospère et paisible...
Pax et Blix, nous ont apporté ...
technologie...
...
magie de la source... défendre contre...
Mais le Démon des O..., désirait
nos richesses. ... guerre.
Ces bribes de texte étaient suivies d’un message écrit dans une langue inconnue. Cyril décida d’emporter le livre chez lui, et d’utiliser son ordinateur pour restaurer le texte afin d’en comprendre le sens.
Cyril passa trois jours complets, se relayant avec Stéphane, pour déchiffrer le livre en entier. Mais le message mystérieux restait indéchiffrable. Le livre racontait le dernier jour de la civilisation de l’Atlantide. C’était une civilisation prospère, technologiquement avancée. Pax et Blix, deux Exopixiens, étaient venus sur terre pour échanger leur technologie des jeux vidéo et de l’électronique contre leur connaissance en médecine et en agriculture. Sur ce continent se trouvait une source miraculeuse qui donnait des pouvoirs aux personnes qui en buvaient l’eau. Poseïdon, le dieux des mers, voulait le pouvoir de cette source. Pax et Blix utilisèrent les pouvoirs de cette dernière conjugués avec une armure électronique pour créer une armée et combattre Poseidon. Ce dernier perdit la bataille mais la surface du continent fût dévastée par les combats. De rage, il donna l’ordre à ses troupes de précipiter le continent sous les eaux.
Cyril : « Tu te rends compte ; cela signifie que l’Atlantide
a bien existé. »
Stéphane : « Et aussi que nous ne sommes pas seul
dans l’univers. Pax et Blix venaient d’une autre planète. »
La source qu’ils venaient de trouver, n’était qu’une petite ramification de la source principale. Celui qui écrivit les dernières lignes demandait à ceux qui trouveraient ce livre, de toujours protéger la source et de partir en quête de la source mère. Le livre décrivait aussi la manière de fabriquer une montre qui utiliserait les pouvoirs du médaillon et qui matérialiserait une armure autour de l’utilisateur. La montre amplifie les pouvoirs du médaillon, mais surtout stabilise cette force et sert de protection.
La mise au point de la montre prit presque
tout le reste des vacances à Cyril et Stéphane et seulement
deux exemplaires furent fabriqués (toujours à cause du manque
de moyens). Et . . . ‘’tel le reflu des marées, l’histoire se
répète inlassablement‘’ : un conflit éclata entre
les membres du groupe. Laurent voulait posséder à lui seul
les pouvoirs de la source.
Laurent était passé chez
Stéphane et avait volé une des montres. Mais ce dernier s’en
était aperçu et le poursuivit jusqu’au parc. Cyril l’y rejoignit
avec les autres membres du groupe. L’affrontement pour le pouvoir était
inévitable.
Laurent : « Il n’est pas question que vous ayez le pouvoir
a vous deux seul. Les deux seules montres sont en votre possession. Une
nous revient de droit. »
Stéphane : « Calme toi. Nous n’avons fait que deux
montres par manque d’argent. Elles ont étés faites pour moi
et Cyril car une montre ne peut se passer entre plusieurs personnes. Elle
lui est adaptée. »
Cyril : « Ne fais pas l’enfant. Cette montre est programmée
pour fonctionner sur Stéphane. Il serait dangereux que tu l’utilises.
Et puis sans le médaillon elle ne peut pas fonctionner. »
Laurent : « Alors regarde bien. »
Laurent plaça sur la montre son propre
médaillon et dit la formule de transformation : « Start Power
». Les autres membres du groupe qui étaient de son côté
activèrent la force de leur médaillon. Cyril et Stéphane
se retrouvaient seuls contre tous. Cyril se transforma avec sa montre et
Stéphane activa les pouvoirs de son médaillon. Un combat
d’une rare violence était sur le point d’éclater.
Par manque de connaissance et de moyens
matériels, les montres ne pouvaient créer qu’une ceinture
avec un pistolet et une épée ; tous deux laser. Si les médaillons
donnent une grande force physique et permettent l’utilisation de certains
pouvoirs magiques, la montre est censée créer une barrière
contre les coups et certaines armes.
Laurent dégaine son pistolet laser,
puis tire sur Cyril en pleine puissance. Ce dernier le reçoit directement
en pleine poitrine. Il est projeté deux mètres en arrière
et chute sur le dos.
Stéphane riposta en exécutant
un enchaînement de coups dignes des meilleurs Karatékas :
coup de pied dans le ventre, puis le plexus et la gorge ; suivi d’un coup
de coude retourné, d’un direct du gauche et pour finir d’un uppercut
du droit. Laurent tombe au sol, sonné.
Tous les autres se jetèrent sur
Stéphane et le rouèrent de coups, pendant que Cyril affrontait
Laurent. Stéphane se releva dans une aura d’énergie et projeta
tous ses adversaires au sol. Il profita de ce qu’ils soient assommés
pour récupérer les médaillons.
Laurent en avait profité pour se
relever, et maintenant s’apprêtait à utiliser l’épée.
Cyril était mauvais à l’escrime. Il tenta de se défendre,
mais fut vite déssaisi de son arme qui fut projetée au sol.
Cyril dégaina son pistolet laser, puis tira. Mais Laurent savait
déjà maîtriser la magie :
Laurent : « Magic-ball !! »
Une puissante boule d’énergie partit de l’extrémité de ses mains. Sur son chemin, elle aspira le rayon du pistolet de Cyril, qui se prit l’onde énergétique en plein estomac. La boule d’énergie était si puissante, qu’elle le projeta à deux ou trois mètres en arrière avant qu’il ne s’écrase contre le tronc d’un arbre et qu’il ne retombe au sol.
Stéphane ramassa l’épée
laser de Cyril, qui se trouvait au sol. Puis il la saisit telle un javelot
et la projeta en direction de Laurent. Ce dernier fut atteint en plein
estomac. Si il n’avait pas eut le médaillon pour le protéger,
il serait sûrement mort.
Il s’effondra au sol, du sang coulant de
la blessure faite par l’épée. Stéphane en profita
pour récupérer sa montre.
Cyril : « Mon Dieu ; que c’est épuisant de se battre », et Cyril s’écroule au sol de fatigue.
Seul Stéphane restait sur pied grâce
à sa grande résistance physique, mais n’en ressentait pas
moins que les autres les effets de la fatigue. Il se rendit chez lui pour
chercher la trousse de soins et retourna sur les lieux du conflit. Pendant
que Cyril, ayant retrouvé ses esprits, soignait les autres ; Stéphane
soignait Laurent qui tenta de se faire pardonner ses actes.
Laurent : « Quel idiot je fais. Vouloir ce pouvoir à
tous prix alors que les jeux vidéo et le reste ne m’ont jamais intéressés.
Je ne mérite pas ce pouvoir. Garde le pour quelqu’un d’autre plus
méritant. »
Et joignant le geste à la parole
il se leva en titubant :
Laurent : « Dis à Cyril que je suis désolé
; vous êtes les deux seuls à mériter le droit de protéger
la source. »
Cyril : « T’es pardonné ; çà aurait
pu être moi à ta place. »
Mais le bruit d’une explosion les sortit
de leur discussion.
Stéphane : « Çà venait de la grotte
!! »
Cyril : « Un médaillon est manquant. »
Laurent : « Et Maximilien avec. »
Tous trois se rendirent précipitamment
à l’entrée de la grotte pour constater la catastrophe. Maximilien
avait fait exploser l’entrée de la grotte qui par la force du souffle
de l’explosion s’était effondrée.
Maximilien : « Si je ne peux avoir le pouvoir de la source,
personne ne l’aura », dit sa voix qui s’éloignait au loin.
Quand soudain, une force inconnue les transporta à l’intérieur de la pièce de la grotte qui avait échappé miraculeusement à l’explosion. Les dix médaillons flottaient dans les airs, entourés d’une aura d’énergie. Sur les dix il en manquait un : Maximilien l’avait sûrement emporté. Six se désintégrèrent, seuls trois restaient. Puis une voix se fit entendre.
La voix : « Je suis le gardien de cette source et le moment de ma mort est enfin venu. Vous avez étés choisis tous les trois pour votre courage, votre honnêteté et votre bravoure. Ces médaillons possèdent les pouvoirs de la source ; faites en bon usage. Vous devez chacun de votre côté créer une équipe de cinq combattants. La planète s’apprête à subir l’attaque d’envahisseurs. Vous devez les empêcher de tout détruire comme cela s’est produit dans le passé. Le médaillon est programmé pour se dupliquer sur les personnes qui ont été élues pour vous accompagner dans votre tâche. Dépêchez vous : le temps presse. »
Cyril : « Attendez ! Nous avons des questions à vous
poser. Pourquoi nous ? Qui sont les élus et comment les reconnaître
? »
La voie : « Vous aurez la réponse à toutes
vos questions le moment venu. »
Stéphane : « Non, attendez ! »
Mais la même force les renvoya à
l’extérieur de la grotte, juste avant que celle-ci ne s’écroule
complètement. La voix juste avant de disparaître totalement,
leur dit :
La voix : « Tous les autres ont étés renvoyés
chez eux et ont tous oublié depuis ce qui c’est passé ce
matin. »
Laurent : « Mais moi je n’ai pas mérité ces
pouvoirs. J’ai mal agi. »
La voix : « Mais tu t’es racheté, tu as pris conscience
de la vérité. »
Cyril : « Et Maximilien, et son médaillon ; que
sont ils devenus ? »
La voix : « C’est à vous de le découvrir.
Maintenant allez à votre tâche ; le temps vous est compté.
»
Et la voix s’en alla, laissant nos trois
amis face à leur destin.
Stéphane : « Nous devrions rentrer maintenant. Cyril
; tu ne peux plus rien faire : il est parti. »
Cyril : « Nous devons maintenant accomplir cette mission,
mais comment trouver ceux qui ont été élus ? »
Stéphane : « Tu as entendu la voix comme moi ; nous
le saurons en temps voulu. »
Laurent : « Mais personne ne croira à cette histoire.
Il y a de quoi devenir fou. Tout d’abord nous apprenons que l’Atlantide
a bien existé, puis nous avons la preuve de l’existence de la vie
extraterrestre et enfin la terre va être attaquée par on ne
sait qui. »
Cyril : « Si je tenais ce Maximilien, il passerait un sale
quart d’heure. »
Stéphane : « Quelque chose me dit qu’on se reverra.
En attendant nous devons nous promettre mutuellement de ne révéler
cette histoire à personne, pas même à nos parents.
»
Tous ensemble : « Nous jurons. »
Laurent : « A mon avis, cette histoire n’a pas fini de
nous surprendre. »
Et chacun de nos jeunes héros rentra
chez lui, dans l’attente de sa future mission.
Dans trois jours c’est la rentrée
scolaire et chacun ira de son côté, nos amis se sont fait
la promesse de se revoir à chaque vacance pour rendre compte de
leurs situations et s’entraîner. Ne jamais perdre le contact.
Qui sont les élus ?
Accepteront-ils leur mission ?
Et qui sont ces futurs envahisseurs ?
Seul l’avenir le leur dira...